Vidéo la plus regardée en mars 2022

Plus que quelques semaines d’attente pour le nouvel album, qui inclura les interprétations de Renaud des chansons suivantes :

Tel que promis, le premier extrait de cet album à paraître, « Si tu me payes un verre », fut mis en ligne le 31 mars 2022 :

Annonce de la sortie prochaine du nouvel album de Renaud, « Métèque » !

En effet, le message suivant fut affiché sur la page officielle de Renaud sur Facebook le 21 mars 2022 :

« Métèque » le nouvel album de Renaud sortira le 6 mai prochain !

Vous y retrouverez 13 reprises de chansons majeures du répertoire français que l’artiste aurait rêvé d’écrire et composer : Georges Brassens, Jacques Higelin, Georges Moustaki, Bourvil et bien d’autres encore. RDV le 31 mars pour précommander l’album et découvrir le 1er extrait de ce nouvel opus : l’émouvant « Si tu me payes un verre » de Serge Reggiani.

Quelques jours plus tôt, le journal Le Parisien avait publié en primeur :

Le chanteur publiera son disque de reprises, intitulé «Métèque», le 6 mai, cinq jours avant son 70e anniversaire. France 2 lui consacrera alors une émission spéciale avec de nombreux invités.

Renaud nous avait promis un nouvel album, uniquement constitué de reprises de chansons françaises, en février. Il sortira finalement le 6 mai, cinq jours avant son 70e anniversaire, et portera un titre inspiré de l’une d’elles, « Métèque ». Il réunira treize reprises d’artistes qui l’ont influencé ou de chansons qui l’ont marqué, « Le Métèque », de Georges Moustaki donc, mais aussi Françoise Hardy, Yves Montand, Bourvil, Jean Ferrat, Jacques Higelin, Serge Reggiani, Georges Brassens, Hugues Aufray… Il y revisitera « Ça va, ça vient », de Boby Lapointe, dont on fête le centenaire de la naissance cette année. Il n’y aura pas de duo.

L’œuvre a été réalisée par son ami guitariste et compositeur Thierry Geoffroy, qui a planché sur le précédent, « Les mômes et les enfants d’abord » , sorti en novembre 2019. Les arrangements sont signés d’un des plus fins arrangeurs de la chanson française, Michel Coeuriot, qui a travaillé pour Voulzy et Souchon, Jonasz, Louis Chedid, Nougaro… « Ces nouvelles versions sont fidèles aux textes et aux mélodies, tout en étant aventureuses et modernisées », apprécie une des rares personnes qui ont pu écouter ce disque très attendu.

Pour autant, Renaud ne présentera pas « Métèque » sur scène. Il ne veut plus faire de concerts, encore moins de tournée. « Je suis à la retraite, nous avait-il affirmé en septembre. Je ferai un minimum de promo, c’est tout. » Dans ce minimum, il y aura une soirée spéciale sur France 2, probablement le 30 avril ou le 7 mai.

Le titre de ce nouvel album fait évidemment référence à la chanson de Georges Moustaki parue en 1969 « Le Métèque » :

En attendant le premier extrait de l’album, « Si tu me payes un verre » (qui devrait être disponible le 31 mars), voici la version de Serge Reggiani datant de 1975 !

Si tu me payes un verre
Musique: Cris Carol

Paroles: Bernard Dimey

Si tu me payes un verre, je ne te demanderai pas
Où tu vas, d’où tu viens, si tu sors de cabane,
Si ta femme est jolie, ou si tu n’en as pas,
Si tu traînes tout seul, avec un coeur en panne…
Je ne te dirai rien, je te contemplerai;
Nous dirons quelques mots, en prenant nos distances,
Nous viderons nos verres et je repartirai
Avec un peu de toi, pour meubler mon silence…

Si tu me payes un verre, tu pourras, si tu veux,
Me raconter ta vie, en faire une épopée,
En faire un opéra… J’entrerai dans ton jeu,
Je saurai sans effort me mettre à ta portée,
Je réinventerai des sourire de gamin,
J’en ferai des bouquets, j’en ferai des guirlandes,
Je te les offrirai, en te serrant la main,
Il ne te reste plus qu’à passer la commande…

