2006 © 20 minutes
Publié le 05/10/2006 à 00h00 • Mis à jour le 05/10/2006 à 01h12
• Quand la presse laisse le dernier Renaud Rouge sang « au vestiaire » (Télérama) et flingue son « rock balourd » (Le Monde), le seul bémol à la télévision émane… des pubs de la maison de disques du chanteur ! Dans ces spots, Renaud, armé d’un pistol…
Quand la presse laisse le dernier Renaud Rouge sang « au vestiaire » (Télérama) et flingue son « rock balourd » (Le Monde), le seul bémol à la télévision émane… des pubs de la maison de disques du chanteur ! Dans ces spots, Renaud, armé d’un pistolet, contraint Vincent Delerm à vanter son album.
Autodérision très marketée car sur les plateaux, pas question d’égratigner la production pourtant usée du peroxydé : ce week-end sur la Deux, il fut fêté dans « On n’est pas couché » et « Chanter la vie ». Demain, « Le grand journal » de Canal+ les imitera sûrement. Les programmateurs télé revendiquent pourtant leur libre arbitre. « Je ne passe que ce que j’aime », plaide Stéphane Saunier, en charge de « La musicale » de Canal+. Pour Yves Bigot, ex-critique et patron de la RTBF belge, « ce sont les majors qui empêchent tout blâme ». En 2005, 12 % des spots de M6 ont été achetés par Universal, Sony et autres mammouths du disque. Une addition de 120 millions d’euros.
R. B.