Coup de gueule de Klaire fait Grr : « Renaud de toi »

Il s’agit d’une « lettre énervée pour chanteur énervant », d’une fan de Renaud née l’année de la parution de l’album Mistral gagnant. Ça fait vingt ans cette année qu’elle a « quatorze ans et demi », et en a beaucoup à raconter sur son amour de Renaud depuis son adolescence ! Un podcast enregistré le 4 décembre 2020 et mis en ligne sur ARTE Radio le 17 décembre 2020 :

Klaire fait Grr (Claire Fegrinelli) a un chanteur préféré : Renaud. Il est un peu en colère, un peu populaire, un peu picon-bière. Ou plutôt, il l’a été, et puis quelque chose a foiré. Alors elle lui écrit une lettre d’amour au vitriol. Faut dire, peut-être qu’être adulte, c’est brûler ses idoles, mais Renaud était pas obligé de fournir les allumettes et d’avaler un shot de pétrole…

Voici donc ce coup de gueule de Klaire fait Grr, suivit des crédits ainsi que des paroles :

Crédits

Renaud de toi

Tu fais chier, hein.
C’est pas l’homme qui prend la mer,
c’est ceux qui l’aiment qui prennent cher.
« Tintintin » mon cul.
Tu fais chier.

Moi je passe ma vie à t’avoir dans la tête et dans l’cœur.
Je t’aime envers et contre tous,
je brandis mes p’tits poings rageurs tout pleins de ta colère,
pour que tu m’passes au final le cœur au sanibroyeur ?
T’étais mon héros malgré que bon,

t’es devenu le mec gênant du réveillon.

            « Pon ! »

J’fais quoi, moi, avec ça ?

Y’en a qui perdent leurs parents,
Pour, heu, un crabe ou un accident,
y‘en a qui en chient,
y’en a qui en pleurent,
dans un torrent d’Alzheimer,
qui en prennent pour 10 ans de psy,
et moi j’suis là avec mes conneries ?

Tu crois que j’peux débarquer chez le docteur,
et dire « Ça va pas fort, Renaud est mort ?
Enfin juste à mes yeux, pas vraiment mort ! »
j’ai un cercueil… mais j’ai pas d’corps.
J’te déteste.

Peut-être qu’être adulte,
c’est brûler ses idoles,
mais t’étais pas obligés de fournir les allumettes
et d’avaler un shot de pétrole.
Il faut tuer l’père, mais mon père, c’est pas toi,
j’ai un poignard qui s’enfonce dans du rien, dans du gras.
J’ai un Œdipe qui serait passé chez Afflelou au lieu d’se crever les yeux,
c’est nul, et j’t’en veux.
J’vais t’dire pourquoi mon vieux.

            « Mon vieux »

Ouais, non, ça c’est pas Renaud, hein…
C’est Daniel Guichard, rien à voir…

J’ai dix ans presque trois quarts, dans une banlieue même pas dortoir.

            (Musique de l’émission de télévision « Club Dorothée »)

Ah non non, j’ai pas la télé,
j’suis trop p’tite,
pis j’ai des parents instits.
J’ai des couettes évidemment,
mais faut pas croire pour autant,
j’aime déjà pas les gens.
Y’a des coupes de cheveux tu sais,
qui disent pas la vérité !

J’ai un manteau que j’déteste à mort,
sauf à part qu’il a des grandes poches, d’accord.
J’ai vachement plein d’bonnes notes et pis,
vachement pas beaucoup d’amis.
Faut dire, je suis allergique à tout…

« Elle est allergique à tout… »

 Et j’éternue tout l’temps, partout. 

« Ah-ckrrr »
« Bouuuh ! Salade de morve !
Bouillie d’andouille ! »

J’ai dix ans trois quarts et c’est clair,
pas la meilleure panoplie pour devenir populaire.
Mais j’suis pas Causette pour autant;
c’est juste que j’renifle tout l’temps.
Attends, coupe pas la radio,
tu vas voir, t’arrives bientôt.

« Joyeux anniversaire.
Et c’est… et, c’est éteint là !
Joyeux anniversaire. » 

Le jour de gloire est arrivé…
J’ai enfin un lecteur de CD.
Je plonge tête baissée sans complexe
dans la chanson française à texte.

« Dans l’effroi, dans les flammes
Je te jetterai des sooooorts…
Pour que tu m’aimes encoooore. »

Et mon premier CD, attends, c’est pas toi,
hein, t’es marrant !
On est en 96 tu vois,
À onze ans, on t’file pas ça.

La gamine de onze ans se charge toute seule d’aller fouiller
où les parents rangent leur CD.

« Quand on a que l’am…»
« CHIANT… !»  

« Avec le temps …»
« CHIANT… !» 

« Voilà combien de jours…»
« SUPER chiant… ! » 

« CHIANT… !  SUPER chiant… ! » 

« Ils commémorent au mois de juin
Un débarquement d’Normandie
Ils pensent au brave soldat ricain
Qu’y’est v’nu se faire tuer loin d’chez lui… » 

« J’EMBRUNTE UN TRUC ! » 

 Je comprends que dalle aux références, mais j’devine que j’suis d’acc.

« Ils oublient qu’à l’abris des bombes
Les français criaient « Vive Pétain ! »
Qu’ils étaient bien planqués à Londres
Qu’y’avait pas beaucoup d’Jean Moulin » 

Bah je sais pas…
Les gentils c’est des gens moulins
et les autres c’est des gens méchants
Mais j’suis pas sûre.

