Michel Drucker, Emmanuel Kant et Ben-Hur

Renaud mentionne plusieurs personnalités dans sa chanson « Baby-sitting blues » :

On lui a dit : tu peux manger
y’a des œufs dans l’frigidaire
tu peux r’garder la télé
y’a Drucker

(…)

La voisine est étudiante
mais elle est quand même gentille
elle prépare une thèse sur Kant
elle m’la f’ra lire

(….)

Elle bouquinait dans sa piaule
« La Critique de la raison pure »
Trouvait ça presque aussi drôle
Que Ben-Hur

Michel Drucker est un animateur de télévision et de radio, ainsi que producteur de télévision. Il est né le  à Vire (Calvados). Il fait partie (en 2018) des figures emblématiques du paysage audiovisuel français depuis cinquante ans :

Le voici interviewant Renaud durant l’émission « Champs-Élysées » (sur Antenne 2) le 14 janvier 1984 :

Emmanuel Kant (Immanuel en allemand) était un philosophe allemand fondateur du criticisme et de la doctrine dite « idéalisme transcendantal ». Il est né le  à Königsberg, capitale de la Prusse-Orientale, et est mort dans cette même ville le 

Grand penseur de l’Aufklärung (Lumières allemandes), Kant a exercé une influence considérable sur l’idéalisme allemand, la philosophie analytique, la phénoménologie, la philosophie postmoderne, et la pensée critique en général. Son œuvre, considérable et diverse dans ses intérêts, mais centrée autour des trois Critiques, à savoir la Critique de la raison pure (mentionnée dans la chanson de Renaud « Baby-sitting blues » (voir ci-haut)), la Critique de la raison pratique et la Critique de la faculté de juger, fait ainsi l’objet d’appropriations et d’interprétations successives et divergentes.

Voici le reportage « Une Vie, une œuvre : Emmanuel Kant ou l’amour fou de la métaphysique », diffusé sur France Culture le 15 mai 1986 :

Ben-Hur est un film américain de William Wyler sorti en 1959. Adapté du roman Ben-Hur: A Tale of the Christ, de Lewis Wallace paru en 1880, ce péplum épique dont l’action se situe au Ier siècle, est un monument de l’histoire du cinéma par l’ampleur de sa mise en scène et des séquences à très grand spectacle comme la bataille navale, la course de chars et la crucifixion du Christ. Il demeure également l’un des trois films les plus primés (en 2018) avec onze Oscars.

Voici un extrait du film, la fameuse course de chars :