Manifestations à l’occasion des 2.000 jours de captivité d’Ingrid

La Libre

A l’occasion du triste anniversaire jeudi des 2.000 jours de captivité de la Franco-colombienne Ingrid Betancourt, otage des FARC, une trentaine de manifestations seront organisées par les comités de soutien, notamment au Mont Saint-Michel, au Mémorial de la paix à Caen, sur des sommets en Corse et à La Réunion, sur le Parvis des droits de l’Homme à Lille, mais aussi à Bruxelles et près d’Oslo en Norvège.

AP

Publié le 14-08-2007 à 00h00

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A l’occasion du triste anniversaire jeudi des 2.000 jours de captivité de la Franco-colombienne Ingrid Betancourt, otage des FARC, une trentaine de manifestations seront organisées par les comités de soutien, notamment au Mont Saint-Michel, au Mémorial de la paix à Caen, sur des sommets en Corse et à La Réunion, sur le Parvis des droits de l’Homme à Lille, mais aussi à Bruxelles et près d’Oslo en Norvège.

Des drapeaux à l’effigie d’Ingrid Betancourt seront déployés sur une « trentaine » de « points culminants » ou façades de mairies, a précisé mercredi sur France Inter Olivier Rouby, porte-parole de la Fédération internationale des comités Ingrid Betancourt. Dès ce mercredi, ce sera le cas à Saint-Véran (Hautes-Alpes), considérée comme la commune la plus haute d’Europe (2.042m). Le chanteur Renaud devrait planter un drapeau sur le mont Ventoux, a ajouté M. Rouby. Entre le 26 et le 30 août, l’alpiniste Jacques Pirenne devrait faire de même au sommet du Kilimandjaro (5.895m) en Tanzanie, comme il l’avait fait en 2006 sur l’Everest.

« On sait que les FARC ont promis une preuve de vie. Ils ont annoncé aux émissaires français que cette preuve de vie était en route, nous l’attendons depuis janvier », a expliqué Olivier Rouby, rappelant que ces preuves mettaient parfois plus de six mois pour arriver à travers la forêt et divers intermédiaires. La dernière preuve de vie d’Ingrid Betancourt date de 2003.

Saluant les efforts des émissaires français qui sont allés rencontrer des intermédiaires des Forces armées révolutionnaires de Colombie, Olivier Rouby a estimé qu’un « climat de confiance a priori existe aujourd’hui » entre eux et les guérilleros, qui reconnaîtraient, selon lui, « la France, la Suisse et l’Espagne comme médiateurs ».

Opposée à une intervention militaire du gouvernement colombien, la FICIB réclame de longue date « un accord humanitaire négocié entre le gouvernement et la guérilla », qui seul peut donner aux proches des 45 otages des FARC « un espoir de les revoir vivants ».

Ingrid Betancourt, alors candidate à la présidence colombienne, et sa collaboratrice Clara Rojas ont été enlevées le 23 février 2002, en se rendant à San Vincente del Caguan, une commune faisant partie de l’enclave concédée aux FARC dans le cadre des négociations de paix.

  

Source : La Libre