Laurent Ruquier : ce gros moment de solitude vécu sur France Inter à cause du chanteur Renaud (ZAPTV)

Laurent Ruquier a repris le flambeau des Grosses Têtes. Le présentateur a été candidat dans l’émission Les Traîtres, et a accepté de redevenir enquêteur dans la nouvelle saison de Mask Singer. Un agenda chargé pour celui qui se qualifie plutôt de « timide » de son propre aveu. Ce soir, sur le plateau de C à vous, il explique avoir « toujours peur d’embêter les autres ». Ces confidences sont également à retrouver dans l’ouvrage Ruquier, vies secrètes. Ce personnage de radio et de télé se livre notamment sur sa vie de famille.

Une « famille de taiseux ». Aujourd’hui encore, Laurent Ruquier garde le souvenir d’une phrase choquante prononcée par sa mère à son encontre. D’année en année, il a réussi à se créer sa propre « bande ». Sa carrière l’a notamment amené à côtoyer France 2, France Inter, Europe 1 ou encore RTL. Sur le plateau de C à vous, il est revenu sur « l’une des raisons » qui l’ont poussé à quitter France Inter à la fin des années 90.

Pourquoi le chanteur Renaud a-t-il mis Laurent Ruquier dans l’embarras ?

« Renaud devait être invité, au moment où il a fait un album Ch’ti, dans le Nord, et on fait [le] déplacement », explique-t-il. Il s’agit de l’opus Renaud cante el’ Nord, le 10e album studio du chanteur, sorti en 1993. « Évidemment, tout le public de France Inter attend Renaud. Pas de bol, la veille, il annule ! » raconte l’ex-compagnon d’Hugo Manos. Il a alors fallu trouver « au dernier moment » une personne volontaire pour remplacer Renaud… et c’est tombé sur le chanteur Frédéric François. « Mais faut présenter Frédéric François aux auditeurs de France Inter… » ; et au public de Renaud, comme le souligne justement Laurent Baffie, également invité de C à vous.

Laurent Ruquier et ses collègues de France Inter avaient alors écrit des portraits « durs » de Frédéric François pour l’émission. Mais quelque chose ne collait pas aux valeurs de Laurent Ruquier. « Moi, ma maman Raymonde était fan de Frédéric François […] Et là, je m’aperçois au fur et à mesure des portraits que le public siffle Frédéric François, il est méchant ». La scène a déstabilisé les journalistes, qui ont alors « rayé des phrases » de leurs textes pour ne pas participer à cette violence. Laurent Ruquier s’était alors senti « en porte-à-faux » entre ses racines et son métier.