Renaud : Plaidoirie pour les paumés

France-Soir

Janvier 1982

A l’Olympia

Par Michèle DOKAN

« J’suis pas chanteur pour mes copains, j’peux être teigneux… » Pas de doute, Renaud à l’Olympia a choisi la révolte. Dès sa première chanson en forme de règlement de comptes, qui ressemble bougrement à un autoportrait (ce n’est pas par hasard), il met les choses au point. Et le spectacle qu’il (…)

(…) les clins d’œil musicaux inclus par Renaud (le rythme western spaghetti sur « La triste et lamentable histoire de Gérard Lambert », les choristes ringards mais studieux, lâchant leurs « wap-doo-wap » façon Chaussettes noires sur le retour). Pour contrebalancer le poids des mots, Renaud parle entre les chansons, textes volontairement bafouillants (sauf lorsqu’il caricature Lavilliers partant dans la jungle amazonienne avec ses haltères), qui sont reçus comme des bols d’air.

  

Source : France-Soir