Ouais enfin bon rappelle-toi,
à l’époque Internet c’est ça :

« L’encyclopédie multimédia dont vous avez toujours rêvé pour vos enfants !
Des cassettes vidéos passionnantes et même un CD-ROM pour travailler plus facilement.
29 francs seulement ! » 

Donc je galère, mais camembert.
Je devine que la colère ça va m’parler
et que je m’sens du côté des enragés.
Dans ma chambre j’ai un fauteuil,
alors j’y écoute ton CD parfois,
mais j’me prépare à bondir parce que je sais c’que tu vas dire :

« Mais en attendant je chante
Et je te crache à la gueule
Cette petite chanson méchante
Que t’écoutes dans ton fauteuil. »

Je m’lève de mon fauteuil usé,
pour pas que ça m’soit destiné.
Comme si ça suffisait à m’protéger,
je veux pas en faire partie,
je veux pas attraper… la bourgeoisie. (« La bourgeoisie »)

« Vous l’croyez, ça ?
L’équipe de France est championne du monde
en battant le Brésil 3-0 ! »  

J’ai treize ans.
J’suis déjà pas jolie,
j’suis toujours pas populaire.
Mais j’commence à comprendre que mon truc à moi,
c’est un peu l’humour,
beaucoup la colère,
et pis souvent les deux,
parce qu’on attrape pas les mouches
avec du gruyère.

« Zzzzzzzzzzzzzzzzzzz…. Pif ! »  

Ouais, je sais, mais ça rimait.

J’aime pas les trucs grandiloquents,
j’trouve que les textes qui tabassent vraiment
c’est ceux qui pètent pas
plus haut qu’leur cul.
Non mais, t’as vu,
y’a des comptines pour enfants
plus balèzes que Victor Hugo… !
Mais… mais pour être honnête,
j’ai surtout vachement pas lu Victor Hugo…

J’écoute que Brassens et toi, en gros,
et vos chansonnettes qui peuvent devenir des brûlots.
J’aime qu’il défonce la peine de mort,
à coup de gorille en liberté,
et que tu t’serves d’un p’tit chat tout mort,
pour aller bouffer du curé.

« Le petit chat est mort
Et toi et moi on va
Couci-couça
À cause de quoi ?
À cause qu’on s’demande bien pourquoi
T’as jamais un pape sur les toits
Être trop près du ciel, p’t’être qu’y z’aiment pas. »  

J’ai quatorze ans et demi.
Je déteste la guerre, et pis…
Je déteste la mort, aussi.
Je passe donc à ça d’une carrière de Miss France, oui,
mais j’t’ai dit, j’suis pas jolie.

J’ai d’la colère plein les poches,
de manteaux moches,
et j’décide d’arrêter d’manger du moineau
pis des autres animaux.
Quand je s’rai grande et lycéenne,
et bin je s’rai végétarienne.
On va s’foutre de ma gueule sûrement,
mais j’ai l’habitude, attends :

« Ah-ckrrr »

Et pis j’m’en fous.
Parce que je sais qu’sur n’importe quel bout d’terre,
face à n’importe quel gros con,
c’est ceux qu’y sont en colère qu’ont raison.

« Fatigué de parler, fatigué de me taire
Quand on blesse un enfant, quand on viole sa mère
Quand la moitié du monde en assassine un tier
Fatigué, fatigué… »  

J’ai 20 ans, et j’aime pas ça
Faut dire que j’aime pas grand-chose,
c’est pas pratique.
Pis le reste, j’suis allergique.
J’ai mis ma colère dans l’envie de jouer Phèdre et Andromaque,
pieds nus sur les planches qui craquent,
le cœur à vif,
la place à d’mi-tarif.

Quand j’s’rai grande et parisienne,
et ben j’s’rai « tragédienne » !

« ooooh oooooooooh… ! »  

Mais dans la vraie vie,
j’passe un casting Nesquik,
avec une queue de lapin en plastique.

« Songe aux cris des mourants,
dans la flamme étouffée,
sous le fer expirant. »  

« Ahhhh !!! Les céréales Nesquik
rendent le lait si chocolaté ! »  

J’vois ma colère m’émousser
et s’diluer dans le lait chocolaté.
C’est p’t’être comme ça
qu’on attrape la bourgeoisie,
à force de devoir tout diluer
dans du chocolat pourri…

« Société, société…
Tu m’auras pas. »  

J’deviens adulte à moitié,
j’deviens cette fille un peu ratée,
un peu… à côté d’la plaque.
J’pourrais sombrer, j’pourrais couler,
mais y’a des mots,
souvent y’a tes mots,
qui m’rattrapent par le colback,
qui m’disent :
 « Attends, c’est pas toi qu’y’est bizarre,
c’est juste le monde qu’y’a une gueule de cauchemar. »

« Maréchaux assassins,
l’amour ne vous dis rien,
à part bien-sûr celui,
de la patrie, hélas,
cette idée dégueulasse
qu’à mon tour je conchie. »

Alors parfois, comme t’as pu faire,
je noie mes peurs dans l’picon-bière.
Ça peut pas être un problème,
un truc aussi joli que picon-bière.

« Le jour où tu t’ramènes,
j’arrête de boire, promis,
au moins toute une semaine,
ça s’ra dure mais tant pis ! »

J’ai pas encore trente ans.
J’m’attache à une gamine, pas à moi,
à qui j’file un bout d’mon cœur comme ça,
comme on file un bout de son pain au chocolat,
un bout qu’on r’verra plus,
parce que, ben, salut !
Ton père m’aime plus.

« Tu peux pas t’casser il pleut,
ça va tout mouller tes ch’veux
Et pis d’abord ça suffit,
on s’casse pas à six ans et d’mi ! »

Et cette année-là,
y’a mon monde qui s’écroule dans un boucan d’enfer,
y’a ma valise chez ma mère,
y’a des balles qui volent dans Paris,
y’a des balles qui volent dans Charlie.
Et toi, sans dec., dans tout c’boxon,
tu trouves pas plus con
que d’dire en interview qu’tu vas… voter Fillon ?

« Renaud c’est mort, il est récupéré ! »  

Pour cette fois, pour une fois,
je ferme les yeux parce que j’mets ça
sur le compte d’une provoc gratis,
j’mets ça sur le compte d’une… tournée de pastis.
Eh, c’est pratique de pouvoir mettre des trucs sur le compte des autres, dis,
c’est sympa quand la maison fait crédit.

