LE MONDE | • Mis à jour le
Ils n’ont jamais vu la pluie Ils ne savent même plus sourire Il n’y a même plus de larmes dans leurs yeux si grands. Les enfants d’Ethiopie embarqués sur un navire qui n’a plus ni voiles ni rames attendent le vent. Loin du cœur et loin des yeux de nos villes, de nos banlieues l’Ethiopie meurt peu à peu. Rien qu’une chanson pour eux Pour ne plus fermer les yeux C’est beaucoup et c’est bien peu Mais à chaque enfant qui tombe qui meurt loin de l’Occident Notre ciel devient plus sombre Et notre avenir moins grand (…) Donnons-leur des lendemains.
En échange de rien Donnons-leur la vie Seulement la vie (…)
Source : Le Monde