L’histoire d’une chanson : Mistral Gagnant – Renaud (1985)

Nostalgie

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Mistral Gagnant, retour sur l’histoire d’une chanson que Renaud pensait trop personnelle et sans grand intérêt pour figurer un jour sur un album.

Nous sommes en 1985, Renaud travaille à Los Angeles à son 7e album et compose une chanson destinée à sa fille Lolita, âgée de 5 ans, qui parle de l’insouciance de l’enfance et du temps qui passe.

Les bonbecs de son enfance

La chanson « Mistral Gagnant » tire son nom d’une confiserie d’autrefois qui se présentait sous la forme de petits sachets contenant une poudre sucrée et pétillante que l’on aspirait avec une paille. Renaud parle à sa fille et lui raconte les douceurs et l’insouciance de son enfance déjà révolue :  

« Te parler du bon temps qu’est mort ou qui r’viendra

En serrant dans ma main tes p’tits doigts »« Te raconter surtout les Carambars d’antan… Et les Coco Boers et les vrais roudoudous.. Qui nous coupaient les lèvres et nous niquaient les dents.. Et les Mistral gagnants »

Une chanson qui ne devait pas voir le jour

Renaud appelle sa femme Dominique et lui parle de cette chanson, qu’il juge trop personnelle, voire même sans intérêt pour figurer sur son nouvel album. Qui pourrait s’intéresser à une chanson sur les bonbons de son enfance ? 

Touchée par la sincérité du texte, elle lui dit : « si tu ne mets pas cette chanson sur ton prochain album, je te quitte ». Renaud exaucera le vœu de son épouse et appellera même son 7e album du nom de cette chanson : Mistral Gagnant.

De nombreuses reprises pour la chanson préférée de tous les temps des français

Des artistes se s’y sont pas trompés et « Mistral Gagnant » fera l’objet de nombreuses reprises depuis ces dernières années. Maxime Leforestier, Vanessa Paradis et dernièrement la chanteuse québécoise Coeur de Pirate.

Le public n’est pas en reste, selon un sondage BVA, publié en 2015, « Mistral Gagnant » est la chanson française préférée de tous les temps des Français, devançant « Ne Me quitte pas », de Jacques Brel, et « L’Aigle Noir », de Barbara.

  

Source : Nostalgie