Moi là-d’dans, j’suis dev’nu « écriveuse de trucs grognons »,
et c’est un peu ta faute, t’façon.

« Quand j’s’rai grande,
j’veux être heureuse,
savoir dessiner un peu,
savoir m’servir d’une perceuse,
savoir allumer un feu. »  

T’as pas toujours les poings serrés,
même que souvent tu m’fais marrer.
Quand tu racontes les mobylettes,
l’amour et les coquillettes.
Et pis des gens qu’y’existent pas,
mais vachement r’ssemblant des fois.

« Jouer peut-être du violoncelle,
avoir une belle écriture,
pour écrire des mots rebelles,
à faire tomber tous les murs. »  

J’te dois d’m’avoir appris
à voir dans les gros mots d’la poésie.
Pis dans les p’tits mots aussi.
En fait, heu, j’aime pas grand-chose dans la vie,
mais j’aime quand ça rime.
Alors bah, j’sais pas… Merci ?

« Nous qui sommes sans passé, les femmes… »  

Pis voilà, là ça fait vingt ans
que j’ai quatorze ans et d’mi, au moins.
Mes colères ont rencontré d’autres mots que les tiens.

« Nous qui n’avons pas d’histoire… »  

Des mots de femmes, les poings battants, des mots puissants.

« Levons-nous femmes esclaves,
et brisons nos entraves ! »  

J’ai peur si j’venais à t’écouter
d’être obligée d’te détester.

« Debout, debout, debout… »  

T’étais un peu anar-gaucho,
t’étais à tendance écolo,
même que c’était pas encore la mode,
et même que la mode ça put et c’est moche,
eh, c’est plus pratique d’avoir des grandes poches.

Mais j’ai peur que c’type-là n’existe plus,
qu’il est disparu après ses trois tours de piste.
J’ai peur que t’es fait l’coup du Parti Socialiste.
J’ai peur que comme plein d’types de ta génération,
tu sois devenu un vieux con,
un de ceux qui réduisent le #metoo de mes sœurs

« Oh là là là lààààà »  

au théorème de l’ascenseur.

« On va plus pouvoir prendre l’ascenseur avec une femme
avec tout ça… »  

Alors comme j’ai peur, pour pas prendre de risque,
je t’oublie, j’te dénie,
j’te range dans un carton d’la cave où j’vais pas.

Et puis l’temps passe,
sauf que coup de grâce,
j’te vois partout, d’un coup.
Tu balances un clip merdique,
avec masque sous le nez,
comme tous les connards
trop fiers de sortir sans slibard,
avec un fond un gonzesse un peu sexy
qui sert à rien, potiche, merci !

T’as passé ta vie à affuter ta guitare contre ces blaireaux,
ces crevards qui nous r’fourguent la haine de nos prochains,
qui nous r’fourguent les poings dans nos prochaines,
et là, tu nous fais quoi ?
Le coup des Chinois ?

« Mais ça va pas ? »  

Qui mangent du chien ?

« T’as honte de rien ? »  

« T’as débarqué, un jour de Chine,
retournes-y, qu’on t’y confine.
Dans c’pays où on bouffe du chien… »  

« Ah-ckrrr »

Pis de tout ça, de ceux là-bas,
qui nous ont zigouillé l’hôpital qui se crève,
de ceux qu’y’ont brisé nos grèves,
que t’aurais pu fracasser,
de celles qui continuent d’bosser,
des précaires, des qui galèrent,
des qui peuvent plus faire la manche,
ni la révolution,
qui peuvent plus bosser comme putains dans leur camion.
T’avais que ça, à leur offrir, comme chanson ?

Et les BFM de mon cul,
qui se gavent de nos peurs,
et sont jamais repus.
Quoi, ça t’énerve plus ?
Ça t’énervait, attends,
quand j’étais p’tite, pourtant :

« L’information pour ces mecs-là,
c’est d’effrayer l’prolo l’bourgeois.
À coups d’chars russes, d’Ayatollah,
demain faites gaffe, y va faire froid.
Et à part ça ? Et ben, ça va,
s’y s’passe quelqu’chose on vous l’dira. »

Et me fais pas le coup d’l’âge et du naufrage.
Soixante balais, c’est une excuse pour être pété d’arthrose,
pas pour finir vieux con.
Moi j’ai des beaux-parents,
faut leur faire les mises à jour Windows,
mais ils ont toujours le goût d’la révolution.

J’suis fâchée,
parce que j’aurais voulu encore t’aimer,
mais là c’est trop tard,
c’est cramé…
Y’a mon minuit qui vient d’sonner.
J’suis là avec une pauvre pantoufle de verre,
de dernier verre.
Y m’reste tes vieilles chansons en bandoulière,
et j’me r’trouve comme une cendrillon à la con,
le rimmel jusqu’au menton.

Tu m’laisses en plan sur le trottoir,
Bon bah, voilà, j’te dis « Au r’voir » !

« ARTE Radio »

J’aurais bien agité mon p’tit mouchoir,
pour une fin triste et poétique,
mais moi j’peux pas…

« Point »

 … j’suis allergique.

« Com »

« Bon ben ça suffat comme-ci,
faisez-en des chansons vous. »

arteratio.com

  

N’oubliez pas de vous inscrire à la liste de diffusion pour être au courant des ajouts au site ainsi que des nouveautés concernant Renaud (incluant évidemment les vidéos !). 