Si tu me payes un verre, que j’aie très soif ou pas,
Je te regarderai comme on regarde un frère,
Un peu comme le Christ, à son dernier repas,
Comme lui, je dirai deux vérités premières:
Il faut savoir s’aimer, malgré la gueule qu’on a,
Et ne jamais juger le bon, ni la canaille,
Si tu me payes un verre, je ne t’en voudrai pas
De n’être rien du tout… Je ne suis rien qui vaille…

Si tu me payes un verre, on ira jusqu’au bout,
Tu seras mon ami, au moins quelques secondes,
Nous referons le monde, oscillants, mais debout,
Heureux de découvrir que, si la terre est ronde,
On est aussi ronds qu’elle, et qu’on s’en porte bien,
Tu cherchais dans la foule une voix qui réponde,
Alors, paye ton verre, et je t’aimerai bien,
Nous serons les cocus les plus heureux du monde…

N’oubliez pas de vous inscrire à la liste de diffusion pour être au courant des ajouts au site ainsi que des nouveautés concernant Renaud (incluant évidemment les vidéos !).

Annonce de la sortie prochaine du nouvel album de Renaud, « Métèque » !

En effet, le message suivant fut affiché sur la page officielle de Renaud sur Facebook le 21 mars 2022 :

« Métèque » le nouvel album de Renaud sortira le 6 mai prochain !

Vous y retrouverez 13 reprises de chansons majeures du répertoire français que l’artiste aurait rêvé d’écrire et composer : Georges Brassens, Jacques Higelin, Georges Moustaki, Bourvil et bien d’autres encore. RDV le 31 mars pour précommander l’album et découvrir le 1er extrait de ce nouvel opus : l’émouvant « Si tu me payes un verre » de Serge Reggiani.

Quelques jours plus tôt, le journal Le Parisien avait publié en primeur :

Le chanteur publiera son disque de reprises, intitulé «Métèque», le 6 mai, cinq jours avant son 70e anniversaire. France 2 lui consacrera alors une émission spéciale avec de nombreux invités.

Renaud nous avait promis un nouvel album, uniquement constitué de reprises de chansons françaises, en février. Il sortira finalement le 6 mai, cinq jours avant son 70e anniversaire, et portera un titre inspiré de l’une d’elles, « Métèque ». Il réunira treize reprises d’artistes qui l’ont influencé ou de chansons qui l’ont marqué, « Le Métèque », de Georges Moustaki donc, mais aussi Françoise Hardy, Yves Montand, Bourvil, Jean Ferrat, Jacques Higelin, Serge Reggiani, Georges Brassens, Hugues Aufray… Il y revisitera « Ça va, ça vient », de Boby Lapointe, dont on fête le centenaire de la naissance cette année. Il n’y aura pas de duo.

L’œuvre a été réalisée par son ami guitariste et compositeur Thierry Geoffroy, qui a planché sur le précédent, « Les mômes et les enfants d’abord » , sorti en novembre 2019. Les arrangements sont signés d’un des plus fins arrangeurs de la chanson française, Michel Coeuriot, qui a travaillé pour Voulzy et Souchon, Jonasz, Louis Chedid, Nougaro… « Ces nouvelles versions sont fidèles aux textes et aux mélodies, tout en étant aventureuses et modernisées », apprécie une des rares personnes qui ont pu écouter ce disque très attendu.

Pour autant, Renaud ne présentera pas « Métèque » sur scène. Il ne veut plus faire de concerts, encore moins de tournée. « Je suis à la retraite, nous avait-il affirmé en septembre. Je ferai un minimum de promo, c’est tout. » Dans ce minimum, il y aura une soirée spéciale sur France 2, probablement le 30 avril ou le 7 mai.

