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vendredi 19 juillet 2013
André Verchuren, le roi de l’accordéon a disparu. Cet article lui rend un hommage indirect en évoquant l’époque des Années folles où le piano à bretelles était vénéré. Un Français a remporté l’étape le 18 juillet. Sachez justement qu’un certain Perchicot, chanteur des années 20 fut d’abord un grand champion cycliste. On se moque de l’optimisme béat du président Hollande ? Sachez encore que ce même interprète des années 20 en fit autant à propos du sourire du président Gaston Doumergue. Enfin, les chansons des années 20, c’est démodé ? Renaud les reprend pourtant. Voilà le menu (incomplet), lecteur ! A toi de suivre ou pas…
Lecteur, je répondrai à ta curiosité suscitée par les questions posées en guise de mise en bouche dans cet article qui couvre les années 1926 – 1929. Mais, avant , un petit coup de Renaud !
Le chanteur Renaud reprend ici un air de 1928 , La jeune fille du métro (ou « Idylle souterraine »). La musique est de Gaston Gaboroche. Les paroles sont très osées et les effets très drôles ! Ce qui explique que beaucoup d’amateurs reprennent encore cette vieille chanson aujourd’hui. On s’attend à tout moment à une rime scabreuse mais non : honni soit qui mal y pense…
Renaud avait déjà repris « Du gris » (1920), « La java » (1922), « La butte rouge » (1922).
Le joueur d’accordéon, icône des Années Folles
Elles sont nombreuses, les chansons, à dire leur passion pour l’accordéon, nombreuses les femmes à succomber aux accordéonistes. Des preuves ?
Si l’instrument est honoré, il peut aussi être le témoin de drames. Voici une chanson tragique sur l’amour de l’accordéon en 1928, alors que Verchuren n’avait que huit ans : La chanson de l’accordéon 1928 de Groffe et Evrard. Interprète Germaine Lix. Ici, par Berthe Sylva. « Quand il joue d’laccordéon » (par Fréhel) de la même est au contraire une chanson gaie, chantée par Andrée Turcy : « Je tombais en pâmoison quand il jouait d’laccordéon… » La « Valse des costauds » dit tout simplement « Y a un fameux accordéon qui vous sert de ces variations à faire pâmer les gigolettes. Ecoutez-moi si c’est chouette… » C’est la valse des costauds 1927, valse musette. Alors, c’est dit. A cette époque, l’accordéon faisait se pâmer les gigolettes !
Adieu André, « tombeur de gigolettes ! »
Le cyclisme dans la chanson de ces années-là
Perchicot est un ancien champion cycliste. Il s’est reconverti dans la chanson suite à une blessure de guerre. Amer, il ne cesse de s’en prendre à Doumergue : « dîtes-moi Doumergue « . Mais il va parfois loin : il interprète la chanson « Rebecca » de Georgius sur un ton antisémite. Voici l’originale noce à Rébecca -1927- de et par Georgius qui provoquait très fort mais sans mauvais sentiment. A écouter aussi, de Perchicot, la franchouillard et cocardière chanson la chanson française 1928. Une des préférées du père chicot. Je plaisante. Assez inégal, Perchicot interprète aussi « C’est une chemise rose » et « Elle a perdu son pantalon » en 1927.
Tout autour du Vel’d’Hiv’ (ou « le refrain des six jours »), de Georgel (1929) rend hommage au cyclisme sur piste sans se douter que ce lieu de saine activité sportive sera des années plus tard un lieu de drame épouvantable.
La lente et laborieuse intégration du jazz en France
Alors qu’à New York, le jazz se répand, Paris en reste au fox-trot. Le jazz ne s’introduit en France qu’en plusieurs temps. Dans les premières années du siècle sous la forme du « cake walk ». Puis avec le fox-trot popularisé par Gaby Deslys aux lendemains de la Grande Guerre. Mais ce n’est pas du jazz dans le sens où l’on entend aujourd’hui. Le jazz définit alors ce qui est nouveau et exotique, originaire des Etats-Unis ainsi que la musique des formations musicales comportant une batterie. Et pourtant les revues parisiennes affichent le mot « jazz » un peu partout. Un mot raccoleur mais qui ne correspond pas à la réalité.