Reprise humoristique de la chanson « Hexagone »

Rebaptisée « 2020 dans l’Hexagone » par le quatuor vocal français Les Goguettes

Les Goguettes est un quatuor créé en 2013. Spécialisé dans les reprises parodiques et humoristiques de chansons de variété française, le groupe connaît un succès important sur les réseaux sociaux pendant la période de confinement de 2020. Les membres de ce « trio, mais à quatre » sont Clémence Monnier, Stan, Aurélien Merle et Valentin Vander. Ils ont mis en ligne le 23 novembre 2020 leur version de la chanson intergénérationnelle « Hexagone », intitulée « 2020 dans l’Hexagone » dont voici le clip, suivi des paroles :

2020 dans l’Hexagone

On s’embrassait au mois d’janvier
Sans s’préoccuper des distances
Parfois on allait même danser
Ça paraît dingue quand on y pense
Notre principale problématique
T’imagines que c’était alors
Le réchauffement climatique
AH AH AH j’en rigole encore

En février petit coup d’mou
Y’a le virus chez nos voisins
Mais il passera pas chez nous
Promis, parole d’Agnès Buzyn
Elle nous fait le coup d’Tchernobyl
Et puis elle s’en va en loucedé
Dans la course pour l’Hôtel de Ville
Vu que Griveaux s’est fait griller

En mars la guerre est déclarée
Tout l’monde en ordre de bataille
C’est à dire devant la télé
À regarder Sibeth Ndiaye
On ferme les frontières brutalement
Marine Le Pen est toute réjouie
Comme quoi dès qu’il y a plus de migrant
Ah ouais ça va mieux dans le pays !

Ah 2020 dans l’Hexagone
On peut pas dire que ce soit la fête
Il est loin l’temps des Gilets Jaunes
Et des manifs pour les retraites

On nous a dit au mois d’avril
À la télé dans les journaux
De rester à notre domicile
Qu’on pourrait ressortir bientôt (peut-être)
Ensemble on va sauver la France
Devant Netflix c’est notre destin
Chacun sa visio-conférence
Et sa recette de tarte Tatin
(Tintintin)

Au mois de mai : Wouaw ! On est dehors
Finis de jouer les troglodytes
Pas plus de 100 kilomètres d’abord
Il faudrait pas y aller trop vite
Pendant qu’la culture est à genoux
Pas besoin d’tigre à enfourcher
De Villiers rouvre le Puy du Fou
D’un petit texto à l’Elysée

Un peu déçu par le mois de juin
A peine quelques féminicides
Et puis des policiers ricains
Qui tuent des noirs – bref, la routine
Une petite canicule au milieu
Ça fait toujours plaisir t’as vu
S’il restait encore deux-trois vieux
Voilà le problème résolu

Ah 2020 dans l’Hexagone
Y’a d’quoi te refiler des cheveux blancs
Si vous trouvez que j’ai l’air en forme
Dites-vous qu’en vrai j’ai 14 ans

Juillet c’est l’grand remaniement
Edouard Philippe est trop populaire
On va mettre un gars moins gênant
Qui f’ra pas d’ombre à Jupiter
Sa préoccupation première
C’est de relever le PIB
La croissance et Bruno Le Maire
C’est leur seule gloire à ces tarés

On s’est presque fait chier au mois d’août
Rien d’anormal à déclarer
Une vague explosion à Beyrouth
Et une défaite du PSG
Pendant que de Biarritz au Cap d’Agde
On troque les masques pour les tubas
En surfant sur la deuxième vague
Quoi, un virus ? Je me souviens pas…

En septembre finie la bamboche
C’est l’heure de la rentrée scolaire
Dans la classe avec 35 mioches
Vive le protocol’ sanitaire
Pendant qu’à l’hôpital on jure
Qu’on peut pas donner plus d’argent
Mais on vous propose un Ségur
Parce que… Ça sonnait bien

Ah 2020 dans l’Hexagone !
C’est le monde d’avant mais en plus pire
R’mets-moi un verre de Côtes-du-Rhône
Il reste encore trois mois à tenir

Octobre : inédit d’puis la guerre
Un couvre-feu est instauré
Si j’avais le droit d’voir ma grand-mère
Ça nous f’rait un truc à partager
Rajoute là-dessus les attentats
Et tous les commentaires débiles
Là c’est un petit peu trop pour moi
J’ai fini tous les Lexomils

En novembre – eh ben c’est maintenant
On est au top de l’euphorie
Reconfinement comme au printemps
Sauf qu’on peut aller chez Darty
(ouf !)

Pendant qu’on est tous confinés
Ils votent une loi sécuritaire
Qui nous interdit de filmer
Toutes les violences policières
(qui n’existent pas, pourtant)

Faudrait peut-être mieux qu’on s’arrête là
Même s’il nous reste le mois de décembre
Je préfère brûler mon agenda
Car j’imagine pas ce qu’on va prendre
Inondations, tremblements de terre
Peut-être une invasion de martiens
Ou pire encore Michel Drucker
Qui claque le soir du 31

Ah 2020 dans l’Hexagone
C’est une belle aventure humaine
Profitons-en car si ça se trouve
Y’a plus d’humains l’année prochaine

  

N’oubliez pas de vous inscrire à la liste de diffusion pour être au courant des ajouts au site ainsi que des nouveautés concernant Renaud (incluant évidemment les vidéos !). 

Vidéo la plus regardée en septembre 2020

Une magnifique interprétation de « La Médaille » par Manon Denimal Cubero. En réponse à la demande populaire, la revoici !

« La Médaille » interprétée dans le spectacle « 90 minutes avec Jean-Marie Bigard »

Lors d’une interview avec Zelda Chauvet en septembre 2018, Jean-Marie Bigard avait remercié Renaud pour sa chanson « La médaille », d’avoir « pensé à envoyer ce message au reste de l’humanité » :

Monsieur Bigard aime beaucoup cette chanson de Renaud. La preuve, elle avait sa place durant son spectacle « 90 minutes avec Jean-Marie Bigard » à l’opéra de Clermont-Ferrand le 16 décembre 2019. Plusieurs bobos ont dû assister à ce spectacle, car selon Renaud « Ils aiment Jean-Marie Bigard, même s’ils ont honte de l’avouer » ! Voici le teaser enregistré lors de cette soirée :

Et voici la magnifique interprétation de « La Médaille » par Manon Denimal Cubero :


 

N’oubliez pas de vous inscrire à la liste de diffusion pour être au courant des ajouts au site ainsi que des nouveautés concernant Renaud (incluant évidemment les vidéos !)