Le titre de ce nouvel album fait évidemment référence à la chanson de Georges Moustaki parue en 1969 « Le Métèque » :

En attendant le premier extrait de l’album, « Si tu me payes un verre » (qui devrait être disponible le 31 mars), voici la version de Serge Reggiani datant de 1975 !

Si tu me payes un verre
Musique: Cris Carol

Paroles: Bernard Dimey

Si tu me payes un verre, je ne te demanderai pas
Où tu vas, d’où tu viens, si tu sors de cabane,
Si ta femme est jolie, ou si tu n’en as pas,
Si tu traînes tout seul, avec un coeur en panne…
Je ne te dirai rien, je te contemplerai;
Nous dirons quelques mots, en prenant nos distances,
Nous viderons nos verres et je repartirai
Avec un peu de toi, pour meubler mon silence…

Si tu me payes un verre, tu pourras, si tu veux,
Me raconter ta vie, en faire une épopée,
En faire un opéra… J’entrerai dans ton jeu,
Je saurai sans effort me mettre à ta portée,
Je réinventerai des sourire de gamin,
J’en ferai des bouquets, j’en ferai des guirlandes,
Je te les offrirai, en te serrant la main,
Il ne te reste plus qu’à passer la commande…

Si tu me payes un verre, que j’aie très soif ou pas,
Je te regarderai comme on regarde un frère,
Un peu comme le Christ, à son dernier repas,
Comme lui, je dirai deux vérités premières:
Il faut savoir s’aimer, malgré la gueule qu’on a,
Et ne jamais juger le bon, ni la canaille,
Si tu me payes un verre, je ne t’en voudrai pas
De n’être rien du tout… Je ne suis rien qui vaille…

Si tu me payes un verre, on ira jusqu’au bout,
Tu seras mon ami, au moins quelques secondes,
Nous referons le monde, oscillants, mais debout,
Heureux de découvrir que, si la terre est ronde,
On est aussi ronds qu’elle, et qu’on s’en porte bien,
Tu cherchais dans la foule une voix qui réponde,
Alors, paye ton verre, et je t’aimerai bien,
Nous serons les cocus les plus heureux du monde…

N’oubliez pas de vous inscrire à la liste de diffusion pour être au courant des ajouts au site ainsi que des nouveautés concernant Renaud (incluant évidemment les vidéos !).

Podcast « Renaud, l’icône de la poésie urbaine »

Chaque matin sur Europe 1, Ombline Roche raconte l’histoire qui se cache derrière un artiste. Le 24 janvier 2022, cet artiste était Renaud ! Au cours de cet épisode, Ombline a mis en avant les aspects suivants de la carrière de Renaud :

 Voici donc ce retour en arrière d’Ombline Roche !

 

N’oubliez pas de vous inscrire à la liste de diffusion pour être au courant des ajouts au site ainsi que des nouveautés concernant Renaud (incluant évidemment les vidéos !).

 

Chanson dégueulasse, mais chanson jolie !

Dans sa chanson humoristique Chanson dégueulasse, Renaud mentionne plusieurs personnalités publiques (incluant un jeu de mots pour le chanteur Hugues Aufray) :

Comme un gars qu’aurait bouffé du vautour
Roulé des galoches a un troupeau d’hyènes
Y r’foulait du goulut comme si d’puis toujours
Il’avait embrassé les idées d’Le Pen

Il aimait Julie et la Julie donc
L’aimait en retour, elle qui jamais
N’avait pu conquir le cœur de quiconque
Accepta l’amour que le Hugues offrait     [« Hugues Aufray »]

Comme quelqu’un qu’aurait marché sur la tête
A Ducon-Pauwels ou à B.H.L.

Comme quelqu’un qu’aurait taillé ses chaussettes
Dans un vieux Libé aux pages culturelles

Voici un survol de ces hommes à qui Renaud a « rendu hommage » à travers cette chanson !

Jean-Marie Le Pen est un homme politique français né le  à La Trinité-sur-Mer. Il participe en 1972 à la fondation du Front national (FN), dont il prend la présidence.