Ce n’est qu’avec le charleston que le jazz fait sa véritable entrée. C’est un mouvement de danse qui dépasse le cadre de la chanson. Jacky apprend le charleston 1926 paroles Georgius, musique Trémolo, interprète Georgius.
Le compositeur Maurice Yvain est le premier à introduire le jazz dans la chanson française. On lui doit des titres connus comme « Mon homme », « Pouet-pouet », « En douce », « Là-haut », « Pas sur la bouche », « Quand on s’promène au bord de l’eau ».
La place importante des danses à la mode dans la chanson
De nombreux titres de chanson incluent un nom de danse et, bien sûr, bien plus de chansons encore évoquent la danse dans leurs paroles. Pour en rester aux titres, voici quelques exemples :
La java de Doudoune 1928 par Mistinguett et Jean Gabin. « Tango d’adieu », chantent Mary Ketty puis Berthe Sylva. Mais comment dire adieu au tango qui est partout ! Comme le chante de façon satirique Alibert : Y avait un thé-tango en 1927 : même en Bretagne dans un petit hameau près de Landerneau, le parisien ne trouve pas la paix et tombe sur des négros dansants et sur Radiola. Radiola fut la première radio privée à émettre. Son animateur fut surnommé Radiolo. Quant au tango, il fait un carton. Tango des roses 1929 Vorelli. (ici Robert Marino), Le tango du chat (musique Vincent Scotto et Léon Raiter) par Léon Raiter (ici Georgette Plana), Le tango de Lola, (musique de Vincent Scotto encore), interprète Berthe Sylva (ici Interprète masculin non identifié et … un son médiocre ! ).
C’est le toulousain Charles Romuald Gardes – plus connnu sous le nom de Carlos Gardel – qui donna ses lettres de noblesse au tango.
La vieille valse est encore en usage, mais sous la forme valse-musette : La valse des coups d’pied au…boum !, 1926, par Fréhel et sa copine La Fréda. La vrai de vrai par Fréhel
Et pour finir, sans néanmoins tout citer, « le black-botton », chanson de 1926 de la revue « Palace aux femmes ». Qu’est-ce que le black botton : voir ici comment cela se dansait !
Le cinéma vient concurrencer l’opérette
Le cinéma devient parlant et, par conséquent, chantant. Les opérettes deviennent aussi des films. Ainsi Georges Milton dans La fille du bédouin en 1927 (la caravane), une opérette et un film du même nom « Comte Obligado ! ») musique Raoul Moretti. Extrait du film. « Un p’tit bout d’femme qui danse le charleston » (192) est aussi de l’opérette et du film « Comte Obligado ! »
Pareil avec Les artichauts 1927 fox-trot (de l’opérette et du film « Comte Obligado ! ») : version film. Ou encore « Le Français moyen » en 1929 de l’opérette et du film « Arthur ».
En 1928, Maurice Chevalier part faire carrière aux Etats-unis, pour y chanter « Ma Louise » en anglais avec un accent français abominable. Ma Louise est reprise dans le film « La chanson de Paris ». Des vedettes étrangères affluent aussi sur le sol français.
Autres exemples : La chanson Où est-il donc ? de Georgel en 1926 sera uiilisée par Fréhel dans le film « Pépé le Moko » (musique Vincent Scotto). « Quand je danse avec lui » – 1929 – est utilisée dans le film « Chiqué » : interprète Marie Dubas, ici par Charlotte Dauvia. « L’amour est un oiseau rebelle (ou « je ne suis pas très exigeante ») de 1926 est tiré de la comédie musicale pour le film « Passionnément ».
Le chapeau neuf 1927 (utilisée en 1931 dans le film « Papa sans le savoir ») paroles et musique Noël-Noël. Madame Arthur 1927 (utilisée dans le film « french cancan ») musique Yvette Guilbert interprète idem. Meilleur son ici. La route est belle 1929 (du film du même nom) interprète Anfré Baugé.
