Nouveauté sur ARTE : « Le Paris tendre et révolté de Renaud »

Mis en ligne sur ARTE.tv le 9 février 2024, il s’agit d’un documentaire invitant à découvrir Paris à travers la vie de Renaud :

Ode à l’enfance, Mistral gagnant, écrit par Renaud en 1985, dévoile la face tendre du chanteur le plus révolté de Paris. Côté pile, Renaud ressuscite, avec douceur, toute la mélancolie du Paname disparu de sa jeunesse. Côté face, il en fait le déversoir de ses colères et ses déboires. Corrosif observateur de son époque, ce titi parisien capte les aspirations et humeurs de sa ville natale.

Avec la participation de plusieurs intervenants proches de Renaud, dont :

Ce documentaire fut réalisée par Amel Bouksani. En voici un extrait rappelant les événements de mai 68, incluant la chanson de Renaud datant de 1968 « Crève salope » : 

Vous pourrez visionner « Le Paris tendre et révolté de Renaud » sur le site d’ARTE en cliquant ici (c’est gratuit !). La rediffusion sera disponible jusqu’au 8 février 2026. N’attendez pas trop !
  

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Vidéo la plus regardée en décembre 2021

Il s’agit d’un extrait du documentaire « Au nom du père », mis en ligne pour la parution de l’encyclopédie Le Dico Renaud. Voici un autre extrait de ce documentaire durant lequel Christian Eudeline discute de la première chanson écrite par Renaud à l’âge de seize ans, « Crève salope » :

Juste à temps pour Noël : Le Dico Renaud !

Le Dico Renaud est la première encyclopédie consacrée à Renaud. Véritable phénomène de la chanson française à la carrière exceptionnelle, Renaud a accompagné les Français cinq décennies durant. Pourtant, jamais un tel travail n’avait été effectué… Avec plus de deux mille entrées, vous saurez tout sur Renaud !

L’auteur de ce livre paru le 2 décembre 2021 aux éditions Hors Collection est Christian Eudeline. Christian est journaliste (VSD, Les Echos, etc.), rédacteur en chef du bimestriel Vinyle & Audio et auteur d’une vingtaine d’ouvrages de référence sur la musique.

Voici un court extrait du documentaire « Au nom du père » au cours duquel Christian Eudeline discute du premier succès commercial de Renaud, « Laisse béton » :

Présenté comme un dictionnaire, on trouve répertoriés dans Le Dico Renaud ses chansons, ses musiciens, ses compositeurs, ses sources d’inspiration, mais également ses concerts ou ses passions comme les tatouages. Plus d’un million de signes, plus de deux mille entrées pour tout comprendre du phénomène Renaud ; on y apprendra que malgré 300 chansons, le verbe « aimer » n’est jamais employé au présent simple, et que Renaud a proposé des suites à certaines de ses chansons. On découvrira quel est le lien entre Jacques Mesrine et le chanteur énervant, quelle place il dédie aux femmes dans son œuvre, quelle fut sa carrière d’acteur ou bien quelles ont été ses adresses historiques.

Une notice biographique accompagne chaque acteur de cette saga et surtout renseigne les accointances avec Renaud, tandis que chaque album, chaque chanson profite d’un résumé et d’une analyse.

Christian Eudeline était l’un des invités d’Yvan Cujious (avec Gauvain Sers et Sylvain Duthu) dans l’émission « Loft Music Sud Radio » sur Sud Radio le 10 mai 2022, la veille du 70e anniversaire de naissance de Renaud. Ils discutèrent bien sûr du livre Le Dico Renaud !

Vous pourrez vous procurer ce livre en cliquant ici !

  
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Interview de David Séchan avec Élodie Suigo

Au cours de cette interview diffusée sur franceinfo le 18 février 2021, le frère jumeau de Renaud, David Séchan, et Élodie Suigo discutent de plusieurs facettes de la vie et de la carrière de Renaud, incluant :

    • La sortie d’un double DVD plus un CD en collaboration étroite avec l’Ina : Renaud Tatatsin !
    • La première chanson que Renaud a écrite, « Crève salope »
    • Une des premières chansons de Renaud toujours très en demande auprès de ses fans, « Hexagone »
    • La participation de Renaud dans le film « Germinal » et sa mobilisation pour la revalorisation du salaire des figurants
    • Un retour sur la chanson mettant en évidence les combats et désillusions de Renaud, « Fatigué »
    • La période de « Renaud le Renard » et son retour en force avec l’album « Boucan d’enfer »
    • Le plus récent retour de « Renaud le Phénix » avec l’album éponyme « Renaud » et son premier single « Toujours debout »