50e anniversaire de naissance de Natacha !

Natacha, la célèbre hôtesse de l’air des bandes dessinées, est « née » le 26 février 1970 en faisait sa première apparition dans le journal de Spirou no 1663. Elle a donc célébré son 50e anniversaire de naissance plus tôt cette année !

Renaud est un grand fan de Natacha, en plus d’être un ami personnel de son créateur François Walthéry. Pour le 20e anniversaire de naissance de Natacha, il avait participé à une fête surprise tenue le 24 février 1990. Voici une vidéo (en quatre parties) de cette soirée mémorable :




Au cours de cette fête, un livre « Spécial 20e anniversaire » intitulé Natacha Nostalgia fut offert en cadeau à François Walthéry :

De nombreux auteurs et dessinateurs ont participé à la création de ce livre, dont Renaud lui-même ! En effet, Renaud écrivit et dessina la préface ainsi que la postface du livre – celles-ci peuvent être lues en cliquant ici et ici

N’oubliez pas de vous inscrire à la liste de diffusion pour être au courant des ajouts au site ainsi que des nouveautés concernant Renaud (incluant évidemment les vidéos !)

« La Médaille » interprétée dans le spectacle « 90 minutes avec Jean-Marie Bigard »

Lors d’une interview avec Zelda Chauvet en septembre 2018, Jean-Marie Bigard avait remercié Renaud pour sa chanson « La médaille », d’avoir « pensé à envoyer ce message au reste de l’humanité » :

Monsieur Bigard aime beaucoup cette chanson de Renaud. La preuve, elle avait sa place durant son spectacle « 90 minutes avec Jean-Marie Bigard » à l’opéra de Clermont-Ferrand le 16 décembre 2019. Plusieurs bobos ont dû assister à ce spectacle, car selon Renaud « Ils aiment Jean-Marie Bigard, même s’ils ont honte de l’avouer » ! Voici le teaser enregistré lors de cette soirée :

Et voici la magnifique interprétation de « La Médaille » par Manon Denimal Cubero :


 

N’oubliez pas de vous inscrire à la liste de diffusion pour être au courant des ajouts au site ainsi que des nouveautés concernant Renaud (incluant évidemment les vidéos !)

Vidéo la plus regardée en juin 2020

Ce mois-ci, il s’agit d’une série de vidéos promotionnelles pour le film à venir « Le retour de la suite ».  Quelques vidéos supplémentaires à ceux déjà partagés ont également été ajoutées !

La campagne de « crowdfunding » (financement participatif) est toujours en cours. Vous pourrez obtenir énormément d’information à cet effet en cliquant ici. Nous vous invitons évidemment à encourager ce projet !

Film à venir : « Le retour de la suite »

L’annonce suivante fut affichée sur une nouvelle page Facebook créée à cet effet en début d’avril :

Bienvenue sur la page consacrée au film en préparation « Le retour de la suite ». Un court métrage (25 mn) qui relie les personnages légendaires de Renaud : Gérard Lambert, la pépette, Germaine, Mimi, Manu, Slimane, Mimi, Willy Brouillard. Tous embarqués dans une même galère. Nous vous tiendrons au courant au fur et à mesure de ce projet dont le tournage se fera (of course) après confinement. Tatatssin ! 

 

Quelques indices supplémentaires furent ajoutés par la suite, notamment  :

      • Il ne s’agit pas d’un biopic sur Renaud, mais d’une fiction mettant en scène ses personnages : Gérard Lambert, la pépette, Mimi, Slimane, Manu, Dédé, Willy Brouillard, etc. Période 75-90.
      • Casting du film « Le retour de la suite ». Avec Gérard Lambert, Germaine, Slimane, Willy Brouillard, la pépette, Mimi etc. De Johanna Turpeau et Marc Large. Tournage prévu cet été. Sans masque, nous espérons…

      • On plante le décor ? Ce court métrage met en scène les personnages (devenus légendaires) du chanteur Renaud. Son public immense et fidèle, a toujours espéré le retour du retour de la pépette ou de Gérard Lambert. Alors nous le faisons pour lui, ses fans, et tous les nostalgiques des années 70, 80, 90. Ce sont ces personnages qui sont embarqués dans une même intrigue policière, souvent drôle ou spleenétique, qui nous ramène à l’adolescence avec ses codes vestimentaires et tellement d’objets oubliés. Le Renaud que tout le monde a aimé. Le challenge est de faire un film mêlant le passé et le présent. Des méthodes cinématographiques modernes au service du passé. Musiques, lumières, cadrages, décors ou costumes y contribueront. La fin de l’histoire est volontairement inattendue et surprenante. Il s’agit d’une réflexion sur l’évolution de notre société et la façon dont notre cerveau s’y adapte. Une plongée dans la psychologie du personnage central. Le casting est volontairement « une bande de potes » car il s’agit aussi que cette connivence se ressente à l’écran. Ce retour en arrière, dans une époque utopiste, aura une résonance avec ce que nous vivons aujourd’hui : le « progrès », nos renoncements ou notre désenchantement.
      • Synopsis : 14 avril 77, Gérard Lambert tombe en panne de mobylette à Rungis. Il siphonne le réservoir d’une Triumph lorsqu’il est surpris par son propriétaire. Le baston tourne mal et finit par un coup de clé à molette entre les deux yeux de l’assaillant. Le criminel n’a plus qu’à compter sur sa bande : Germaine, Mimi, Dédé, la pépette, Slimane ou Manu. La suite, vous pensiez la connaître, aussi bien qu’un bon vieux copain mort et enterré. Mais c’était sans compter sur l’enquête de Willy Brouillard. Un flicard tenace qui n’a jamais lâché l’affaire. Tatatssin !