Mais le cinéma n’est pas un danger pour Albert Willemetz (1871 – 1964), le maître de l’opérette, le prolifique parolier qui composa (souvent « sur mesure ») plus de 3 000 chansons. Comme : Mon homme, Valentine, Dans la vie faut pas s’en faire, Sous les palétuviers, Ramona, Est-ce que je te demande, Ah si vous connaissiez ma poule, Amusez-vous, Félicie aussi, etc.
Mais l’opérette survit bien
– 1926 – « J’ai un amoureux dans la salle » de la revue « Palace aux femmes. « Certains soirs » de la revue « ça c’est Paris ! », « ça n’est pas fini », valse de la revue « Montmartre aux nues ». La dernière valse (les feuilles tombent) du spectacle « une revue » : France Duval. « Joséphine » de la revue « la folie du jour », interprète Dorville. « Thé pour deux » (adapté de l’anglais) de l’opérette « No ! no ! Nanette ! «
– 1927 – L’opérette « Rose-Marie » produit des airs connus : Oh ! ma Rose Marie, « Chant indien » un fox-trot traduit de l’anglais que l’on peut écouter ici, la version de Paulette Merval avec son mari Marcel Merkès, en 1947.
Ah ! les fraises et les framboises (ici reprise par Les Charlots) est une vieille chanson utilisée dans la pièce « La petite grue du cinquième ». « Alleluia ! », fox-trot de l’opérette « Hit the deck ». 1928, aux Folies Bergères, la grande revue s’appelle « La Grande Folie » : Les rêves sont des bulles de savon. L’opérette « Lulu » : « Charmaine ». « Un p’tit quelque chose ».
– 1928 – « Coup de roulis », opérette sur des paroles de Willemetz et une musique d’André Messager : chansons « c’est un coup de roulis », Duo du roulis , En amour, il n’est pas de grade, une marche. Quand on n’a pas le pied marin.
Revue « Tout Paris » : chansons Ramona, valse-boston sur des paroles adaptées par Willemetz. Patrick Bruel a repris en 2002. Dans les magasins, 1928 trio bouffe, « Mary Anne », fox -trot.
– Autres revues et opérettes : « Minuit, place Pigalle », marche de l’opérette moderne « L’Orloff interprète André Baugé, J’ai toujours cru qu’un baiser.1928 de l’opérette romantique « Paganini » interprète André Baugé. Ici par Robert Massard. Henri, pourquoi n’aimes-tu pas les femmes ? 1929 (de l’opérette « Louis XIV » rebaptisée « On cherche un roi » pour la reprise de 1945) musique Philippe Parès et G.Van Parys interprète Dranem. « Je m’appelle Flossie » 1929 (de l’opérette « Flossie ») interprète Jacqueline Francell. « Séduction » 1929 valse-boston de l’opérette « Mariska » interprète Valiès.
De grands interprètes
En 1928, Berthe Sylva début avec « Les Roses blanches ». Elle enchaîne les succès : La voix de maman en 1929, Adieu Paris (ou « La mort du vieux fêtard ») la même année. C’est un air très connu.
Marie Dubas
Elle connaîtra des problèmes de cordes vocales et n’aura pas la carrière de chanteuse qu’elle était en droit d’espérer. Lise 1927 – Pedro ! 1927 – « L’amour est un jeu » (quand y’en a pour deux) 1927 java (de l’opérette « La petite dame du train bleu »). Déjà 1928 de la revue « En pleine jeunesse ». « Quand la dame« date de 1928 mais Marie Dubas ne l’interprétera qu’en 1931. C’est si bon quand c’est défendu 1929 : fox-trot
Yvette Guilbert chante « Les rêves sont des bulles de savon ». Coïncidence : Georgia Graves réalise une chorégraphie avec un ballon. Le nom de son numéro est « Bulles de savon ». Les rêves des Années Folles étaient bien des bulles de savon que l’Histoire allait faire éclater…Quand on vous aime comme ça 1927 musique et interprète Yvette Guilbert.
