Au lendemain du scandale provoqué par un post de Vianney sur le procès des viols de Mazan, c’est Renaud qui partage sa pensée.
Résumé
→ Renaud apporte son soutien à Gisèle Pélicot. |
Au lendemain de la fermeture du compte X de Vianney, pris d’assaut par les haters, son récent collaborateur (sur « Maintenant »), idole de plusieurs générations, prend la parole. Renaud s’exprime à son tour sur l’affaire des viols de Mazan.
Via le compte de sa fille, Lolita Séchan, le chanteur de « Mistral Gagnant » a laissé un long message, en story Instagram.
Renaud apporte son soutien
Face au tollé qu’avait fait Vianney, il y a quelques jours, on dirait que Renaud a pesé chaque mot. Le jeune chanteur était accusé de se faire de la publicité sur ce terrible drame. Son aîné a ainsi écrit avec des pincettes : « Je ne sais pas si c’est juste de prendre la parole en tant qu’homme aujourd’hui et j’espère que le faire ne portera pas préjudice à cette cause… »
Et d’ajouter : « …mais je souhaite apporter mon soutien total ainsi que mon admiration à Gisèle Pelicot dont la vie me bouleverse ».
Un message que Renaud laisse à celle qui est aujourd’hui âgée de 72 ans. Pendant des années, Gisèle Pélicot a été droguée et violée par une cinquantaine d’hommes, sous la supervision de son mari. Il fait aujourd’hui face à la justice, à Avignon, après plus de trois ans en prison.
Renaud a confié concernant ce procès historique de la soumission chimique : « J’espère de tout mon cœur que le courage d’avoir demandé des audiences publiques fera enfin bouger cette société patriarcale, et nous les mecs, quant aux violences faites aux femmes et aux enfants ».
Un artiste qui a une voix
Artiste engagé depuis toujours, il s’est aussi adressé aux pouvoirs publics. L’interprète de « Miss Maggie » a en effet jugé qu’ils avaient un rôle à tenir.
Il a, pour finir, jugé : « Il serait temps aussi que le gouvernement prenne ses responsabilités et s’engage concrètement dans cette lutte ». Et le jeune marié de signer son message, tout simplement par son prénom, Renaud.
Écrit par Anna Simone
Source : Public