Voici Renaud interprétant deux des chansons discutées au cours de cette interview, « Hexagone » et « Fatigué » :

 

Et voici quelques articles à propos de cette interview de David Séchan accordée à Élodie Suigo:

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Vidéo la plus regardée en novembre 2020

Un retour aux débuts de Renaud en tant qu’artiste, bien avant la chanson !

« C’est moche c’est sale, c’est dans le vent, c’est le Café de la Gare »

Le 31 octobre 2020, France 5 diffusa un documentaire de Guillaume Meurice et Emilie Valentin retraçant les origines du Café de la Gare, intitulé « C’est moche c’est sale, c’est dans le vent, c’est le Café de la Gare ». En voici la bande annonce, dans laquelle Renaud apparaît brièvement :

Voici un extrait du documentaire au cours duquel Henri Guybet et Sotha discutent du passage de Renaud au Café de la Gare :

Renaud se rappela cette période dans son autobiographie (Comme un enfant perdu – Autobiographiemai 2016) :

À l’été 1971, je me pointe à Belle-Île-en-Mer pour y passer les vacances. Nous avons loué une maison pour une quinzaine de jours et j’ai pris soin d’emporter ma guitare. Nous n’avons aucun programme, si ce n’est l’envie de passer quelques nuits sur la plage à la belle étoile, et je ne me doute pas une seconde que ce séjour à Belle-Île va m’ouvrir les portes d’un monde dont je rêvais confusément sans rien en connaître et où je vais enfin trouver l’espace pour m’exprimer.

Un matin, en me promenant sur le port, j’avise un beatnik dont la dégaine est à peu près la même que la mienne. Le gars m’offre une cigarette et on commence à discuter de choses et d’autres sous le doux soleil d’août, puis très vite de politique, et bien sûr d’amour.

Il s’appelle Patrick Dewaere, et il nous présente ce soir-là sa fiancée, Catherine Sigaux, dite Sotha, et son frère, Dominique. On mange, on boit, on fume, et finalement je vais chercher ma guitare et on se met à chanter. J’entonne Crève, salope ! qu’ils ne connaissaient pas et ils sont morts de rire. Du coup, j’enchaîne avec La Révolution, d’Évariste, Philistins du grand Brassens, d’autres encore, et on se quitte vers 5 heures du mat’.

« Quand tu rentres à Paris, passe nous voir, me dit Patrick Dewaere en partant. On joue dans un café-théâtre, le Café de la gare, à Montparnasse.
— C’est quoi un café-théâtre ?
— Un bistrot où tu peux boire un coup tout en assistant à un spectacle.
— Ah bon ! Alors, vous êtes comédiens ?
— Un peu, oui. On écrit des trucs et on les joue. Sotha écrit pas mal. Mais on est plusieurs, hein. Enfin, tu verras.
— D’accord, je passerai peut-être.
— T’es pas forcé, mais si ça te dit, t’es le bienvenu. »

De retour à Paris, un soir où je n’ai rien de mieux à faire, j’ai soudain l’idée d’aller les voir. Je retrouve Dewaere et Sotha, qui me présentent vaguement les autres membres de la troupe, un certain Coluche, une fille qui se fait appeler Miou-Miou, Romain Bouteille et, surgissant de je ne sais où… Jean-Michel Haas ! Mon camarade Jean-Michel, du CRAC, le Comité révolutionnaire d’action culturelle de la Sorbonne, sans lequel je n’aurais pas connu Évariste ni créé mon indigne chansonnette Crève, salope ! Nous nous serrons chaleureusement la main, et du coup je passe avec eux le reste de la nuit.

C’est ce soir-là, ou le lendemain, qu’ils me proposent, comme si ça allait de soi, de remplacer un certain Gégé qui me ressemble étonnamment : visage famélique, cheveux longs, pas plus épais qu’un sandwich SNCF.