Classé à l’extrême droite, il fait de la critique de l’immigration son principal axe de campagne et fait émerger le Front national sur le devant de la scène politique dans les années 1980. À cinq reprises, il est candidat à une élection présidentielle. Après avoir obtenu un résultat très faible en 1974, il se hisse par trois fois en quatrième position du premier tour (en 1988, 1995 et 2007). À la surprise générale, il accède au second tour du scrutin de 2002, à l’issue duquel il obtient 17,8 % des suffrages exprimés face au président sortant, Jacques Chirac, qui bénéficie d’un « front républicain ».

Sa fille Marine Le Pen lui succède en 2011 à la présidence du Front national, dont il devient président d’honneur. Il est exclu du parti en 2015 à la suite de déclarations polémiques, dont sa carrière politique est jalonnée et qui lui valent en particulier des accusations de racisme et d’antisémitisme. Il crée les Comités Jeanne en 2016 et reste président d’honneur du FN jusqu’en 2018. Il quitte son mandat de député européen en 2019, après 34 ans passés au Parlement européen et 63 années en politique.

Voici une interview de Léa Salamé avec Jean-Marie Le Pen diffusée sur France Inter le 2 octobre 2019, à l’occasion de la sortie du tome II de ses mémoires, « Tribun du peuple » :

Hugues Jean-Marie Auffray, dit Hugues Aufray, est né le  à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine). Il est auteur-compositeur-interprète, guitariste et sculpteur français. Souvent poétiques, ses chansons évoquent les voyages, l’amitié, la fraternité, le respect.

En 1945, Hugues Aufray rejoint son père à Madrid, il est élève au Lycée français. Il demeure trois ans dans cette ville, puis regagne la France et commence à chanter en espagnol. Puis très vite, il interprète les chansons de Félix LeclercGeorges BrassensSerge Gainsbourg et d’autres chanteurs. Auteur de nombreuses chansons dont il réalise parfois les arrangements ou la musique, il en co-signera beaucoup avec les paroliers Vline Buggy et Pierre Delanoë, mais aussi Jacques Plante, Claude Morgan, etc. Hugues Aufray puise également son répertoire dans le folklore espagnol, anglo-saxon et latino-américain, ainsi que dans le blues et le rock. 

Certaines de ses chansons sont très connues et font désormais partie du patrimoine français, comme CélineStewballHasta LuegoAdieu monsieur le professeurLe Rossignol anglaisLes Crayons de couleurL’ÉpervierDès que le printemps revient ou Santiano. Il est le premier chanteur français à adapter les chansons de Bob Dylan

Voici une vidéo d’Hugues Aufray en 1966 interprétant sa chanson devenue un classique, Céline :

Louis Pauwels était un journaliste et écrivain français, né à Paris le  et mort à Suresnes le .

Rédacteur en chef de Combat en 1949, il dirige ensuite le mensuel Marie-France, puis fonde avec Jacques Bergier la fameuse revue Planète, consacrée à la science, à la philosophie et à l’ésotérisme, qu’il dirigera pendant six ans. L’amour monstre écrit en 1954 et Le Matin des magiciens, co-écrit avec Jacques Bergier en 1960, constituent ses œuvres majeures. En 1978, il fonde le Figaro Magazine dont il prend la tête jusqu’en 1993. 

En 1986, à Paris, il se déconsidère auprès des cercles journalistiques et universitaires en qualifiant de « jeunesse atteinte d’un sida mental » les étudiants manifestant contre le projet de loi Devaquet visant à réformer les universités françaises :

« C’est une jeunesse atteinte d’un SIDA mental. Elle a perdu ses immunités naturelles : tous les virus décomposants l’atteignent. Nous nous demandons ce qui se passe dans leurs têtes. Rien, mais ce rien les dévore. Il aura suffi de cinq ans pour fabriquer dans le mou une telle génération. Serait-ce toute la jeunesse ? Certainement pas. Osons dire que c’est la lie avec quoi le socialisme fait son vinaigre. » (paru dans Le Figaro-Magazine en décembre 1986)

Voici une interview de Louis Pauwels avec Thierry Ardisson datant de mars 1989, dans l’émission « Lunettes noires pour nuits blanches » (avec une courte discussion à propos de Renaud durant la dernière minute) :

Bernard-Henri Lévy, souvent désigné par ses initiales BHL, est né le  à Béni Saf (Algérie). Il est un écrivain, philosophe, cinéaste, romancier, essayiste, dramaturge, homme d’affaires, intellectuel et chroniqueur français.

