2020 (livres – groupe privé)

Paru le 12 mars 2020 aux éditions Un point c’est tout !, ce livre était attendu depuis plusieurs années ! En effet, tel que mentionné sur la page Facebook de Lolita Roger :

Il aura fallu cinq ans, deux Merlins enchanteurs et beaucoup d’amour, de patience, quelques nuits blanches pour voir naître ce livre…
Merci aux amis Daniel Fret et Alain Guillo pour la magie !


Le livre contient quarante dessins originaux de Lolita illustrant les plus belles chansons de Renaud. Les textes accompagnant les dessins, tous signés par Lolita, sont à son image : sensibles, magnifiques, en hommage à l’artiste qu’est Renaud, qu’elle magnifie dans ce livre. 

La préface du livre est de Marc Large. Voici quelques-uns des superbes dessins inclus dans le livre :

Vous pouvez en apprendre davantage sur le livre en cliquant ici. Lolita a eu la gentillesse de nous accorder une interview pour discuter, entre autres, de son livre et de sa carrière. Elle a même adressé quelques mots spécifiquement aux fans de Renaud ! Vous pourrez en lire davantage en cliquant ici.

Lolita a également accordé une interview à Valentin Beauvois en juin 2020 pour l’émission « L’interview DEDIC’ART ». L’interview a eu lieu à La Maison de Marie Caroline à Châlons-en-Champagne. Valentin et Lolita ont discuté de la carrière de Lolita, incluant bien sûr un retour sur son livre en hommage à Renaud :

Et enfin, voici trois articles à propos de ce livre :

    1. Lolita Roger rend hommage à Renaud (L’Union, 17 juin 2020)
    2. Déconfinement gagnant pour Lolita (Hebdo du Vendredi, 30 juin 2020)
    3. Lolita Roger (en)chante Renaud (Achronique Magazine, 30 juillet 2020)

Le livre en entier peut être lu ici !

Un livre paru le 24 septembre 2020, publié aux éditions Hors collection :

Son auteur est Stéphane Deschamps, auteur d’ouvrages sur la musique, biographe, réalisateur et producteur d’émissions radiophoniques, et spécialiste de la chanson française. En voici un bref résumé :

Renaud : quarante ans de carrière à travers ses plus belles déclarations

Blouson noir, papa gâteau, gavroche énervant, poète sensible et révolté, chanteur populaire et réaliste… on ne présente plus le  » phénix « . Laissons plutôt Mister Renard évoquer Renaud ou vice versa. Qu’elles soient touchantes, drôles, poétiques, provocantes, sensibles, cet ouvrage recense les plus belles paroles, pensées et confidences de Renaud.

De l’enfance à la mort, en passant par l’amitié, la tribu, les inspirateurs, l’argent, l’engagement, l’alcool, une vingtaine de thèmes sont au sommaire de ce livre qui parcourt ainsi 42 ans de carrière !

Un recueil original, inédit et ludique, pour se plonger dans l’univers, la vie et l’œuvre de l’artiste. Une manière de redécouvrir Renaud à travers ses propres mots. Ses paroles sont extraites d’innombrables et différentes sources de 1977 à aujourd’hui : extraits d’interviews de la presse écrite, télévision, radio, conférences de presse, livres…

Et voici quelques extraits d’interviews inclus dans le livre :

Ses toutes premières interviews

« L’avenir ? Je le vois très court, un grand trou noir. En fait, je ne le vois pas, je vois la mort. C’est tout, à brève échéance. C’est con, la mort… Je suis suicidaire mais à petit feu. Sans mes parents, que j’aime éperdument, je crois que je me serais flingué depuis longtemps. »
Le Matin, 13 mars 1978 (chapitre : La mort)

Ses confidences les plus sincères

« Je suis toujours dans cette contradiction d’être célèbre, d’avoir de l’argent et de parler à ceux qui n’en ont pas. C’est pour ça que je distribue à tort et à travers, à toutes les bouteilles à la mer, les appels au secours de gens démunis, déshérités, à la rue. Ça vient peut-être de mon éducation protestante. Je ne suis pas à la recherche de causes à défendre mais, quand on me sollicite, je ne sais pas dire non. »
Le Journal du Dimanche, 3 avril 2016 (chapitre : L’engagement)

Stéphane Deschamps a accordé une interview fort intéressante à Rémy Torroella dans l’émission « C’est Dingue ! » (CFM Radio) le 29 septembre 2020. L’interview inclut une séquence des plus loufoques durant les cinq dernières minutes !