« Gégé veut partir pour l’Amérique, il en a plein le dos de la France, m’expliquent-ils, toi, tu nous as bien plu avec tes chansons, alors si tu veux, on t’engage à sa place. »

Comédien, c’est ma vocation première, du moins c’est ce qu’il me semble, aussi j’hésite, mais je ne dis pas non.

« Je ne suis pas certain de savoir jouer.
— Je t’ai vu chanter devant deux cents personnes, c’est pas plus difficile, prétend l’homme du CRAC.
— T’es fait pour ça, dit Dewaere, ça se voit tout de suite. Reviens voir le spectacle pour t’en imprégner et quand Gégé s’en va, tu le remplaces.
— OK, je veux bien essayer. »

Le Café de la Gare fut créé juste après les événements de mai 68 par un groupe d’amis qui ont restauré une vieille fabrique de ventilateurs passage d’Odessa (dit aussi « passage du Départ »), proche de la gare de Paris-Montparnasse à Paris dans le 14e arrondissement. Chantier collectif où tout le monde met la main à la pâte, le Café de la Gare ouvre le 12 juin 1969 avec ses premiers acteurs-constructeurs-fondateurs : Romain BouteilleColucheSothaPatrick DewaereMiou-Miou et Henri Guybet.

En 1971, le café de la Gare déménage au 41 rue du Temple dans le 4e arrondissement, dans un relais de postes du XVIIe siècle anciennement appelé l’« Auberge de l’Aigle d’Or ». Il devient alors le plus grand café-théâtre de la capitale avec une salle de 450 places :

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« C’est moche c’est sale, c’est dans le vent, c’est le Café de la Gare »

Le 31 octobre 2020, France 5 diffusa un documentaire de Guillaume Meurice et Emilie Valentin retraçant les origines du Café de la Gare, intitulé « C’est moche c’est sale, c’est dans le vent, c’est le Café de la Gare ». En voici la bande annonce, dans laquelle Renaud apparaît brièvement :

Vous pourrez visionner ce documentaire jusqu’au 7 novembre 2020 en cliquant ici ! En voici un extrait au cours duquel Henri Guybet et Sotha discutent du passage de Renaud au Café de la Gare :

Renaud se rappela cette période dans son autobiographie (Comme un enfant perdu – Autobiographiemai 2016) :

À l’été 1971, je me pointe à Belle-Île-en-Mer pour y passer les vacances. Nous avons loué une maison pour une quinzaine de jours et j’ai pris soin d’emporter ma guitare. Nous n’avons aucun programme, si ce n’est l’envie de passer quelques nuits sur la plage à la belle étoile, et je ne me doute pas une seconde que ce séjour à Belle-Île va m’ouvrir les portes d’un monde dont je rêvais confusément sans rien en connaître et où je vais enfin trouver l’espace pour m’exprimer.

Un matin, en me promenant sur le port, j’avise un beatnik dont la dégaine est à peu près la même que la mienne. Le gars m’offre une cigarette et on commence à discuter de choses et d’autres sous le doux soleil d’août, puis très vite de politique, et bien sûr d’amour.

Il s’appelle Patrick Dewaere, et il nous présente ce soir-là sa fiancée, Catherine Sigaux, dite Sotha, et son frère, Dominique. On mange, on boit, on fume, et finalement je vais chercher ma guitare et on se met à chanter. J’entonne Crève, salope ! qu’ils ne connaissaient pas et ils sont morts de rire. Du coup, j’enchaîne avec La Révolution, d’Évariste, Philistins du grand Brassens, d’autres encore, et on se quitte vers 5 heures du mat’.

« Quand tu rentres à Paris, passe nous voir, me dit Patrick Dewaere en partant. On joue dans un café-théâtre, le Café de la gare, à Montparnasse.
— C’est quoi un café-théâtre ?
— Un bistrot où tu peux boire un coup tout en assistant à un spectacle.
— Ah bon ! Alors, vous êtes comédiens ?
— Un peu, oui. On écrit des trucs et on les joue. Sotha écrit pas mal. Mais on est plusieurs, hein. Enfin, tu verras.
— D’accord, je passerai peut-être.
— T’es pas forcé, mais si ça te dit, t’es le bienvenu. »

De retour à Paris, un soir où je n’ai rien de mieux à faire, j’ai soudain l’idée d’aller les voir. Je retrouve Dewaere et Sotha, qui me présentent vaguement les autres membres de la troupe, un certain Coluche, une fille qui se fait appeler Miou-Miou, Romain Bouteille et, surgissant de je ne sais où… Jean-Michel Haas ! Mon camarade Jean-Michel, du CRAC, le Comité révolutionnaire d’action culturelle de la Sorbonne, sans lequel je n’aurais pas connu Évariste ni créé mon indigne chansonnette Crève, salope ! Nous nous serrons chaleureusement la main, et du coup je passe avec eux le reste de la nuit.