Plusieurs bandes-annonces du film ont été affichées à ce jour → Ça promet !

   


 

N’oubliez pas de vous inscrire à la liste de diffusion pour être au courant des ajouts au site ainsi que des nouveautés concernant Renaud (incluant évidemment les vidéos !). 

 

Reprise loufoque de « Manhattan-Kaboul », rebaptisée « Marignane-Vesoul »

Avec Frédéric Fromet et Constance, diffusée sur France Inter le 26 juin 2020. Les paroles et interruptions humoristiques peuvent être lues à la suite de la vidéo :

Marignane-Vesoul

(Frédéric) Et oui, et on va vous parler du casse-tête des vacances d’été à l’heure du Coronavirus : On sait plus où aller…
(Constance) C’est vrai, et ça nous a carrément inspiré une chanson qu’on a appelée « Marignane-Vesoul » :

Un camping à Vesoul

(Frédéric) Attends, ça fait pas Renaud ça, cette perruque
(Constance) Ben y s’avaient plus que ça au magasin d’déguisements, Fred…
(Frédéric) Du moment qu’j’ai pas l’air con
(Constance) Ah non, j’t’assure c’est nickel ! Vraiment

Un camping à Vesoul
Le froid, la pluie, la neige, la houle
Tout l’été emmitoufler dans une cagoule
Aussi funky qu’un séjour à La Bourboule

Vacances à Marignane
Do fa sol do sol fa do do

(Frédéric) Non mais là tu chantes les accords !
(Constance) Ah, c’est pour ça qu’ça veut rien dire…

Vacances à Marignane
Le vent secoue la caravane
Même pas moyen de jouer à la pétanque
Le cochonnet hier a assommé Frank

(Constance) C’est mon mari Frank

Deux vacanciers coincés en France, putain d’cadeau
Surtout quand c’est la France de Jean-Pierre Pernaut
Pulvérisés sur l’autel
De la Covid éternelle

À Dijon c’est pas d’veines
Y’a en plus le risque Tchétchène

(Constance) Attends, excuse-moi, t’es bourré ou quoi ?
(Frédéric) Ça fait juste 50 ans !

Hors de question que je passe tout le mois d’août
Planter dans un donjon au Puy du Fou

Pour le sexe tant pis
J’me contenterai d’la Picardie 
J’coucherai encore avec papa, c’est pas d’chance
De choper toujours des mycoses « Made in France »

Deux vacanciers confinés dans un Hexagone (ah ah ah ah ah !)
Des Bouches-du-Rhône à la Haute-Saône
C’est trop La Zone
Pulvérisés malgré tout
Le pifomètre de Raoult

Bonjour le nouveau rêve Armoricains
Tout juillet au-dessous le crachin

(Constance) Attends, c’é – c’était faux la non ?
(Frédéric) Pas plus qu’Axelle Red

Ceux-là qui pensent qu’en France on se plaint
Ceux-là ont-ils jamais vécu à Roubaix ?

Deux vacanciers coincés en France, c’est pas marrant
C’est comme passer deux mois avec Didier Lallement
Pulvérisés sur l’autel
De la matraque éternelle

(Constance) C’est trop vilain d’tapper des gens, arrêter !

Un camping à Vesoul
À Marignane ou à Roubaix
On a rien dit ça fout pas du tout les boules
On veut pouvoir passer des vacances en paix…

(Constance et Frédéric) Bonnes vacances !

 

N’oubliez pas de vous inscrire à la liste de diffusion pour être au courant des ajouts au site ainsi que des nouveautés concernant Renaud (incluant évidemment les vidéos !).

Chanson dégueulasse, mais chanson jolie !

Dans sa chanson humoristique Chanson dégueulasse, Renaud mentionne plusieurs personnalités publiques (incluant un jeu de mots pour le chanteur Hugues Aufray) :

Comme un gars qu’aurait bouffé du vautour
Roulé des galoches a un troupeau d’hyènes
Y r’foulait du goulut comme si d’puis toujours
Il’avait embrassé les idées d’Le Pen

Il aimait Julie et la Julie donc
L’aimait en retour, elle qui jamais
N’avait pu conquir le cœur de quiconque
Accepta l’amour que le Hugues offrait     [« Hugues Aufray »]

Comme quelqu’un qu’aurait marché sur la tête
A Ducon-Pauwels ou à B.H.L.

Comme quelqu’un qu’aurait taillé ses chaussettes
Dans un vieux Libé aux pages culturelles

Voici un survol de ces hommes à qui Renaud a « rendu hommage » à travers cette chanson !

Jean-Marie Le Pen est un homme politique français né le  à La Trinité-sur-Mer. Il participe en 1972 à la fondation du Front national (FN), dont il prend la présidence.

Classé à l’extrême droite, il fait de la critique de l’immigration son principal axe de campagne et fait émerger le Front national sur le devant de la scène politique dans les années 1980. À cinq reprises, il est candidat à une élection présidentielle. Après avoir obtenu un résultat très faible en 1974, il se hisse par trois fois en quatrième position du premier tour (en 1988, 1995 et 2007). À la surprise générale, il accède au second tour du scrutin de 2002, à l’issue duquel il obtient 17,8 % des suffrages exprimés face au président sortant, Jacques Chirac, qui bénéficie d’un « front républicain ».

Sa fille Marine Le Pen lui succède en 2011 à la présidence du Front national, dont il devient président d’honneur. Il est exclu du parti en 2015 à la suite de déclarations polémiques, dont sa carrière politique est jalonnée et qui lui valent en particulier des accusations de racisme et d’antisémitisme. Il crée les Comités Jeanne en 2016 et reste président d’honneur du FN jusqu’en 2018. Il quitte son mandat de député européen en 2019, après 34 ans passés au Parlement européen et 63 années en politique.