Deux chansons sont jouées au cours de l’interview : Hexagone ainsi que Mistral gagnant. Des extraits de deux articles sont également lus en onde :

Et voici un article fort positif à propos de ce livre :

Vous pourrez découvrir quelques extraits du livre en cliquant ici. Le livre en entier peut être lu ici !

Il s’agit du livre officiel de la « Putain d’expo ! » consacrée à Renaud au Musée de la Musique de la Philharmonie de Paris du 16 octobre 2020 au 2 mai 2021. « Renaud : putain de livre ! » est paru le 8 octobre 2020 et est publié par la maison d’édition Plon :

La « Putain d’expo ! » raconte l’univers de Renaud à travers un paysage visuel autant que musical. « Renaud : putain de livre ! » est, tout comme l’exposition, composé de quatre sections qui sont autant de facettes du chanteur :

    • Renaud le révolté,
    • Renaud le poète-portraitiste,
    • Renaud l’engagé, et
    • Renaud l’amoureux de l’enfance.

La préface de « Renaud : putain de livre ! » est de Renaud lui-même !

« C’est pas un Olympia pour moi tout seul, mais une « putain d’expo ! » juste pour mézigue que vous allez zieuter… Et au Musée de la musique, s’il te plaît ! Moi qui connais trois accords de guitare je trouve ça zarbi, mais bon, j’dis rien. Ce s’rait une sorte de rétrospective de ma vie de chanteur, y paraîtrait. Un pote m’a dit que ça « sentait le sapin » , mais je m’en tape un peu, j’aime cette odeur qui me rappelle les doux Noëls de mon enfance. Une expo de son (mon) vivant – ou ce qu’il en reste – c’est franchement pas ordinaire, faut bien dire. C’est beaucoup d’honneur pour un chanteur énervant qu’a pas encore tout à fait calanché et qui compte bien ne jamais arriver à ce manque de savoir vivre, comme disait ce bon Alphonse… « Le temps d’apprendre à vivre il est déjà trop tard », déclarait le poète, et c’est un peu cet exercice agité, livré à ses enthousiasmes et à ses désenchantements, que mes gentils apologistes ont voulu mettre en avant dans cette exposition qui porte le nom du plus vieux métier du monde pour honorer le plus beau de tous : le mien ! »
Renaud, juin 2020.

Riche de plus de 200 iconographies, le livre comporte de nombreuses archives personnelles inédites, manuscrits, dessins et documents rares et photographies. L’ouvrage est préfacé par les deux commissaires de l’exposition : David Séchan, frère jumeau de Renaud, et Johanna Copans, spécialiste de l’artiste et autrice d’un ouvrage sur ses chansons.

Chaque chapitre est accompagné d’un texte signé des proches et meilleurs connaisseurs de Renaud : Jack Lang, Bertrand de Labbey (son agent historique), François Bernheim (« découvreur » de l’artiste), Alain Rey, Riss (de Charlie Hebdo), Jean-Pierre Bucolo (son compositeur historique), Titouan Lamazou, Daniel Colling (directeur du Zénith de Paris, Printemps de Bourges, etc.), Helena Van Den Nest (fan belge de la première heure, créatrice du premier vrai et grand site dédié à Renaud, « Le HLM des fans de Renaud »), Didier Varrod (journaliste, auteur, proche de Renaud) et Jean-Noël Tronc (directeur général de la Sacem, grand admirateur de l’artiste).

