Malgré son succès naissant, Renaud rêve toujours d’être acteur… Il tourne dans quelques télé-films et séries télévisées :
En 1976, le roman Au plaisir de Dieu de Jean d’Ormesson est adapté pour une série télévisée en six épisodes. Le roman décrit, à travers la vie d’une famille de la noblesse, l’évolution des mentalités et valeurs tout au long du XXe siècle. Paul Savatier écrit l’adaptation et les dialogues mis à l’écran par Robert Mazoyer. La série télévisée Au plaisir de Dieu fut tourné au Château de Saint-Fargeau, qui avait appartenu à la famille de Jean d’Ormesson et dans lequel, enfant, il passait ses vacances.
Le sixième et dernier épisode de cette série télévisée fut diffusé sur TF1 le 4 janvier 1978. Renaud y joua le rôle du jeune « soixante-huitard » Alain :
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Il s’agit d’une télé-film réalisé par Michel Wyn basé sur le roman du même nom d’Hervé Bazin et diffusé sur TF1 le 13 mai 1978. Il raconte l’histoire d’un divorce et de ses conséquences, essentiellement le désarroi de l’entourage des ex-époux, tout particulièrement de leurs enfants. L’adaptation du roman et les dialogue pour le film sont de Françoise Verny. Voici une interview d’Hervé Bazin datant de juin 1975 à propos de son livre :
Source : Ina
Renaud participa au film dans le rôle de Léon, l’un des quatre enfants des ex-époux. Le voici avec Emmanuelle Riva, dite « Madame Ex » :
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Le mois de mai 1968 à Paris tel que filmé par le cinéaste et photographe américain William Klein. La caméra se porte dans les rues du Quartier latin, de la Sorbonne à l’Odéon, tout près des manifestants, enregistrant les débats sur le vif et au jour le jour.
À 28 minutes 50 secondes, on peut y voir la prestation de Renaud à la Sorbonne en mai 1968, alors qu’il était membre du « Comité Gavroche Révolutionnaire » et récitait le sketch « Vive la vie » de Guy Bedos :
« Le film de William Klein est construit sans préoccupation de la succession chronologique des faits pour donner une image globale de mai-juin 68 en ménageant au spectateur un accès de plain-pied par le concret, le vécu de ces jours-là, pour atteindre, à la fin du film seulement, le noyau politique du mouvement. Au début donc par touches juxtaposées, des aspects divers de ce qu’on pourrait appeler la « vie quotidienne » de mai-juin 68, si différente de la grise vie quotidienne habituelle. Des images – très belles – des manifs (celle du 30 mai à la Gare de Lyon), des barricades la nuit. Mais aussi des aspects plus modestes – plus intimes, pourrait-on dire. Par exemple la mise au point d’un slogan à Censier, une crèche sauvage, la cantine de la Sorbonne. Ou encore cette scène tellement vraie dans ses contradictions : à un comité de grève lycéen une mère téléphone, inquiète de son fils ; une fille du comité rigolant un peu mais gentiment, répond avec un trésor de patience […] Mais ce quotidien n’empêche pas de mettre en place l’événement qui le dépasse. On a vu partout l’image de la rencontre ouvriers-étudiants aux grilles de Citroën. Mais nulle part, je crois, elle n’est développée comme ici avec des phrases chargées de conviction personnelle, de pouvoir émotionnel, surprises dans ce dialogue que brisent les grilles de l’usine. Nulle part on ne ressent autant ce moment comme un sommet du drame politique de mai-juin 68 avec ces grilles interposées donnant, au niveau du symbole, l’image d’une double prison. De même le film ne néglige pas la dimension politique. Présente partout, dans les petits meetings de rue ou les réunions de comités, elle s’amplifie en conclusion par des déclarations de Cohn-Bendit, Geismar, Vigier, Weber, Ben Saïd, Krivine. »
Jean Delmas, Jeune Cinéma n° 111, juin 1968
• 1978 • France • Documentaire • Prise de vue réelle • 90 mn • Couleur
• Mode de production : Télévision • VF • Image : William Klein • Son : Harald Maury • Montage : Catherine Binet, Nelly Quettier, Valérie Mayoux • Participants : Daniel Cohn-Bendit, Charles de Gaulle, Alain Geismar
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Source : Autour du 1er mai
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