Les impôts (paroles)

Il s’agit d’une reprise humoristique de la chanson « Les bobos » par Guillaume Ibot. Rebaptisée « Les impôts », sur un texte de Guillaume Ibos, cette parodie fut mise en ligne le 2 décembre 2022 :

Sujet qui revient chaque année et qui provoque toujours une certaine injustice… surtout quand on voit l’incapacité de ceux qu’on paye à changer les choses…

Alors un peu d’humour ça fait pas de mal, avec Renaud pour parler des impôts… de chambre.

Les impôts

Ils nous arrivent avant Noël
Quand tu recomptes tes centimes
L’écueil se ramasse à la pelle
Dans l’enveloppe avec la frime

Ils sont toujours pour les mêmes classes
Pas les prolos, plus les ricos
La vache à lait jamais n’coasse
Trayons le pis jusqu’à voir l’eau

La boite aux lettres est aux abois
Le prozac en guise d’apéro
Plus d’inquiétude pour le repas
Je suis la dinde farcie d’pruneaux

Les impôts
Les impôts
Les impôts
Les impôts

Le droit de vivre est prélevé
Dans ton rev’nu ou dans ton loft
Tant mieux on taxe plus la télé
Pour voir défiler des fantoches

De toutes ces valeurs ajoutées
Qui font aller clopin-clopant
Qui chaque année ne cessent d’augmenter
Pour payer trop d’incompétents

Et ils permettent de temps en temps
De rénover les vieux linteaux
De leurs bureaux de charlatan
D’où ils voient voler les oiseaux

Les impôts
Les impôts
Les impôts
Les impôts

Le « quoi qu’il en coûte » c’est marrant
Le Père-Noël n’existant pas
C’est pour taire les manifestants
Et se retaper un mandat

Le culot au corps chevillé
À défaut d’avoir du talent
Vendra des livres à la rentrée
La T.V.A en double paiement

Des fois, j’t’avoue, j’ai la nausée
Quand on sait qu’on payer ces blaireaux
Car avec ce qui est cotisé
Ça n’devrait pas être le zoo

Les impôts
Les impôts
Les impôts
Les impôts

Comment veux-tu qu’on ait envie
De s’faire ponctionner volontiers
Quand Cahuzac et Balkany
Ont plus d’casseroles que chez Chartier

Et ce n’sont par les seuls buvards
Qui sont au chaud tout bien planqués
D’autres coqs sont bien plus bavards
Quand ils couvent l’œuf de Fabergé

Quand ils sentent tourner l’aïoli
Ils se transforment en gobi nain
Même le filet, pas assez p’tit
Laisse s’échapper tous les requins

Les impôts
Les impôts
Les impôts
Les impôts

La première dame se fera belle
Son mari sur mer, en moto
La salle des fêtes sera nickel
Ils vont même rach’ter des tableaux

Et quand on les voit défiler
Le visage froid bien qu’en doudoune
En nous prenant plus con qu’on est
Avec au doigt le Youkounkoun

Ils se régalent de langoustines
Avec leur chef, roi des bobos
En col roulé pour la vitrine
Heureux comme des poissons dans l’eau

Les impôts
Les impôts
Les impôts
Les impôts

Heureux comme un poisson dans l’eau mais heu… dans l’eau du Ricard, bien sûr
Car sans rien ça n’a pas d’goût
Hein
En puis en plus ça rouille… hein ça rouille l’eau tout seul
Mais à boire avec modération hein !
Qui ça ? Ben, modération !
J’connais pas ! Ah bon ? Tu devrais !

Les impôts
     Ah oui ?

Les impôts
     Et ça coûte cher ? Oulala oui !

Les impôts
     Mais y’en a tant ?

     Oh oui… Ta Ta Taaaaaan
Les impôts
Les impôts
Les impôts
Les impôts… de chambre