OK !
N° 146, 30 octobre au 5 novembre 1978
Il chantait « Ma gonzesse » l’autre soir au « Paradis Latin », où la maison de disques Polydor organisait sa Convention annuelle. Et toute l’assistance a pu remarquer que « la gonzesse» de Renaud était dans la salle. Entre deux couplets, en effet, il ne put s’empêcher de se glisser entre les tables, de s’approcher d’une ravissante jeune fille blonde et de lui murmurer : « Je t’aime ». Celle-ci, le regard pétillant de joie, lui souriait.
Un tendre ballet
Puis, après avoir achevé l’interprétation de sa chanson, il vint s’installer à côté de celle qui ne l’avait pas quitté des yeux depuis qu’il était monté sur scène et l’enlaça tendrement. Ce fut alors (nos photos le démontrent) un véritable ballet de joue à joue et de lèvres à lèvres qui dura pendant plusieurs minutes. Le monde, ce soir-là, ne semblait appartenir qu’à Dominique et Renaud. Deux êtres dont la jeunesse et la rage de vivre éclatent.
Une rose rouge
Ils paraissaient ne pas voir les regards de tous ceux qui étaient attendris et qui avaient été émus lorsque le chanteur, après avoir quitté la scène, offrit à sa fiancée une rose rouge en gage d’amour. « Ma gonzesse », Renaud l’a dédiée à Dominique. Et pour lui prouver qu’il l’aimerait encore très long temps, il s’est fait tatouer sur le bras droit un cœur au-dessus duquel il a fait graver le prénom de celle qu’il aime. Renaud et Dominique, c’est vraiment un grand frisson d’amour qui sera éternel ! Un frisson qui ne fera jamais dire à Renaud : « Je laisse béton Dominique ».
Source : OK !