N° 133, du 29 octobre au 11 novembre 1980
Non, Renaud ne s’est pas reconverti dans la chaussure et pourtant, le voyant au milieu de toutes ces superbes bottes, on pourrait le croire. Renaud, qui ne porte que des bottes, s’est rendu chez « IF Shoes », à Montrouge, la veille de son départ en tournée. Là, dans une ambiance très jeune et décontractée, il s’est retrouvé dans un paradis de bottes américaines, toutes plus belles les unes que les autres. C’est au Mexique que sont fabriquées ces merveilleuses bottes. Renaud n’en croyait pas ses yeux. Les vendeurs lui apportèrent tous les plus beaux modèles du magasin. On en voyait arriver de toutes les couleurs, blanches, noires, rouges, bleues, nacrées. Un dur embarras du choix se posait à Renaud. Lesquelles prendre? Enfin, après avoir beaucoup hésité, il s’arrêta sur cinq très belles paires, de véritables bijoux pour amateurs de bottes. Botté pour quelques mois, Renaud et ses copains d’« IF Shoes» allèrent arroser ses nouvelles acquisitions.
Le temps de traverser la rue, Renaud dédicaça des photos et des disques. Au café, il fut très remarqué par les clients. Heureux d’être chaussé de neuf, il repartit au volant de sa voiture américaine pour boucler ses valises. Quelques jours auparavant, Renaud avait pendant sept jours triomphé en Belgique devant un public très enthousiaste. Le temps d’embrasser sa femme Dominique et sa fille Lolita, il reprit, le regret dans l’âme, malheureux de quitter ses deux amours, le chemin des galas qui le promènera à travers la France jusqu’au 27 novembre. Après cela, Renaud ne veut plus rien faire, ses apparitions à la télévision se feront très rares, de même que ses galas. La raison en est une grande envie de voir grandir sa fille. En octobre 1981, il fera malgré tout une rentrée sur la scène parisienne de l’Olympia.
Avant cela, Renaud passera les fêtes de fin d’année en famille, bien sûr, pour le premier Noël de Lolita. Déjà, il cherche les cadeaux les plus fous afin de combler les deux femmes de sa vie. Un grand sentimental ce Renaud !
Source : Salut !