C’est ce soir-là, ou le lendemain, qu’ils me proposent, comme si ça allait de soi, de remplacer un certain Gégé qui me ressemble étonnamment : visage famélique, cheveux longs, pas plus épais qu’un sandwich SNCF.

« Gégé veut partir pour l’Amérique, il en a plein le dos de la France, m’expliquent-ils, toi, tu nous as bien plu avec tes chansons, alors si tu veux, on t’engage à sa place. »

Comédien, c’est ma vocation première, du moins c’est ce qu’il me semble, aussi j’hésite, mais je ne dis pas non.

« Je ne suis pas certain de savoir jouer.
— Je t’ai vu chanter devant deux cents personnes, c’est pas plus difficile, prétend l’homme du CRAC.
— T’es fait pour ça, dit Dewaere, ça se voit tout de suite. Reviens voir le spectacle pour t’en imprégner et quand Gégé s’en va, tu le remplaces.
— OK, je veux bien essayer. »

Le Café de la Gare fut créé juste après les événements de mai 68 par un groupe d’amis qui ont restauré une vieille fabrique de ventilateurs passage d’Odessa (dit aussi « passage du Départ »), proche de la gare de Paris-Montparnasse à Paris dans le 14e arrondissement. Chantier collectif où tout le monde met la main à la pâte, le Café de la Gare ouvre le 12 juin 1969 avec ses premiers acteurs-constructeurs-fondateurs : Romain BouteilleColucheSothaPatrick DewaereMiou-Miou et Henri Guybet.

En 1971, le café de la Gare déménage au 41 rue du Temple dans le 4e arrondissement, dans un relais de postes du XVIIe siècle anciennement appelé l’« Auberge de l’Aigle d’Or ». Il devient alors le plus grand café-théâtre de la capitale avec une salle de 450 places :

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Récents ajouts au site (1986) (suite)

Les vidéos de 1986 sont maintenant disponibles, ici et ici. Il y en a plus de 35 – en espérant que vous allez apprécier !

Si vous avez davantage de vidéos de Renaud datant de 1986, n’hésitez pas à me contacter. Il me fera plaisir de faire des ajouts au site !

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Journal intime : Renaud

Un beau retour en arrière offert par l’Institut National de l’Audiovisuel (INA), avec Renaud comme invité de l’émission « Café Picouly »

Présenté par Daniel Picouly depuis le Café Charbon à Paris. Renaud discute de plusieurs sujets, dont :

– Les mégots de Serge Gainsbourg
– Oscar (son grand-père maternel)
– Ses parents
– La révolution en chanson (la chanson « Crève salope »)
– Les bandes dessinées
Romane Serda
– La couleur de ses cheveux

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Retour sur Mai 68 avec France Musique

Débutant le 11 août dernier, France Musique consacre une série d’émissions spéciales « Les Chansons de Mai 68 », animées par Martin Pénet. Lors de la première émission (11 août 2018), plusieurs passages reviennent sur Renaud (incluant les chanson Crève salope et Société, tu m’aura pas !), dont celui-ci, avec Évariste (Joël Sternheimer) et Renaud :

Pour en écouter davantage, c’est par ici !

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Autre retour sur mai 1968

Avec mention de Renaud dans le magazine NosEnchanteurs du 20 mai 2018 :

Il y a 50 ans : mai 68

Claire Chazal revient sur les événements de mai 68, mentionnant Renaud à plusieurs occasions :

De « Crève salope » de Renaud à « Street Fighting Man » des Rolling Stones, en passant par « Paris mai » de Claude Nougaro, beaucoup de musiques ont été inspirées par les événements de Mai-68. Les chanteurs tels que Léo Ferré ou Georges Brassens s’en prennent depuis longtemps au pouvoir et à la censure mais c’est la nouvelle génération qui va annoncer la contestation à venir

Source: « Entrée libre », diffusée le 1er mai 2018 sur France 5.