Les instants intimes du premier rendez-vous avec Patrick Bruel

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La Dépêche du Midi

Il y a tout juste un an, les chanteurs Patrick Bruel et Renaud culminaient en tête des ventes d’albums, le premier avec «Entre deux», le second avec «Boucan d’enfer». Ces deux têtes d’affiches se retrouvent maintenant sur la scène de Castres à trois jours d’intervalle. Bravo pour la programmation.

Hier soir donc, Patrick Bruel a ouvert le bal devant trois mille personnes au moins rassemblées au stade Pierre Antoine. Un public de fidèles arrivé très tôt pour un concert qui n’aura finalement débuté qu’à 21h30, au moment même où tombait la nuit.

Trois mille spectateurs ou plutôt trois mille spectatrices pourrait-on dire tant les femmes, de tous âges d’ailleurs, semblent apprécier un Bruel sous toutes ses coutures.

Ils ou-elles sont venus de tout le Tarn pour assister à la soirée, mais surtout de la région castraise finalement puisque rappelons-le, Bruel s’est produit il y a quelques mois à peine à Albi, sera demain et après-demain à Toulouse et un peu plus tard à Béziers.

Mais l’organisation d’un tel concert à Castres a aussi suscité des vocations plus récentes: «Je ne connais pas son dernier album , mais je suis là aussi parce que c’est super d’avoir droit un concert à Castres.» lâche Sébastien, âgé de 22 ans.

Un concert où il y avait donc de la place pour tous les publics.

Un Bruel toujours généreux et souriant

Costard rayé, les cheveux légèrement gominés, Patrick a rejoint sa scène en traversant le public , foulant à petits pas la pelouse du CO. Une introduction accompagnée par des vivats enthousiastes parmi lesquels on n’a même pas entendu les insupportables «Patriiiick» d’un autre âge.

Un Bruel souriant mais sérieux, toujours généreux, regagnant une scène qui ressemble davantage à un plateau de théâtre. «Bonsoir, a-t-il lâché. C’est l’instant du premier rendez-vous. Mon premier rendez-vous avec vous à Castres. Laissez vous porter, embarquer dans une histoire.»

Et nous voilà en 1932. Partis pour une revue de chansons de «l’entre deux guerres». Cuivres et contrebasse, jeux d’acteurs et ambiance intimiste. La musique est juste. Les éclairages sont doux et le chanteur en pleine forme. Comme de bien entendu.

Jean-Marc GUILBERT.

   

Source : La Dépêche