Renaud se confie sur ses addictions : « Je rendais les gens malheureux autour de moi »

Le grand retour de Renaud se précise. « Je ne bois plus une goutte d’alcool depuis 108 jours, je ne fume plus que maximum 15 cigarettes par jour au lieu de deux paquets et demi. Je pète la forme » a-t-il confié via Facebook, annonçant la sortie de son nouvel album pour le mois de mars prochain. Le chanteur est pourtant apparu très affaibli lors de son hommage à « Charlie Hebdo », sur la Place de la République à Paris la semaine dernière. Pourtant, sur l’antenne d’Europe 1, l’interprète de « Ta batterie » a persisté avec un discours des plus rassurants sur sa santé : « Je suis en pleine forme, je marche droit, je ne titube plus dans la rue. Je ne bois plus, je marche et je suis un nouvel homme… Un phénix qui renaît de ses cendres ».

« Je parlais peu ou voire plus du tout »

Mais Renaud est lucide sur son passé chaotique. « J’ai vécu quelques années difficiles où je buvais beaucoup, je parlais peu ou voire plus du tout, où je me contentais de grogner. Je rendais les gens malheureux autour de moi » a-t-il déclaré, ravi de cette résurrection. « Aujourd’hui je les rends heureux. Tous les amis que j’ai vus de passage à la Closerie qui viennent me voir ressortent de là heureux avec la banane, en disant « Putain, j’ai vu Renaud, il a une forme éblouissante et a retrouvé sa voix. Non seulement il parle juste, mais il parle ». Avant je ne parlais plus, j’étais muet comme un tombeau. Aujourd’hui, je reparlais, je revis, je renais. Je ne peux pas aller mieux. Mieux ce serait indécent » a-t-il renchéri.

A ceux qui seraient sceptiques, Renaud a détaillé son récent séjour dans « une clinique à Bruxelles pour faire un check-up complet » : « Du sida au moindre rhume, de la stéatose, problème avant la cirrhose, négatif. Scanner, IRM du cerveau, de tous les organes, le foie, la rate… Tout va très très bien ». Et ce sont notamment ses séances avec un addictologue pour lutter contre son alcoolisme qui ont permis au chanteur de remonter la pente : « Je suis sorti de là requinqué, comme un nouveau né ».