Renaud : Sa famille décimée !

France Dimanche

PUBLIÉ LE 13 AVRIL 2021

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Après sa mère, Solange, et son frère Thierry, tous deux disparus en 2019, c’est Nelly-Marina, la soeur de Renaud, qui vient de décéder, à 74 ans…

Depuis quelque temps, le malheur ne cesse de s’abattre sur Renaud et sur les siens… À croire que le destin s’acharne sans relâche contre l’auteur de Mistral gagnant, bien décidé à lui enlever les uns après les autres tous les membres de sa famille ! Le chanteur dont la santé est si fragile doit une fois encore affronter l’indicible souffrance du deuil… Après son frère aîné, Thierry, emporté par un AVC massif le 8 janvier 2019, à l’âge de 69 ans, et sa maman adorée, Solange, qui s’est éteinte dix-sept jours plus tard, le 25 janvier, à 95 ans, c’est maintenant à l’une de ses sœurs, Nelly-Marina, que Renaud a dû dire adieu le 23 mars dernier.


Une triste disparition révélée par le journal Libération qui indique également que cette femme de 74 ans laisse derrière elle deux enfants, un fils, Orlando, et une fille, la comédienne Aliénor Marcadé-Séchan.

On le sait, le moral de l’artiste de 68 ans aurait été très affecté par ces terribles chocs survenus il y a maintenant deux ans. Très proche de son frère aîné, l’auteur de Laisse béton, d’une sensibilité à fleur de peau, avait été profondément meurtri par sa disparition brutale. D’ailleurs, au lendemain des obsèques du talentueux auteur de nombreux textes de chansons, Renaud, terrassé par le chagrin, faisait une grave chute dans les escaliers. Cet accident lui avait valu de se retrouver avec les deux poignets brisés et le visage contusionné.

Comme si ce déferlement d’épreuves ne suffisait pas, le malheureux sexagénaire devait subir le coup de grâce quelques jours après l’enterrement de son frère Thierry et fermer les yeux de Solange, sa mère adorée ! Deux deuils impossibles, deux raisons de plus de sombrer… Les ennuis ne devaient d’ailleurs pas le lâcher puisqu’en octobre dernier, le père de Lolita, 40 ans, et Malone, 14 ans, était hospitalisé d’urgence à la clinique du Pic Saint-Loup, à Saint-Clément-de-Rivière, dans l’Hérault. Dieu sait que ce souci de santé avait fortement inquiété ses proches et ses admirateurs.

On peut en effet penser que ses problèmes de dépendance au pastis, entre autres, et à la nicotine (il fume jusqu’à trois paquets de cigarettes par jour) ont énormément affecté son pauvre corps. L’homme à l’indémodable bandana rouge a eu beau chanter « On va pas s’laisser pourrir / par cet alcool à la con», ces breuvages destinés à atténuer le bruit de ses multiples angoisses ont lourdement affecté sa résistance.

Et si Mister Renard a apparemment réussi à triompher de ce fléau, il n’est pas encore parvenu à lâcher la cigarette, malgré toute sa volonté et son désir profond d’en finir une bonne fois pour toutes avec le tabac. Or, souvent, lorsque l’on est diminué dans son âme et dans sa chair, que l’on traverse un moment de faiblesse, c’est à ce moment que le mal frappe. Il est, dès lors, bien difficile de lutter contre lui…

Si, à l’heure où nous écrivons ces lignes, la date des obsèques de Nelly-Marina Séchan n’a pas encore été dévoilée, selon nos confrères du quotidien Libération, elles auront lieu dans la plus stricte intimité au cimetière du Montparnasse, situé dans le XIVe arrondissement de Paris. La sœur de Renaud rejoindra le caveau familial, où reposent déjà son frère Thierry et Solange, leur maman…

Le chanteur confiné dans le sud de la France sera-t-il en mesure d’assister à cette cérémonie qui risque de le replonger au cœur de ses drames successifs ? Rien n’est moins sûr. « J’ai des paranoïas bien précises, confiait Renaud l’écorché vif en 2010 à Didier Varrod pour le magazine Serge. J’ai peur de mourir aussi, je ne sais pas d’où ça vient, c’est une maladie. » Une angoisse viscérale qui n’a pas manqué de le faire sombrer encore plus profondément dans les méandres de ses craintes, lorsque le 5 décembre 2017, son ami Johnny Hallyday tirait lui aussi sa révérence : « Mon frère a été anéanti, nous avait alors confié David Séchan. Comme il n’est pas dans une forme olympique, il a peut-être même pensé : « Le prochain, c’est moi. » »

Face à la disparition de sa grande sœur, tandis que la crise sanitaire doit sans nul doute amplifier son mal-être, souhaitons que le Phénix se relève une fois de plus de ses cendres…

  

Source : France Dimanche