Renaud revient sur sa descente aux enfers dans les années 90-2000.
Renaud a reçu une Victoire de la musique d’honneur en 2001.
Renaud se confie comme jamais. Celui qui signe son grand retour après sept ans d’absence a accordé une interview au magazine Télérama.
Lors d’une interview fleuve, il est revenu sur la dépression dont il a été victime au début des années 2000. « Petit à petit, je me suis enfoncé. Dépression, alcool, hypocondrie, paranoïa. En 1999, ma femme m’a demandé de partir. J’ai trouvé un appartement au-dessus de La Closerie des Lilas, où je suis resté deux ans. Deux ans à boire. Jusqu’à plus soif. Hanté par la peur de la mort, de la maladie, de la souffrance. La peur de services secrets de pays lointains. je vivais dans un état permanence de panique, avec la sensation d’être filé, observé, écouté. Je remarquais les plaques minéralogiques des voitures, toujours les mêmes, qui me précédaient ou me suivaient, qui stationnaient précisément aux endroits où je me rendais. Je craignais les complots. C’était terrifiant ». A cette période, son frère ainé, Thierry Séchan s’est beaucoup exprimé dans les médias pour parler de la descente aux enfers de l’artiste. Un opportunisme que Renaud n’a pas digéré.
Et puis, il a eu l’électrochoc qui l’a ramené à la vie : « En 2001, me croyant mort ou mourant, les Victoires de la musique m’ont offert un prix pour l’ensemble de mon œuvre. Ça ne m’a pas ému, ça m’a choqué. j’avais l’impression d’un hommage posthume. Mais finalement, cette victoire m’a surement donné la niaque pour revenir ». Et à ceux qui le croyaient fini, qu’ils se ravisent. Renaud est bel et bien de retour avec un nouvel album le 8 avril, Rester Debout.
Source : Télé Star