Grand Corps Malade : « Nous vivons tous les mêmes émotions »

Le Républicain Lorrain

Il déploiera ses « elles » le 3 décembre au Galaxie d’Amnéville et le 23 janvier 2022 au Zénith de Nancy. Pour l’album « Mesdames », Grand Corps Malade a accordé sa musique et sa sensibilité au féminin pluriel.

Par Paul-Marie PERNET – 14 novembre 2021 à 07:00 | mis à jour hier à 11:45

« Le plus beau compliment, pour moi », confie Grand Corps Malade, « c’est quand je sens que les gens ont été touchés par mes paroles comme si c’était les leurs ». Photo RL /Pierre HECKLER

CONFINEMENT. « C‘était une période exceptionnelle, au sens premier du terme, qu’on ne revivra, je l’espère, jamais. Ce huis clos pendant deux mois avec ma femme et mes deux enfants a forcément été quelque chose d’étrange. Même si on a été privés de liberté, on a eu de très beaux moments en famille ».

ÉDOUARD BAER. « J’ai effectivement été, début 2006, juste avant la sortie de mon premier album. sur la scène de la Cigale pour son spectacle, La Folle et Véritable Vie de Luigi Prizzoti. C’est une expérience que je n’ai jamais revécue. J’ai découvert l’ambiance d’une troupe de théâtre, conduite par le génial Édouard Baer. Il y avait une folie absolue, j’en regarde un très bon souvenir  ».

INSPIRATION. « J’enregistre sur le téléphone, que je sois dans la rue ou dans un café, dès qu’une idée surgit pour ne pas l’oublier. Le plus beau compliment, pour moi, c’est quand je sens que les gens ont été touchés par mes paroles comme si c‘était les leurs. Nous vivons tous les mêmes émotions ».

RENAUD. « Il a été un coup de cœur absolu parce qu’il a bercé mon enfance, on l’écoutait en famille pendant nos trajets en voiture. J‘ai eu la chance très vite d’aller le voir en concert. J’avais vraiment l’impression de me retrouver dans ces paroles ».

MUSIQUE. « Je cherche des mélodies qui vont mettre mes mots en valeur. Ibrahim Maalouf, pour « Funambule », avait par exemple composé la musique sur mesure à partir de mes textes alors que pour « Mesdames », mon dernier album, j’ai demandé à Quentin Mosimann, qui m’accompagnera d’ailleurs en tournée, de me proposer des musiques pour être un peu bousculé dans mes petites habitudes d’écriture ».

CAMILLE LELLOUCHE. « On a senti très vite que « Mais je t’aime » avait quelque chose de particulier même si on ne pouvait pas imaginer son succès. Une émotion qui se dégageait de cette chanson, une magie et une alchimie entre les paroles et nos voix. Mais on ne pouvait pas s‘attendre à tel un raz-de-marée, près de 100 millions de vues sur YouTube. Des centaines et des centaines de reprises sur les réseaux sociaux. Et la Victoire de la musique de la Chanson de l’année ».

  

Source : Le Républicain Lorrain