Renaud : confidences d’un gars fragile

Ouest-France

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Michel TROADEC
Modifié le  Publié le 

L’autobiographie surprise Comme un enfant perdu déborde de sincérité. Comme lui.

| CHRISTOPHE MOURTHÉ

Pour 64 ans d’existence et une carrière artistique aussi pleine et brillante, elle est courte cette autobiographie : 281 pages. Pourtant, elle en dit beaucoup…

Elle rappelle d’abord le succès d’un garçon de grand talent, mais qui ne le savait pas, devenu star à 25 ans par la magie de quelques « chansonnettes ». Elle raconte ensuite un voyage gagnant dans la vie et un naufrage bouleversant.

Elle évoque l’enfance heureuse, le dépucelage à Kerascoët près de Brest, mai 1968, les amitiés fortes, les amours éternels, les albums à succès, la communication impossible avec son père, la découverte d’une demi-sœur au cimetière de Falaise, le passé de sa famille, la culpabilité d’être riche, la paranoïa d’un complot du KGB, les journées au Ricard, le double-renouveau…

Ici, sincérité rime avec fragilité. Et c’est en cela que cette autobiographie est touchante. Elle avale les étapes mais explique tout. Et s’achève par une poignante demande en mariage à son amour de toujours, sa première femme, Dominique. À la Renaud…

Comme un enfant perdu, XO, 281 pages.

  

Source : Ouest-France