Renaud, un boucan d’enfer

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La Dépêche du Midi

L’illustre Titi parisien va fouler pour la première fois la pelouse du stade Pierre-Antoine, aujourd’hui, dès 21 heures. Comme «l’ami Pierrot» Bruel, Renaud va faire son désormais légendaire «Boucan d’enfer». Le public castrais s’est déjà échauffé la voix mercredi soir, pour le porter comme il se doit.

La tribune nord est à la fête: comme lors des grandes rencontres d’ovalie, elle se trouve totalement investie par le public. La scène a gardé la même configuration, mais elle a été reculée de quelques mètres pour accueillir les 4.000 spectateurs attendus. Le décor années «30» va céder sa place à l’atmosphère «bistrot», celui préféré de notre Gavroche national.

Une ambiance annoncée plus «percutante» que la romance parisienne chantée par un Bruel «épaté» par les chœurs tarnais qui l’ont accompagné dans son bal populaire. Une «putain» d’ambiance que seul «Mister» Séchan sait installer. Avec ses mots bouleversants, ses textes qui visent à cicatriser le mal d’aimer, son parler franc retrouvé après une trop longue traversée du désert.

Comme mercredi, les admirateurs de Renaud sont attendus dès 18 heures, à l’entrée du stade castrais, en vue d’une ouverture des portes aux environs de 19 h 30. Le dispositif mis en place pour les accueillir est identique à celui du concert de Patrick Bruel: trois parkings sont réservés à proximité. Les retardataires doivent toutefois envisager une petite balade à pied, histoire de bien se mettre en jambes pour apprécier l’artiste.

Sylvie FERRÉ.


«La culture est en danger!»

«Sans transition» selon la formule consacrée, mercredi soir, au terme de son concert, Patrick Bruel a tendu son micro aux intermittents du spectacle.

Brandissant la pancarte «Culture en danger», ils étaient une vingtaine à faire passer leur message, malgré quelques sifflets perçus dans la tribune: «Public, cela vous concerne, si vous ne voulez pas payer plus cher vos spectacles. Nous sommes là, sur scène, pour vous dire que si vous nous lâchez, c’est la culture française qui va disparaître!»

   

Source : La Dépêche