Nina Siahpoush-Royoux | sam. 29 mai 2021 à 15h16 – Mis à jour le sam. 29 mai 2021 à 21h45
Accusée d’avoir tenu des propos racistes après avoir évoqué la pénurie de masques au début de la crise sanitaire, Lola Séchan a développé sa pensée en story Instagram, ce vendredi 28 mai.
Quand Lola Séchan a quelque chose à dire, elle n’y va pas par quatre chemins. Ce vendredi 28 mai, la fille de Renaud est sortie de ses gonds après avoir été accusée de racisme, sur Instagram. Folle de rage, elle a décidé de mettre les points sur les i pour expliquer ses prises de position à ses fans. En story, elle est revenue sur ses dires concernant le manque de masques en France, au début de la crise sanitaire liée au Covid-19. Le matériel avait finalement été importé d’Asie, malgré la longue distance. « J’avoue que je suis assez sidérée », a-t-elle débuté, avant de demander à ses abonnés si elle a « écrit que tout ce qui venait de Chine était de la m**de ? ». « Non, parce que soudain, vous me collez le doute… », a-t-elle répliqué, avec colère.
Hésitant à développer le fond de sa pensée, Lolita Séchan de son prénom de naissance a enchaîné : « C’est assez complexe de répondre, car dans ces cas-là, je suis partagée entre ‘me défendre’ et laisser pisser. » Histoire de mettre tout le monde d’accord, la maman de la petite Heloïse a précisé avoir parlé avant tout « d’écologie », mais aussi de « production locale » et « de logique de circuit court concernant un produit qui était en pénurie à un moment où il était essentiel ». Hors d’elle, l’écrivaine et auteure de bandes dessinées a lancé : « Est-ce raciste de trouver absurde de faire venir du bout du monde un truc que nous pouvons fabriquer ici car il y a urgence ? » Sur sa lancée, l’ex-femme du chanteur Renan Luce a précisé qu’au mois d’octobre, « des soignants en hôpital [lui] disaient qu’ils n’avaient pas de draps pour changer le lit d’un proche, car les draps et les blouses n’étaient pas arrivés de Chine » De quoi la révolter, d’autant plus que ce personnel hospitalier « était en plan blanc, s’apprêtant à faire face à la seconde vague » de l’épidémie. « Est-ce absurde de se dire que la réponse serait locale ? Que nous devrions repenser notre rapport à la consommation et à tout ça ? », a-t-elle poursuivi, tout en soulignant qu’elle n’a jamais « dit que c’était la faute des Chinois ».
« Voilà, si c’est ça être raciste, chapeau »
« Jamais je ne penserais une chose aussi idiote. En revanche, que c’est la responsabilité de nos gouvernements, oui. Oui je dis que ça fait partie du problème cette délocalisation à outrance, ce libéralisme qui détruit le système de santé publique et bien d’autres choses essentielles. Donc oui, c’est absurde d’importer du bout du monde des masques que nous utilisons quotidiennement », a estimé la fille de Renaud et de Dominique Quilichini, qui est convaincue qu’on est tous un peu « responsables » de cette situation, en tant que « consommateurs » et qu’il est nécessaire « de se questionner » avant d’agir. « Voilà, si c’est ça être raciste, chapeau », a conclu Lola Séchan, en s’en prenant aux « esprits étroits et souvent manichéens » qui s’attaquent à elle gratuitement. Elle a ensuite rappelé que « les écoles » aussi « étaient en pénuries » au tout début de la crise du Covid-19 dans l’Hexagone, tout comme « les ouvriers, les caissières / caissiers », ainsi que « plein d’autres métiers au contact d’une foule de gens », qui « n’ont pu s’arrêter » de travailler, même s’ils « n’avaient pas de masque » pour se protéger.
Article écrit avec la collaboration de 6Medias
Crédits photos : COADIC GUIREC / BESTIMAGE
Source : Gala