Depuis la parution de son premier essai La Barbarie à visage humain en 1977, il est une figure influente de la scène politique, philosophique, médiatique et littéraire française, à travers son implication dans de nombreux sujets politiques, diplomatiques et de société. Initiateur du mouvement des nouveaux philosophes dans les années 1970, dont il demeure la figure emblématique, son action, ses opinions et ses publications font l’objet de nombreuses controverses en France essentiellement.

Auteur de pièces de théâtre et de deux romans pour lesquels il a reçu le prix Médicis en 1984 et le prix Interallié 1988, chroniqueur et cinéaste, il est fondateur de l’Institut d’études lévinassiennes en 2000 avec Benny Lévy et Alain Finkielkraut, et dirige depuis 1990 la revue qu’il a fondée, La Règle du jeu.

Il fait l’objet de très nombreuses critiques, autant de la part de certains de ses pairs que de personnalités politiques, médiatiques et artistiques. Celles-ci portent principalement sur son travail philosophique, ses réseaux de soutien, son activisme sur les questions géopolitiques ainsi que sa posture et sa personnalité.

Bernard-Henri Lévy a été, plus que n’importe quelle autre personnalité publique, victime d’entartages en Belgique et en France (on compte huit « attentats pâtissiers » entre 1985 et 2015). Lors du premier en 1985, il renversa son agresseur, Noël Godin, pour lui intimer ensuite, alors que celui-ci était maintenu au sol par plusieurs hommes : « Lève-toi ! Lève-toi vite, ou je t’écrase la gueule à coups de talon ! » Cette réaction, filmée, a été largement diffusée et moquée, notamment par Coluche et Pierre Desproges, pour qui elle révèle « la vraie nature des cuistres » ; elle lui a également valu une chanson de Renaud, L’Entarté. Renaud lui reproche entre autres sa surmédiatisation, sa prétention et son manque d’humour :

Bernard-Henri Lévy était l’invité de Nicolas Demorand et Léa Salamé le 1er juin 2020 dans l’émission « Le Grand Entretien » (sur France Inter) à l’occasion de la publication de son livre, « Ce virus qui rend fou » :

 

 

N’oubliez pas de vous inscrire à la liste de diffusion pour être au courant des ajouts au site ainsi que des nouveautés concernant Renaud (incluant évidemment les vidéos !).

Vidéo la plus regardée en janvier 2020

En réponse à la demande populaire, la revoici !

Bref retour sur la carrière de Renaud

Voici un court reportage sur la carrière de Renaud présenté sur France 2 dans l’émission « 20h week-end » le 18 novembre 2019 :

Renaud, le retour du phénix, Renaud sort son nouvel album, « Les mômes et les enfants d’abord » : la nostalgie mélancolique du dernier Renaud, entre Doisneau et Zep.

Le chanteur Renaud, âgé de 67 ans, sortira son 17e album, un nouvel album sur le thème de l’enfance ce vendredi 29 novembre. Il évoque sa nostalgie de l’enfance et son addiction à l’alcool, avec 12 nouveaux titres et un thème central : l’enfance.

A chaque fois qu’on le croit disparu de la scène publique, Renaud n’en finit pas de rebondir, et prouve une fois de plus qu’il est « toujours debout », en sortant un nouvel album, Les mômes et les enfants d’abord ce 29 novembre. Un opus qui pourrait sembler destiné aux enfants, mais qui en fait s’adresse à tout le monde, et dont l’enfance est le thème central, cher au chanteur.