Damia
Elle qui a commencé sa carrière en 1911, continue d’avoir du succès mais certains se moquent de ses accents dramatiques exagérés. Dis-moi pouquoi 1926. Version 1950 en public. J’ai l’cafard 1926. Il a les bras r’tournés 1927 valse musette (utilisée dans la revue « Gigolette Revue »). L’obsédé 1927 interprète Damia. Interprète indéterminée. La rue de la joie 1927. J’ai peur 1928. Ne dis rien (Worryin’) 1928 valse : par H.Salvador. La chaîne 1928
En 1929, Vorelli se produit à Bobino. Griserie 1927 valse par Vorelli.
Le chanteur satirique Rip est servi par l’interprète Jane Aubert, laquelle chante en 1927 « Place Blanche et Sur la butte , un paso doble, dans la revue « Paris aux étoiles ».
Georgius le provocateur
Il ouvre la voie, avec le piéton – 1929 – aux écolos et aux adversaires des dangers automobiles. Un précurseur ! Autres chansons de ces années : Un flirt et puis c’est tout, 1929 fox-trot, Les vaches et les cochons, c’est un chicandier 1928, Le genre de la maison1928, Il ne faut pas qu’une femme entende des choses comme ça, Les moins de cent ans1929
Georges Milton
Outre la très célèbre Pouèt ! Pouèt ! – 1929 – (de l’opérette « Elle est à vous »), le chansonnier présente sa solution aux problèmes de chemins de fer que l’époque connaissait déjà : Si j’étais chef de gare 1929 fox one-step (de l’opérette « Kadubec »). Autres : J’t’emmène à la campagne 1926 (de l’opérette « Un bon garçon »), Si vous connaissiez papa – 1928 – de l’opérette « Yes » musique Maurice Yvain interprète Georgé.
Fréhel après son retour
Musette 1926 valse, Comme un moineau 1927, Dans une guinguette 1928, Toute seule1928, Il n’est pas du milieu 1928 fox-trot, A Paris la nuit (Dans la rue de Lappe) 1929 valse musette.
Gaston Ouvrard, comique troupier comme son père
Son p’tit Tom-Pouce 1928 , paroles et musique de Gaston Ouvrard, Ah ! les noces 1928 musique Gaston Ouvrard :
Georgel
« Les pantins » (fox-trot), « Sans un » (1927), « Tu sais si bien parler aux hommes » (1928) qui fait écho à la chanson « tu sais si bien parler aux femmes », une chanson-blues interprétée par Germaine Lix la même année. La java de Cézigue 1927 interprète Georgel. Ici par Edith Piaf
Mistinguett
De la revue « ça c’est Paris » – 1926 – « Il m’a vue nue » , « ça c’est Paris ». De la revue « Paris qui tourne » : « Tout ça c’est pour vous », 1928 paroles Mistinguet et Didier Gold, « On m’suit » paroles Mistinguett et Léo Lelièvre fils : par Maria de Rossi.
De la revue « Paris Miss » 1929 : C’est tout c’que j’ai 1929, Moineau de Paris, Gosse de Paris (je suis né dans l’faubourg Saint-Denis).
Autres : Parisette 1928, » Rita « 1929
Maurice Chevalier
Chacun son truc 1926 charleston, Mais où est ma Zouzou ? 1926 (adapté de l’anglais), « Moi j’fais mes coups en d’ssous » 1926, Dites-moi ma mère 1927 ici par Antoine, Moi-z-et-elle1927, Ma régulière 1927 (de la revue « Les ailes de Paris ») version parodique, par Fred Gouin, Quand on revient (« Wann und wo ») 1927, Marguerite 1927, Sans avoir l’air d’y toucher 1927, Je ne dis pas non 1926 ici par Gabin, Mon coeur 1926 : scottish espagnole, ça m’est égal 1928, on n’ma jamais parlé comme ça 1928.