Voici une vidéo d’Emilie Mazoyer discutant de « Renaud : putain de livre ! » (ainsi que de la « Putain d’expo ! » et de l’album « The Totale of La bande à Renaud ») dans l’émission « L’info du vrai » sur CANAL+ le 14 octobre 2020 :

 

De plus, le magazine en ligne de la Cité de la musique-Philharmonie de Paris publia le 7 octobre 2020 une section du livre écrite par Johanna Copans ayant comme sujet « La banlieue de Renaud : voyage au bout de la zone ». En voici quelques extraits : 

Au fil de ses albums, Renaud esquisse le paysage d’une banlieue grise et poétique. Toute une galerie de personnages s’y croisent et dialoguent avec l’imaginaire de la ville périphérique.

Dès la fin des années 1970 , Renaud invente «  son  » paysage, une « zone », qui trouve ses lettres de noblesse dans ses chansons. On sait à quel point la banlieue occupera une place importante dans son répertoire, et aussi comment le chanteur mettra en scène mieux que quiconque la ville, son béton, jusqu’à transformer sa création. Soucieux de ne pas se soumettre au malentendu qui l’assimile à un fils de bourgeois portant le blouson de cuir noir, Renaud a su démystifier son personnage de «  loubard  » dans « Peau aime », et il met à l’honneur dans de nombreux albums ce lieu mis au ban, la banlieue. Le paysage urbain périphérique, chez lui, décrypte avec humour les antithèses sociales. On trouve alors dans les chansons des marginaux. Ce sont même, dans cet univers triste et déprécié, marqué par la grisaille, le béton, le bitume, les personnages privilégiés, et sans doute les plus sensibles, de l’univers de Renaud ; ceux qui nous touchent et que l’on reconnaît. Le héros des « Charognards » a vécu à Sarcelles, « crève aux Champs-Élysées », tandis que celui d’«  Adieu minette  » rappelle que la désolation de La Courneuve s’opposera toujours à Neuilly : « À La Courneuve, y a pas d’écoles / Y a qu’des prisons et du béton ».

À part la délinquance ou la mort, quelle issue possible ? Les bâtiments des grands ensembles ressemblent à des prisons, décrépits, ils sont pareils à des ghettos physiques dont il devient presque impossible de s’enfuir. C’est pourquoi l’irruption du camp familial des Gitans au pied des HLM peut ressembler à une bouffée d’oxygène dans « Salut manouche  ». Le personnage du Gitan répare l’espace, parce qu’il installe des repères : «  Dès qu’j’ai quinze ans, j’trouve un boulot / Et j’fais comme toi […] / Je laisse les cons dans leur clapier / Et puis j’me barre ». De la même manière, les échappées belles dans « La Tire à Dédé » nous font oublier, le temps d’une chanson, la mort de la banlieue, dans une fugue encore plus poétique que nostalgique. Sinon, on a envie de crever, comme l’Angelo de Pantin dans « Baston », qui a « les poings serrés au fond des poches de son blouson ». La grisaille du lieu définit les identités, et Renaud construit d’extraordinaires portraits sociaux. Dans « Deuxième génération », en 1983 , l’habitant de la zone n’est plus un blouson noir, mais un fils d’immigré kabyle. Pour Slimane, adolescent de quinze ans, déchiré entre un pays où il vit et celui qu’il n’a jamais connu, la marginalisation s’est muée en exclusion. Le keffieh palestinien porte joliment les couleurs de la zone, le malaise et la révolte. L’enfermement est permanent, dans les parkings, les caves, la chambre. Alors monte le désir de mort sur une mélodie étonnamment douce :

J’ai rien à gagner, rien à perdre
Même pas la vie
J’aime que la mort dans cette vie d’merde
J’aime c’qu’est cassé, J’aime c’qu’est détruit
J’aime surtout tout c’qui vous fait peur
La douleur et la nuit

Et enfin, voici quatre articles forts élogieux sur ce livre :

Le livre en entier peut être lu ici !