LUNDI 04 AVRIL 2022 17:45
Bénabar monte au créneau pour défendre son ami Renaud. Après la publication d’un article au vitriol du Figaro concernant la chanson « Si tu me payes un verre », l’artiste s’en prend à l’auteur du papier qu’il qualifie de « minable ».
Le retour événement de Renaud ne laisse personne indifférent. En prélude d’un nouvel album nommé « Métèque », dans lequel il reprendra des chansons d’artistes chères à son coeur comme Yves Montand, Jean Ferrat, Georges Moustaki ou Françoise Hardy, le chanteur à la voix rocailleuse vient de sortir « Si tu me payes un verre », un texte emprunté à Serge Reggiani dans lequel il refait le monde avec un compagnon de table. Si les fans seront sans doute conquis par cette relecture piano-bar, la coupe est déjà pleine pour Le Figaro qui a publié un article au titre évocateur, « La chanson française trinque ». « Cela ressemble à de l’acharnement thérapeutique » écrit d’emblée l’auteur des lignes, qui ne goûte guère à ce Renaud nouveau cru ni à son clip tourné dans un établissement du quartier Montmartre à Paris avec l’acteur Jean-Paul Rouve, réduit ici au « rôle du pot de fleurs ou du bon copain dont on ne sait s’il sourit par gêne ou par pitié ».
« Renaud = ami et grand poète »
« Pas sûr que ses fans soient « les cocus les plus heureux du monde » comme le dit cette chanson » indique le journaliste, qui imagine alors d’un ton ironique une conversation entre Renaud et son directeur artistique. Ce dernier, « prêt à tout » pour sortir des nouvelles chansons avec son nom, ne lui laisse pas placer un mot et égratigne aussi bien « Corona Song » que Bénabar, avec qui le musicien a enregistré le duo « Chez les Corses ». Sous-entendu : la manoeuvre derrière ce nouvel album serait moins artistique que mercantile, avec un Renaud à qui on aurait forcé la main. Une critique qui a fait bouillir le sang de… Bénabar, qui s’en prend au rédacteur du Figaro dans un message courroucé partagé sur les réseaux sociaux. « Olivier Nuc, connu par tous pour être un « journaliste » à la déontologie très souple, tente d’exister en crachant sur Renaud. Il va jusqu’à parler d’acharnement thérapeutique avec tout ce que cela sous-entend ! » fustige-t-il, outré, avant de piquer à son tour : « L’exercice de la critique musicale nécessite aussi une intelligence humaine qui fait cruellement défaut à ce triste sire ».
« Un écrit minable destiné à satisfaire un ego frustré »
Défendant bec et ongles son « ami et grand poète », l’interprète de « On lâche pas l’affaire » rappelle qu’on évoque une figure de la chanson française qui « a donné et donnera encore tellement de bonheur à tant de gens ». « Ce que ne fera pas ce minable écrit (qui m’éreinte au passage) uniquement destiné à satisfaire un ego frustré » ajoute Bénabar, dont l’animosité contre ce journaliste ne semble pas remonter à cette affaire. « Nous savons tous parfaitement qui te dicte tes attaques gratuites et répétées me concernant. Tu es et resteras le domestique, l’idiot utile du « Tout-petit-Paris chic » que tu as choisi de servir faute d’en faire partie » écrit-il dans une conclusion pleine d’allusions, directement adressée à l’auteur, qui n’a pas encore répondu.
Source : Charts in France