Voici une interview de Léa Salamé avec Jean-Marie Le Pen diffusée sur France Inter le 2 octobre 2019, à l’occasion de la sortie du tome II de ses mémoires, « Tribun du peuple » :

Hugues Jean-Marie Auffray, dit Hugues Aufray, est né le  à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine). Il est auteur-compositeur-interprète, guitariste et sculpteur français. Souvent poétiques, ses chansons évoquent les voyages, l’amitié, la fraternité, le respect.

En 1945, Hugues Aufray rejoint son père à Madrid, il est élève au Lycée français. Il demeure trois ans dans cette ville, puis regagne la France et commence à chanter en espagnol. Puis très vite, il interprète les chansons de Félix LeclercGeorges BrassensSerge Gainsbourg et d’autres chanteurs. Auteur de nombreuses chansons dont il réalise parfois les arrangements ou la musique, il en co-signera beaucoup avec les paroliers Vline Buggy et Pierre Delanoë, mais aussi Jacques Plante, Claude Morgan, etc. Hugues Aufray puise également son répertoire dans le folklore espagnol, anglo-saxon et latino-américain, ainsi que dans le blues et le rock. 

Certaines de ses chansons sont très connues et font désormais partie du patrimoine français, comme CélineStewballHasta LuegoAdieu monsieur le professeurLe Rossignol anglaisLes Crayons de couleurL’ÉpervierDès que le printemps revient ou Santiano. Il est le premier chanteur français à adapter les chansons de Bob Dylan

Voici une vidéo d’Hugues Aufray en 1966 interprétant sa chanson devenue un classique, Céline :

Louis Pauwels était un journaliste et écrivain français, né à Paris le  et mort à Suresnes le .

Rédacteur en chef de Combat en 1949, il dirige ensuite le mensuel Marie-France, puis fonde avec Jacques Bergier la fameuse revue Planète, consacrée à la science, à la philosophie et à l’ésotérisme, qu’il dirigera pendant six ans. L’amour monstre écrit en 1954 et Le Matin des magiciens, co-écrit avec Jacques Bergier en 1960, constituent ses œuvres majeures. En 1978, il fonde le Figaro Magazine dont il prend la tête jusqu’en 1993. 

En 1986, à Paris, il se déconsidère auprès des cercles journalistiques et universitaires en qualifiant de « jeunesse atteinte d’un sida mental » les étudiants manifestant contre le projet de loi Devaquet visant à réformer les universités françaises :

« C’est une jeunesse atteinte d’un SIDA mental. Elle a perdu ses immunités naturelles : tous les virus décomposants l’atteignent. Nous nous demandons ce qui se passe dans leurs têtes. Rien, mais ce rien les dévore. Il aura suffi de cinq ans pour fabriquer dans le mou une telle génération. Serait-ce toute la jeunesse ? Certainement pas. Osons dire que c’est la lie avec quoi le socialisme fait son vinaigre. » (paru dans Le Figaro-Magazine en décembre 1986)

Voici une interview de Louis Pauwels avec Thierry Ardisson datant de mars 1989, dans l’émission « Lunettes noires pour nuits blanches » (avec une courte discussion à propos de Renaud durant la dernière minute) :

Bernard-Henri Lévy, souvent désigné par ses initiales BHL, est né le  à Béni Saf (Algérie). Il est un écrivain, philosophe, cinéaste, romancier, essayiste, dramaturge, homme d’affaires, intellectuel et chroniqueur français.

Depuis la parution de son premier essai La Barbarie à visage humain en 1977, il est une figure influente de la scène politique, philosophique, médiatique et littéraire française, à travers son implication dans de nombreux sujets politiques, diplomatiques et de société. Initiateur du mouvement des nouveaux philosophes dans les années 1970, dont il demeure la figure emblématique, son action, ses opinions et ses publications font l’objet de nombreuses controverses en France essentiellement.

Auteur de pièces de théâtre et de deux romans pour lesquels il a reçu le prix Médicis en 1984 et le prix Interallié 1988, chroniqueur et cinéaste, il est fondateur de l’Institut d’études lévinassiennes en 2000 avec Benny Lévy et Alain Finkielkraut, et dirige depuis 1990 la revue qu’il a fondée, La Règle du jeu.

Il fait l’objet de très nombreuses critiques, autant de la part de certains de ses pairs que de personnalités politiques, médiatiques et artistiques. Celles-ci portent principalement sur son travail philosophique, ses réseaux de soutien, son activisme sur les questions géopolitiques ainsi que sa posture et sa personnalité.

Bernard-Henri Lévy a été, plus que n’importe quelle autre personnalité publique, victime d’entartages en Belgique et en France (on compte huit « attentats pâtissiers » entre 1985 et 2015). Lors du premier en 1985, il renversa son agresseur, Noël Godin, pour lui intimer ensuite, alors que celui-ci était maintenu au sol par plusieurs hommes : « Lève-toi ! Lève-toi vite, ou je t’écrase la gueule à coups de talon ! » Cette réaction, filmée, a été largement diffusée et moquée, notamment par Coluche et Pierre Desproges, pour qui elle révèle « la vraie nature des cuistres » ; elle lui a également valu une chanson de Renaud, L’Entarté. Renaud lui reproche entre autres sa surmédiatisation, sa prétention et son manque d’humour :

Bernard-Henri Lévy était l’invité de Nicolas Demorand et Léa Salamé le 1er juin 2020 dans l’émission « Le Grand Entretien » (sur France Inter) à l’occasion de la publication de son livre, « Ce virus qui rend fou » :

 

 

N’oubliez pas de vous inscrire à la liste de diffusion pour être au courant des ajouts au site ainsi que des nouveautés concernant Renaud (incluant évidemment les vidéos !).