Renaud 2019, c’est un loubard dans une cour de récréation. Blouson noir et mots d’enfants, il chante l’innocence sur des dessins de Zep. Ce n’est pas la première fois que Renaud célèbre l’enfance. Chanteur culte car rebelle au cœur tendre, c’est aussi un phénix blessé mais invincible. L’enfance est la source de nostalgie. Adolescent, ses repères seront Georges Brassens pour les mots et Hugues Aufray pour les chansons de Dylan et Patrick Dewaere pour son mal de vivre.

Un regard tendre et nostalgique sur l’enfance

Ce n’est plus un secret pour personne, il l’a exprimé à de nombreuses reprises : Renaud aurait aimé rester en enfance. C’est sa période bénie, celle vers laquelle il retourne toujours lorsqu’il a du vague à l’âme. Il a souvent chanté avec nostalgie ses jeunes années ou celle de sa fille, de « Mistral gagnant » au « Sirop de la rue », en passant par « Mon paradis perdu » ou « Adieu l’enfance ».

Cette fois, c’est un disque qui lui est entièrement dédié. Et le premier morceau, « Les Animals », single sorti il y a deux semaines, annonce tout de suite le ton de l’album : beaucoup de chansons à la première personne, comme si elles avaient été écrites par un jeune écolier.

« Il y a de la rébellion partout chez Renaud »

Au départ, le blouson noir n’est même pas loubard, plutôt Gavroche, avec un premier disque sans grand succès. Mais en troquant casquette contre mobylette, le rebelle s’impose dans les hit-parades. Langage verlant, accent titi parisien et un discours qui parle à la jeunesse désœuvrée des banlieues en mal d’intégration. « Il y a de la rébellion partout chez Renaud, dans le milieu familial, dans les amitiés et dans sa façon d’aimer écrire le monde », explique Didier Varrod, documentariste et biographe de Renaud.

Blouson noir et mots d’enfants sur des dessins de Zep, Renaud chante l’innocence. Dans ce nouvel opus qui paraît vendredi 29 novembre, son 17e, le chanteur pose un regard tendre et nostalgique sur l’enfance. Une période bénie pour l’artiste. Les chansons sont à la première personne et racontent sa propre expérience. « Renaud pour moi, si je devais l’analyser : c’est un grand enfant », assure Dave.

Un album dédié aux enfants et aux adultes, « Un album qui parlera aussi aux grands »

Mais que l’illustration par le dessinateur de Titeuf ne nous y trompe pas, c’est « plus un album sur l’enfance qu’un album pour enfants », comme l’a indiqué Renaud. À ce titre, le deuxième morceau, Pinpon, est destiné à des oreilles légèrement plus âgées. Une chanson qualifiée de « un peu polissonne » par le chanteur.

« L’enfance c’est peut-être le territoire de sa survie. On le voit encore une fois à travers ce dernier album qui est à la fois dédié aux enfants mais aussi dédié aux adultes qui rêvent ce paradis perdu qu’est l’enfance », explique Didier Varro, documentariste et biographe de Renaud. Le chanteur aborde aussi son attachement à l’école et l’épanouissement par l’éducation et la culture. Rebelle pour les grands ou conteur pour enfants, Renaud en a encore dans la guitare.

L’auteur, grand amateur d’argot et de verlan, dit avoir suivi les conseils des enfants qui lui écrivent : « Renaud, on aime bien tes chansons, l’a plein d’gros mots ». Dans la lignée de son célèbre vers « Dès que le vent soufflera, je repartira », il s’est amusé avec les fautes de français une fois de plus, se disant que « ça va les faire marrer », en pensant aux enfants.

Un mélange de Doisneau et de Zep

C’est justement en pensant aux enfants qu’il a mixé les genres : la vision nostalgique de sa propre enfance, dans une France en noir et blanc chère à Doisneau, mais remise au goût du jour avec des références plus actuelles, notamment à travers le design de Zep, créateur de Titeuf.

