Quelques nouvelles et souvenirs de Gauvin Sers, tel que rapportés par le journal « La Dépêche » du 29 mars 2018 :
Vous remplissez des salles de plus en plus grandes. Grâce à Renaud qui vous a offert un beau coup de projecteur…
C’est vrai que d’assurer ses premières parties a changé beaucoup de choses. Ma carrière s’est tout d’un coup accélérée. J’ai rencontré un public différent, j’ai vu beaucoup de monde. Des Zénith pleins tous les soirs, un total de 90 concerts, c’est assez dingue !
Comment Renaud vous a-t-il choisi ?
Cela s’est passé très vite, trois jours avant la première date de sa tournée (en octobre 2016, NDLR). Il allait jouer au Zénith de Paris et cherchait quelqu’un pour assurer la première partie. Un de ses assistants écoutait «Pourvu» et cela lui a plu. Renaud a cherché mes coordonnées et m’a appelé. «Salut, c’est Renaud le chanteur», m’a-t-il dit. On a discuté un peu et il a terminé par : «ça te dirait de chanter en première partie ?» Gros blanc dans la conversation et puis, bien sûr, j’ai dit oui. Au départ je ne devais chanter qu’à Paris. Et puis je l’ai accompagné sur l’ensemble de la tournée. Je mesure la chance que j’ai, d’autant plus que cette tournée m’a permis d’enregistrer et de sortir mon album dans de très bonnes conditions.
Connaissiez-vous le répertoire de Renaud ?
Je l’ai beaucoup écouté, comme tous les chanteurs à textes. J’aime son côté engagé, sa tendresse, son humour. Le fait qu’il pratique une chanson populaire qui est accessible, qui parle à tout le monde. Ma préférée est sans doute «Hexagone», que j’ai beaucoup jouée à la guitare quand j’étais adolescent.