Dans une interview à « Sud Ouest Dimanche », le chanteur Renaud parle de son 13e album à venir, des attentats, de la politique, de sa santé, de sa famille. Morceaux choisis
Renaud, dont le prochain album sortira vendredi prochain, s’est confié à « Sud Ouest Dimanche » au cours d’une interview à découvrir en intégralité ici (payant).
Le chanteur n’élude aucun sujet. Il évoque son alcoolisme désormais soigné : « J’ai arrêté de boire il y a six mois et une semaine. Faudrait maintenant que j’arrête la clope ! Trois paquets par jour. »
Il aborde la construction de ce disque, qui ne porte pas de titre sinon son prénom. « Les mots venaient vite et bien. J‘ai rapidement eu une quinzaine de chansons. Je voulais répondre aussi à l’attente des gens. »
Renaud s’exprime aussi sur la politique, ce sujet qui l’a conduit à écrire tant de grandes chansons :
« L’accord signé avec la Turquie est honteux. Comme tout ce que fait cette soi-disant gauche au pouvoir : la déchéance de nationalité, la réforme du Code du travail… Des choses que même la droite n’aurait pas osé initier. Plus jamais je ne voterai socialiste. Personne ne m’enthousiasme aujourd’hui, personne. »
Un sujet sur lequel il s’épanche également dans Le Parisien. A ses yeux, le seul homme politique providentiel est Nicolas Hulot. « Qui fait ce qu’il aime, qui dit ce qu’il fait et fait ce qu’il dit. Mais il ne veut pas y aller et il n’a pas tout à fait tort. Il n’a pas le goût du pouvoir, juste celui des mots, l’envie de sauver la planète, ce dont se contrefoutent des gens comme Valls. »
L’interview à paraître dans « Sud Ouest Dimanche » sera à retrouver lundi en version (beaucoup plus) longue sur le blog Chanson Française.
Source : Sud Ouest