Samedi soir
Le 17 février 2003 à 00h00
ENTRE le triomphe de Renaud, distingué trois fois, et les sacres des révélations Sanseverino et Vincent Delerm, les 18es Victoires de la musique, diffusées en direct du Zénith, samedi soir, pendant plus de trois heures et demie sur France 2, n’ont oublié personne. Ni les revenants Christophe et Indochine, ni les Québécoises Lynda Lemay et Natasha St-Pier. A travers cette dernière, même Pascal Obispo, l’éternel oublié des Victoires, s’est vu distinguer pour ses talents de compositeur. Un palmarès en phase avec la réalité commerciale, mise à part Carla Bruni qui, en dépit de ses 500 000 albums vendus, est repartie les mains vides et dépitée. Malgré sa longueur programmée, la cérémonie a attiré 4,2 millions de téléspectateurs (voir ci-dessous) . Côté musique, rien à redire : on a pu entendre tous les nommés interpréter, en live, l’un de leurs succès. Côté spectacle télé, en revanche, la prestation de Michel Drucker et Jean-Luc Delarue n’a pas toujours été du meilleur goût : pourquoi, notamment, se moquer gratuitement de Jenifer, qui concourait dans la catégorie « album de l’année » ? Sans parler de la vacuité des interventions de Ness, en coulisses ? où les artistes ne faisaient que répéter ce qu’ils venaient de dire sur scène.
Les Victoires du jazz en catimini.
Diffusées le 22 janvier en direct du palais des Festivals de Cannes sur France Inter et la chaîne du câble et du satellite Mezzo, les Victoires du jazz 2003 devaient être retransmises le 1er mars sur France 3 à… 0 h 5. Elles sont reportées au 22 mars mais toujours à la même heure. Les Victoires de la musique classique bénéficieront, elles, d’une première partie de soirée, le 26 février, également sur France 3.
Sources : Le Parisien et le HLM des fans de Renaud