Qui est Cerise, la troisième épouse de Renaud ?

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Ce samedi 4 mai, le chanteur de 71 ans épouse celle qu’il surnomme Cerise, de 27 ans sa cadette. Renaud va lui passer la bague au doigt devant sa bande de potes.

Par Marc Fourny

Renaud, ici le 16 janvier 2019 à Paris lors des obsèques de son frère, Thierry Séchan.
© Abaca

C’est un beau roman, c’est une belle histoire… À 71 ans, Renaud convole pour la troisième fois en épousant sa compagne Cerise, qui vit maintenant à ses côtés depuis deux ans. Un nouveau chapitre que le chanteur lui-même ne pensait plus ouvrir… En 2018, il sortait épuisé d’une tournée éreintante qui l’a laissé sur les genoux, enchaînant plusieurs séjours en clinique, le Covid et son confinement, avec un sacré coup au moral…

Mais comme toujours, le phénix a prouvé qu’il pouvait renaître de ses cendres : dès 2022, ses amis l’ont trouvé changé, heureux, ragaillardi comme jamais… Il change de coupe de cheveux, taille sa barbe, perd quelques kilos, s’attarde plus que de coutume à Paris au lieu de rester dans son repaire de l’Isle-sur-la-Sorgue, bref, il vit un coup de foudre. L’heureuse élue s’appelle Christine, la quarantaine, deux enfants, une couturière et créatrice d’accessoires croisée quelques années plus tôt sur le plateau télé de l’émission Merci Renaud. « Elle portait des boucles d’oreilles avec des cerises, inoubliables ! C’est pour cela que je l’appelle Cerise », a confié le chanteur au Parisien.

Avec Cerise, il vit un nouveau printemps

Ils se revoient alors au printemps 2022, la couturière reprend contact au moment de ses 70 ans pour lui offrir une chemise en bandanas confectionnée sur mesure. « Cela m’a touché, poursuivait le chanteur. On a discuté, je l’ai invitée à prendre un café à la maison, à Paris, puis en Provence, puis en vacances au Cap-Ferret. Cela me donne envie de voyager, de l’emmener à Venise, en Grèce, sur l’île de Patmos où j’ai passé les plus belles vacances de ma vie. » Si ce n’est pas de l’amour…

Renaud est comme un petit garçon, très sensible
Un proche du chanteur

« Renaud est comme un petit garçon, très sensible, raconte un proche. Quand il a quelqu’un à ses côtés, il est cadré, il peut avancer. Et comme Cerise est beaucoup plus jeune que lui, il a envie de passer le plus de temps possible à ses côtés. C’est pour elle qu’il est remonté sur scène, pour se donner un défi, lui prouver qu’il en était capable, alors que c’était quand même assez risqué… »

Mais pourquoi à nouveau se marier, lui qui a déjà épousé deux femmes – Dominique Quilichini et Romane Serda – avec lesquelles il est resté proche ? « Il est comme ça, c’est un grand romantique. Il a toujours épousé les femmes qu’il aimait, poursuit ce proche. C’est son côté famille, il n’est pas du tout showbiz, il reste très loin de tout ça… Il a fait sa cour, il a galéré pour la séduire. Il la voulait, elle lui apporte l’apaisement, la sérénité. Elle l’a remis aussi un peu d’équerre : avec elle, il a arrêté les abus, la boisson, la cigarette… »

Elle est aussi là à chaque concert, pendant cette tournée, baptisée Dans mes cordes, qu’il a commencée l’an dernier et qui continue jusqu’en décembre 2024. Vigilante, rassurante, comme un ange gardien pour cet écorché vif qui fatigue vite sur scène. « Quand il chante une chanson d’amour, qu’il parle de « sa gonzesse », elle allume alors un briquet dans la salle, une petite lueur. Il sait du coup où elle est… »

L’interprète de « Mistral gagnant » a également changé d’air en achetant un pied-à-terre près de Nantes, à Trentemoult, l’ancien village de pêcheurs aux maisons colorées situé sur les rives de la Loire, une région d’où Christine est originaire, comme le raconte Ouest-France. Le chanteur y coule des jours paisibles, en compagnie de ses deux beaux-fils et du chat Cajou, tout en partageant son temps entre Paris et sa villa de l’Isle-sur-la-Sorgue, dans le Vaucluse. Avec Cerise, il vit un nouveau printemps, bien conscient de sa chance, comme un bonus qu’il n’attendait plus. « Être amoureux, ça change la vie !, confiait l’artiste il y a quelques mois sur RTL. Ça aide à vivre, à supporter l’inéluctable qu’on va mourir un jour… »

  

Source : Le Point