Ce vendredi 17 décembre sur France 3, le chanteur Bénabar est l’invité de Faustine Bollaert dans La Boîte à secrets. Il évoquera notamment son nouvel album, On lâche pas l’affaire.
Dans quel état d’esprit êtes-vous sorti du tournage de La Boîte à secrets ?
BÉNABAR : J’y suis allé en marchant sur des œufs. Mais grâce à Faustine [Bollaert, ndlr] et à la bonne ambiance qu’il y avait, c’était agréable et très touchant.
Quelles surprises vous a-t-on réservées ?
J’ai revu plein de copains. Il y a aussi une séquence avec Thomas Pesquet, alors qu’il était encore là-haut pour sa mission sur l’ISS. C’est un gars étonnant. Il a à cœur de démontrer que le travail qu’il fait a un sens pour chacun.
Votre dernier album s’intitule On lâche pas l’affaire (Sony). La persévérance fait partie de vos traits de caractère…
Oui, c’est vrai. Hélas pour certains… comme Télérama. Mais déplaire à Télérama, c’est pour moi une qualité. J’ai pris l’habitude de me battre, pour lutter contre ma nature profonde qui est plutôt de voir le mauvais côté des choses.
Pourquoi avoir récemment repris des cours de chant ?
J’avais constaté ces derniers temps que je chantais de moins en moins bien. Pour cet album, j’avais envie de mieux chanter. Il n’y a pas que les textes et l’interprétation qui comptent !
Dans Mascarade, vous évoquez les dangers des réseaux sociaux. Que leur reprochez-vous exactement ?
Je les utilise, mais il faut garder une certaine distance. Les gosses surtout doivent faire attention. Ils s’y perdent parfois.
Vous avez enregistré un duo avec Renaud, Chez les Corses. Ce que vous y dites correspond-il à la réalité ?
Avec Renaud, on se voit beaucoup. J’ai, comme lui, une maison dans le Luberon. Il m’a présenté des amis corses qui ont un restaurant. Et très souvent, on y refait le monde, comme dans la chanson.
Pétersbourg fait référence à la ville russe où vous avez fait votre voyage de noces avec votre épouse Stéphanie. Pourquoi aimez-vous cette ville ?
J’en suis fan parce qu’elle est romantique. Et donc la chanson l’est aussi. Le texte est très «premier degré», comme dans un autre titre de l’album, Monogame. Je me dévoile comme jamais je ne l’aurais fait auparavant. C’est un album simple, qui délivre des émotions. Comme je trompe souvent ma femme en tournée, ces chansons sont comme des cadeaux pour elle. (Rires.) Je plaisante, bien sûr.
Source : Tété Star