Dranem
Je suis aimé 1929, L’homme 1927 interprète Dranem
Juke box 1926 – 1929
Montel : elle était souriante 1929 / André Chabro : délire 1929 / Polaire : le train du rêve1929 Dorville : Palmyre 1929 / Eugénie BUFFET chante » La sérénade du pavé » (1929) / Mariage mondain par Noël-Noël (1929) / René Koval : On cherche un idéal 1928 / Malloire : séduction 1928 / Arletty : moi je cherche un emploi 1928 / Edmond Roze : trop p’tit trop grand 1928 / Le raccomodeur de faïence 1927 / Attends 1926 Lucienne Boyer / Chantez, chantez, grand-mère ! 1926 gavotte / Elle ou lui ? 1926 interprète Charpini / Les filles qui la nuit 1926 interprète Lucienne Boyer / Quand le franc vaudra vingt sous 1926 interprète Germaine Lix / Tu m’as possédée par surprise 1926 Gaby Montbreuse / J’m’embrouille 1927 musique et interprète Yvette Guilbert / A la dérive 1929 / Pour acheter l’entrecôte 1927 paroles et interprète Robert Goupil, par Les Frères Jacques / Il a une belle auto, Toto 1928 musique Van Parys et Philippe Parès interprète Fernand Gravey / Vous n’avez que moi (« my blue heaven ») 1928 / Quand refleuriront les lilas blancs (« Wenn der weisse Flieder wieder blüht ») 1929 / Dans la fumée 1929 interprète Lucienne Boyer / Parle-moi, tango Lucienne Boyer / Jalousie 1929 interprète tango tzigane par Henri Salvador / Ce n’est que votre main madame 1929 : adapté de l’anglais interprète André baugé / Mimosette 1929 (Jolie brunette) fox-trot
Liste de chansons des années 1926 – 1929 sans liens audios trouvés
– Riquita 1926 paroles : Ernest Dumont, musique : Ferdinand-Louis Bénech, interprète : Georgette Plana (1967)
– As-tu vu ? 1926 (ou « Alfred ») one-step, interprète Alibert
– Dinah (Daïnah) 1926 interprète Saint-Granier, Joséphine Baker (en anglais)
– Heureux tous les deux 1926 interprètes Loulou Hégoburu et Félix Oudard
– Jenny 1926 one-step interprète Jenny Golder
– Rien que vous 1926 (adapté de l’anglais)
– La tournante 1929 valse interprète Alibert
– En l’an 2000 1927 musique Vincent Scotto interprète Alibert
– A Sorrente un soir 1927 mélodie-valse napolitaine interprète Yvonne Esther
– C’est un prétentieux 1927 java interprète Jane Pierly
– Célosa (si je pouvais n’avoir plus d’yeux) 1927 habanera interprète Bervyl, Charco
– Y a des soirs 1927 paroles et musique Jean Lenoir interprète Germaine Lix
– J’suis content, content 1927 interprète Bach
– Lindbergh est arrivé 1927 sur l’air « Le trompettte en bois » de Scotto. Paroles Jules Hubert
– Tu m’fais rire ! 1927 musique Vincent Scotto interprète Cora Madou
– Les violettes 1927 paroles et interprète René de Buxeuil
– Constantinople 1928 (de la revue « La beauté de Paris » interprète M.henry. Paroles
– L’âme des poupées 1928 paroles, musique et interprétation René de Buxeuil
– Miralda 1928 interprète fox-trot Andrée Turcy
– Mississippi (Ol’ man river) 1928 de la comédie musicale « Show boat paroles adaptées par Lucien Boyer interprète Harvey-White, Thierry Le Luron (1973)
– La prière des petits gueux 1928 interprète Mary Ketty, Berthe Sylva (1932)
– Si je ne t’avais pas connu 1928 interprète Yvonne George
-La mélodie de Broadway 1929 interprète Max Rogé
– C’est un petit nid 1929 mélodie-fox interprète Max Trébor
– Adieu 1929 : sur les motifs du célèbre tango argentin « Adios muchachos ! »
– Mon petit ! 1929 (sonny boy)
Conclusion
L’année 1926 est marquée par la disparition de Louis (ou Ferdinand) Benech, l’auteur de grands succès comme « Nuits de Chine », « Riquita », « Dans les jardins de l’Alambra », « La femme aux bijoux », « L’hirondelle du faubourg »…L’année 1929 marque l’entrée dans la Grande Dépression, c’est la fin de l’insouciance des Années Folles, une période qui aura été riche en chansons témoins de leur époque.
Source : AgoraVox