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Daphné CAGNARD-BUDIMAN et Louise DELÉPINE.
Modifié le Publié le alika Merouari.
Les deux villes ont inspiré des paroliers de tous horizons. On a mis une pièce dans le jukebox pour vous proposer une sélection de chansons made in Deauville-Trouville. Et promis, pas de chabadabada.
2002. Deauville sans Trintignant
« À Deauville, un dimanche, sous la pluie, sur les planches ». Quelques notes de piano, et la voix très reconnaissable de Vincent Delerm. Le chanteur est passionné de cinéma, c’est donc plutôt logique qu’il s’inspire du film Un homme et une femme dans cette chanson un peu triste qui parle d’un couple qui s’ennuie. Pendant son week-end, une femme pense au film romantique, s’il en est, de Claude Lelouch, et en conclut : « C’est un peu décevant Deauville sans Trintignant. »
1983. La rencontre
Un homme et une femme sur les planches. C’est aussi le thème de La rencontre, chanson interprétée par Maryse, une des voix d’Europe 1 dans les années 80, et Jean-François Maurice. Le nom du compositeur de cette ballade vous est certainement plus familier : il s’agit de Didier Barbelivien. Là encore, on suit un couple qui se souvient de sa première rencontre dans la station balnéaire. « Deux ans déjà… Deauville n’a pas changé. Toi non plus, tu sais… »
1977. Renaud laisse béton Deauville
C’était le Renaud de la grande heure, loubard au cœur tendre, qui préférait frayer avec sa bande de potes plutôt que parader sur les planches. Dans Adieu minette, qui, on le devine, se termine sur une note de cœur brisé, le chanteur au foulard rouge et blouson de cuir explique à la minette en question qu’il n’a pas goûté l’escapade normande. « Tu m’as invité à Deauville, dans ta résidence secondaire, je me suis fait chier comme un débile, dans cette galère dans cette galère ». Ça a le mérite d’être clair, non ?
1991. Deauville
Nous sommes dans les années 90, mais le son fleure bon les années 80 avec C Jérôme. Encore une fois, il faut croire que c’est ce que Deauville inspire aux chanteurs, il est question de couple et de souvenirs, de vieilles cartes postales. « Deauville, je n’ t’ai pas tout dit… Deauville, sans toi aujourd’hui… Deauville, comment vivre ici ? ». Dans cette chanson, on apprend aussi que les marées reviennent « comme un Beatles à Penny Lane. » Original !
Souchon, Fugain…
Alain Souchon dans Y’a de la rumba dans l’air, parle de casinos et de smokings de travers. « Fermés les yeux des grandes filles bleu marine toutes alanguies pour nuits de Chine sur banquette de moleskine des limousines écoutez l’histoire entre Trouville et Dinard d’un long baiser fini, c’est trop tard. » Entre la Normandie et la Bretagne, en chanson, il n’y a qu’un pas.
Dans Balade en Bugatti, en 1970, Michel Fugain est plutôt content de mettre un certain temps à relier Paris à Deauville. « Viens je t’emmène avec moi, en balade. Tu laisses tout on s’en va, en balade. Ma Bugatti sport de 1930 n’attend plus que toi. Crois-moi, tu seras contente. Paris-Deauville en quatre heures, c’est extra ! »
2004. Michal sous les parasols
Vous ne vous souvenez plus de Michal ? Mais si, c’est lui qui « a volé, a volé, a volé l’orange du marchand » au sein de la Star Ac 3. Ceci dit, vous êtes sûrement passés à côté de son single promo sobrement intitulé Deauville. Le rythme lascif alterne avec des jeux de mots à couper le souffle. La preuve ? « Je te prends porte d’Issy, la mer c’est par là » … On vous laisse sur cette trouvaille.
Les ovnis
Une chanson du groupe suédois Venus & the Octopus s’intitule Trouville-sur-Mer, mais on vous avoue qu’on n’a toujours pas vraiment compris pourquoi.
Source : Ouest-France