Financement participatif pour le film à venir « Le retour de la suite »

Tel que mentionné dans un article publié en mai dernier, l’annonce suivante fut affichée sur une nouvelle page Facebook créée à cet effet au début d’avril :

Bienvenue sur la page consacrée au film en préparation « Le retour de la suite ». Un court métrage (25 mn) qui relie les personnages légendaires de Renaud : Gérard Lambert, la pépette, Germaine, Mimi, Manu, Slimane, Mimi, Willy Brouillard. Tous embarqués dans une même galère. Nous vous tiendrons au courant au fur et à mesure de ce projet dont le tournage se fera (of course) après confinement. Tatatssin ! 

Une cinquième bande-annonce peut maintenant être visionnée, en plus des quatre bandes-annonces du film déjà disponibles ici :

La campagne de « crowdfunding » (financement participatif) qui avait été annoncée vient d’être lancée ! Vous pourrez obtenir énormément d’information à cet effet en cliquant ici.

Voici quelques détails intéressants :

Nous entendons apporter un soin particulier à l’esthétique à ce film. L’ambition est bel et bien de tendre vers une qualité cinoche. La direction artistique sera plus qu’exigeante !

Tout d’abord, nous souhaitons vous expliquer pourquoi nous faisons le choix du financement participatif…

Nous avons un producteur certes, mais c’est un film ambitieux, et donc onéreux. C’est pourquoi, pour réaliser notre rêve, nous avons besoin de votre aide… Le court-métrage est un médium difficile à financer, mais pourtant indispensable à la création

À quoi va servir le financement ?

Tout d’abord les salaires ! La culture est suffisamment en difficulté en ce moment pour ne pas, en plus, leur demander de travailler gracieusement. Ce serait déplacé 🙂

Les dépenses comprennent notamment les droits artistiques, plus de 20 comédiens, plus de 40 techniciens de tournage ou de post-production, des dizaines de figurants, des costumes, des transports, des locations et des constructions de décors, la cantine pour tout le monde etc. 

En résumé, le financement nous permettra :

        • de compléter le budget de la production (qui va quoi qu’il arrive demander l’aide aux guichets habituels). Notre projet est ambitieux… Et puis, c’est un film d’époque (80’s), ce qui signifie des décors et des costumes onéreux. 

Nous voulons tourner le film quoi qu’il arrive.

Nous avons donc vraiment besoin de VOUS. Et comme nous savons à quel point votre aide est précieuse, nous vous avons concocté des contreparties qui, on l’espère, vous séduirons !

Nous vous invitons évidemment à encourager ce projet !


N’oubliez pas de vous inscrire à la liste de diffusion pour être au courant des ajouts au site ainsi que des nouveautés concernant Renaud (incluant évidemment les vidéos !).

Film à venir : « Le retour de la suite »

L’annonce suivante fut affichée sur une nouvelle page Facebook créée à cet effet en début d’avril :

Bienvenue sur la page consacrée au film en préparation « Le retour de la suite ». Un court métrage (25 mn) qui relie les personnages légendaires de Renaud : Gérard Lambert, la pépette, Germaine, Mimi, Manu, Slimane, Mimi, Willy Brouillard. Tous embarqués dans une même galère. Nous vous tiendrons au courant au fur et à mesure de ce projet dont le tournage se fera (of course) après confinement. Tatatssin ! 

 

Quelques indices supplémentaires furent ajoutés par la suite, notamment  :

      • Il ne s’agit pas d’un biopic sur Renaud, mais d’une fiction mettant en scène ses personnages : Gérard Lambert, la pépette, Mimi, Slimane, Manu, Dédé, Willy Brouillard, etc. Période 75-90.
      • Casting du film « Le retour de la suite ». Avec Gérard Lambert, Germaine, Slimane, Willy Brouillard, la pépette, Mimi etc. De Johanna Turpeau et Marc Large. Tournage prévu cet été. Sans masque, nous espérons…

      • On plante le décor ? Ce court métrage met en scène les personnages (devenus légendaires) du chanteur Renaud. Son public immense et fidèle, a toujours espéré le retour du retour de la pépette ou de Gérard Lambert. Alors nous le faisons pour lui, ses fans, et tous les nostalgiques des années 70, 80, 90. Ce sont ces personnages qui sont embarqués dans une même intrigue policière, souvent drôle ou spleenétique, qui nous ramène à l’adolescence avec ses codes vestimentaires et tellement d’objets oubliés. Le Renaud que tout le monde a aimé. Le challenge est de faire un film mêlant le passé et le présent. Des méthodes cinématographiques modernes au service du passé. Musiques, lumières, cadrages, décors ou costumes y contribueront. La fin de l’histoire est volontairement inattendue et surprenante. Il s’agit d’une réflexion sur l’évolution de notre société et la façon dont notre cerveau s’y adapte. Une plongée dans la psychologie du personnage central. Le casting est volontairement « une bande de potes » car il s’agit aussi que cette connivence se ressente à l’écran. Ce retour en arrière, dans une époque utopiste, aura une résonance avec ce que nous vivons aujourd’hui : le « progrès », nos renoncements ou notre désenchantement.
      • Synopsis : 14 avril 77, Gérard Lambert tombe en panne de mobylette à Rungis. Il siphonne le réservoir d’une Triumph lorsqu’il est surpris par son propriétaire. Le baston tourne mal et finit par un coup de clé à molette entre les deux yeux de l’assaillant. Le criminel n’a plus qu’à compter sur sa bande : Germaine, Mimi, Dédé, la pépette, Slimane ou Manu. La suite, vous pensiez la connaître, aussi bien qu’un bon vieux copain mort et enterré. Mais c’était sans compter sur l’enquête de Willy Brouillard. Un flicard tenace qui n’a jamais lâché l’affaire. Tatatssin !

Quatre bandes-annonces du film ont été affichées à ce jour → Ça promet !

Un sondage a récemment été mis en ligne concernant le futur lancement d’une campagne de « crowdfunding » (financement participatif). N’hésitez pas à vous rendre sur la page officielle pour y participer !

   

N’oubliez pas de vous inscrire à la liste de diffusion pour être au courant des ajouts au site ainsi que des nouveautés concernant Renaud (incluant évidemment les vidéos !).