Si l’univers de Renaud était lié à celui de Margerin dans les années 70 et 80, il se fond aujourd’hui dans les codes la BD préférée des jeunes. Le clip des Animals offre d’ailleurs un savoureux clin d’œil à l’album de 1978, sans titre, mais à la pochette arborant le fameux « place de ma mob », devenu ici « place de ma trottinette ».

Album à découvrir !

N’oubliez pas de vous inscrire à la liste de diffusion pour être au courant des ajouts au site ainsi que des nouveautés concernant Renaud (incluant évidemment les vidéos !).

Bref retour sur la carrière de Renaud

Voici un court reportage sur la carrière de Renaud présenté sur France 2 dans l’émission « 20h week-end » le 18 novembre 2019 :

Renaud, le retour du phénix, Renaud sort son nouvel album, « Les mômes et les enfants d’abord » : la nostalgie mélancolique du dernier Renaud, entre Doisneau et Zep.

Le chanteur Renaud, âgé de 67 ans, sortira son 17e album, un nouvel album sur le thème de l’enfance ce vendredi 29 novembre. Il évoque sa nostalgie de l’enfance et son addiction à l’alcool, avec 12 nouveaux titres et un thème central : l’enfance.

A chaque fois qu’on le croit disparu de la scène publique, Renaud n’en finit pas de rebondir, et prouve une fois de plus qu’il est « toujours debout », en sortant un nouvel album, Les mômes et les enfants d’abord ce 29 novembre. Un opus qui pourrait sembler destiné aux enfants, mais qui en fait s’adresse à tout le monde, et dont l’enfance est le thème central, cher au chanteur.

Renaud 2019, c’est un loubard dans une cour de récréation. Blouson noir et mots d’enfants, il chante l’innocence sur des dessins de Zep. Ce n’est pas la première fois que Renaud célèbre l’enfance. Chanteur culte car rebelle au cœur tendre, c’est aussi un phénix blessé mais invincible. L’enfance est la source de nostalgie. Adolescent, ses repères seront Georges Brassens pour les mots et Hugues Aufray pour les chansons de Dylan et Patrick Dewaere pour son mal de vivre.

Un regard tendre et nostalgique sur l’enfance

Ce n’est plus un secret pour personne, il l’a exprimé à de nombreuses reprises : Renaud aurait aimé rester en enfance. C’est sa période bénie, celle vers laquelle il retourne toujours lorsqu’il a du vague à l’âme. Il a souvent chanté avec nostalgie ses jeunes années ou celle de sa fille, de « Mistral gagnant » au « Sirop de la rue », en passant par « Mon paradis perdu » ou « Adieu l’enfance ».

Cette fois, c’est un disque qui lui est entièrement dédié. Et le premier morceau, « Les Animals », single sorti il y a deux semaines, annonce tout de suite le ton de l’album : beaucoup de chansons à la première personne, comme si elles avaient été écrites par un jeune écolier.

« Il y a de la rébellion partout chez Renaud »

Au départ, le blouson noir n’est même pas loubard, plutôt Gavroche, avec un premier disque sans grand succès. Mais en troquant casquette contre mobylette, le rebelle s’impose dans les hit-parades. Langage verlant, accent titi parisien et un discours qui parle à la jeunesse désœuvrée des banlieues en mal d’intégration. « Il y a de la rébellion partout chez Renaud, dans le milieu familial, dans les amitiés et dans sa façon d’aimer écrire le monde », explique Didier Varrod, documentariste et biographe de Renaud.

Blouson noir et mots d’enfants sur des dessins de Zep, Renaud chante l’innocence. Dans ce nouvel opus qui paraît vendredi 29 novembre, son 17e, le chanteur pose un regard tendre et nostalgique sur l’enfance. Une période bénie pour l’artiste. Les chansons sont à la première personne et racontent sa propre expérience. « Renaud pour moi, si je devais l’analyser : c’est un grand enfant », assure Dave.

Un album dédié aux enfants et aux adultes, « Un album qui parlera aussi aux grands »

Mais que l’illustration par le dessinateur de Titeuf ne nous y trompe pas, c’est « plus un album sur l’enfance qu’un album pour enfants », comme l’a indiqué Renaud. À ce titre, le deuxième morceau, Pinpon, est destiné à des oreilles légèrement plus âgées. Une chanson qualifiée de « un peu polissonne » par le chanteur.

« L’enfance c’est peut-être le territoire de sa survie. On le voit encore une fois à travers ce dernier album qui est à la fois dédié aux enfants mais aussi dédié aux adultes qui rêvent ce paradis perdu qu’est l’enfance », explique Didier Varro, documentariste et biographe de Renaud. Le chanteur aborde aussi son attachement à l’école et l’épanouissement par l’éducation et la culture. Rebelle pour les grands ou conteur pour enfants, Renaud en a encore dans la guitare.

L’auteur, grand amateur d’argot et de verlan, dit avoir suivi les conseils des enfants qui lui écrivent : « Renaud, on aime bien tes chansons, l’a plein d’gros mots ». Dans la lignée de son célèbre vers « Dès que le vent soufflera, je repartira », il s’est amusé avec les fautes de français une fois de plus, se disant que « ça va les faire marrer », en pensant aux enfants.

Un mélange de Doisneau et de Zep

C’est justement en pensant aux enfants qu’il a mixé les genres : la vision nostalgique de sa propre enfance, dans une France en noir et blanc chère à Doisneau, mais remise au goût du jour avec des références plus actuelles, notamment à travers le design de Zep, créateur de Titeuf.

Si l’univers de Renaud était lié à celui de Margerin dans les années 70 et 80, il se fond aujourd’hui dans les codes la BD préférée des jeunes. Le clip des Animals offre d’ailleurs un savoureux clin d’œil à l’album de 1978, sans titre, mais à la pochette arborant le fameux « place de ma mob », devenu ici « place de ma trottinette ».

Album à découvrir !

N’oubliez pas de vous inscrire à la liste de diffusion pour être au courant des ajouts au site ainsi que des nouveautés concernant Renaud (incluant évidemment les vidéos !).

 

 

 

 

 

Podcast sur les débuts de Renaud et sur son album à venir

Alors que le nouvel album de Renaud sur l’enfance devrait sortir avant la fin de l’année, Julien Pearce et Ombeline Roche (Europe 1) revenaient ce 17 octobre 2019 sur les débuts du chanteur.  Parmi les sujets traités :

N’oubliez pas de vous inscrire à la liste de diffusion pour être au courant des ajouts au site ainsi que des nouveautés concernant Renaud (incluant évidemment les vidéos !).

Quel beau souvenir : Interview de Renaud sur France Inter !

Le 15 février 1982, dans l’émission « Radioscopie », Jacques Chancel interviewait Renaud sur une multitude de sujets, incluant :

N’oubliez pas de vous inscrire à la liste de diffusion pour être au courant des ajouts au site ainsi que des nouveautés concernant Renaud (incluant évidemment les vidéos !). 

Récents ajouts au site (1983) (fin)

Les sections hommages et duoshumour et dessinsspectacles et vidéos de 1983 sont maintenant disponibles !  

Si vous avez davantage de matériel sur Renaud datant de 1983, n’hésitez pas à me contacter. Il me fera plaisir de faire des ajouts au site !

Il y a 50 ans : mai 68

Claire Chazal revient sur les événements de mai 68, mentionnant Renaud à plusieurs occasions :

De « Crève salope » de Renaud à « Street Fighting Man » des Rolling Stones, en passant par « Paris mai » de Claude Nougaro, beaucoup de musiques ont été inspirées par les événements de Mai-68. Les chanteurs tels que Léo Ferré ou Georges Brassens s’en prennent depuis longtemps au pouvoir et à la censure mais c’est la nouvelle génération qui va annoncer la contestation à venir

Source: « Entrée libre », diffusée le 1er mai 2018 sur France 5.