Zabou Breitman raconte comment elle a craqué pour Renaud !

Dans l’émission Télématin diffusée sur France 2 le 18 mars 2023, Zabou Breitman discuta avec Damien Thévenot de sa jeunesse et notamment de son passage à la Sorbonne, où elle a rencontré un certain jeune homme portant le nom de Renaud !

Tel que mentionné dans le magazine Femme Actuelle :

Invitée sur le plateau de Télématin samedi 18 mars 2023, Zabou Breitman s’est confiée sur sa jeunesse, et notamment son passage à la Sorbonne. C’est là qu’elle a rencontré un chanteur qui lui a tapé dans l’œil.

Elle n’avait que sept ans mais déjà un caractère bien affirmé. Fille du scénariste Jean-Claude Deret et de la comédienne québécoise Céline Léger, Zabou Breitman a commencé sa carrière très jeune. Et son engagement politique peu après. En 1968, lorsque la révolte étudiante grondait, la jeune Isabelle a rejoint le vivier de la contestation. À la Sorbonne, elle a intégré un atelier artistique nommé le Comité gavroche révolutionnaire. C’est là qu’elle a fait la rencontre d’un célèbre chanteur, qui n’était alors qu’un simple adolescent politisé : Renaud.

À l’époque, encore toute petite fille, Zabou Breitman est tombée éperdument sous le charme de l’interprète d’Hexagone. « Je suis rentrée dans ce comité parce qu’il y avait Renaud, a-t-elle assuré. Renaud à 13 ans… C’était plus qu’un petit crush. Il était beau. » 

Plus de 40 ans après son coup de foudre pour Renaud, Zabou Breitman se souvient encore d’un jeune garçon « incroyable »« brillant ». « Il est toujours brillant d’ailleurs », a conclu la mère de la chanteuse Anne Chalon, et de l’acteur Antonin Chalon. 

À noter que Renaud avait 16 ans en mai 68, et non 13 ! Voici l’extrait de cette émission durant lequel il est question de Renaud : 

Zabou Breitman se souvient donc qu’elle était membre avec Renaud du « Comité Gavroche Révolutionnaire » : 

 

Renaud discuta de ce comité dans son autobiographie (Comme un enfant perdu) sortie en mai 2016 :

Puis, un matin, j’avise une affiche du CRAC – Comité révolutionnaire d’action culturelle – appelant tous ceux qui auraient des initiatives à proposer, à le rejoindre, escalier B. Je cours aussi sec à l’escalier B, frappe à la porte du CRAC, et tombe sur un type sympathique auquel j’explique que j’écris des poèmes et suis capable de déclamer par cœur du Brassens, du Prévert, et même du Bedos. Le gars s’appelle Jean-Michel Haas et je le retrouverai bientôt au Café de la gare aux côtés de Romain Bouteille, Coluche, Patrick Dewaere, Miou-Miou et quelques autres. Me voilà membre fondateur du CRAC, avec le même Haas et un autre lycéen qui récite magnifiquement des poèmes de tous les pays, Bruno Raimond-Dityvon, le fils du photographe Claude Raimond-Dityvon qui, pendant ce temps-là, immortalise le combat des étudiants sur les barricades.

Ainsi démarre ma petite carrière publique puisque le lendemain, ou le surlendemain, le cinéaste William Klein, qui réalise un documentaire sur les événements, me filme en train de réciter un texte de Guy Bedos, Vive la vie !

Ce n’était pas la première fois Zabou Breitman mentionnait son admiration pour Renaud. Tel que rapporté par Télé-Loisirs le 26 mai 2018 :

A deux jours de la retransmission de la 30e Nuit des Molières sur France 2, Catherine Ceylac recevait ce samedi 26 mai dans Thé ou café la maîtresse de cérémonie de l’édition 2018 : Zabou Breitman. Et la journaliste du service public en a profité pour interroger son invitée sur son idole de (très) longue date : Renaud.

En effet, bien avant de devenir la célèbre actrice, réalisatrice et metteuse en scène multirécompensée qu’on connaît aujourd’hui, Zabou a connu Renaud à ses tout débuts. « Tellement admirative » de l’artiste, elle a raconté que son attachement « très particulier » remontait à la grogne de la jeunesse à la fin des sixties. « Il était au comité Gavroche révolutionnaire en mai 68, il était beau comme un dieu », s’est souvenue celle qui avait 7 ans quand Renaud Séchan en avait 13.

« J’étais complètement fascinée », a poursuivi Zabou. « C’était un type brillant, très très intelligent, très cultivé… J’étais complètement dingue de lui », a raconté sur le plateau de Thé ou café celle qui a « toujours suivi » la carrière de Renaud « dès qu’il a commencé à chanter ».

  
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« Renaud : putain de livre ! » par Johanna Copans et David Séchan

Il s’agit du livre officiel de la « Putain d’expo ! » consacrée à Renaud au Musée de la Musique de la Philharmonie de Paris du 16 octobre 2020 au 2 mai 2021. « Renaud : putain de livre ! » est paru le 8 octobre dernier et est publié par la maison d’édition Plon :

La « Putain d’expo ! » raconte l’univers de Renaud à travers un paysage visuel autant que musical. « Renaud : putain de livre ! » est, tout comme l’exposition, composé de quatre sections qui sont autant de facettes du chanteur :

    • Renaud le révolté,
    • Renaud le poète-portraitiste,
    • Renaud l’engagé, et
    • Renaud l’amoureux de l’enfance.

Riche de plus de 200 iconographies, le livre comporte de nombreuses archives personnelles inédites, manuscrits, dessins et documents rares et photographies. L’ouvrage est préfacé par les deux commissaires de l’exposition : David Séchan, frère jumeau de Renaud, et Johanna Copans, spécialiste de l’artiste et autrice d’un ouvrage sur ses chansons.

Chaque chapitre est accompagné d’un texte signé des proches et meilleurs connaisseurs de Renaud : Jack Lang, Bertrand de Labbey (son agent historique), François Bernheim (« découvreur » de l’artiste), Alain Rey, Riss (de Charlie Hebdo), Jean-Pierre Bucolo (son compositeur historique), Titouan Lamazou, Daniel Colling (directeur du Zénith de Paris, Printemps de Bourges, etc.), Helena Van Den Nest (fan belge de la première heure, créatrice du premier vrai et grand site dédié à Renaud, « Le HLM des fans de Renaud »), Didier Varrod (journaliste, auteur, proche de Renaud) et Jean-Noël Tronc (directeur général de la Sacem, grand admirateur de l’artiste).

Voici une vidéo d’Emilie Mazoyer discutant de « Renaud : putain de livre ! » (ainsi que de la « Putain d’expo ! » et de l’album « The Totale of La bande à Renaud ») dans l’émission « L’info du vrai » sur CANAL+ le 14 octobre 2020 :

 

De plus, le magazine en ligne de la Cité de la musique-Philharmonie de Paris publia le 7 octobre 2020 une section du livre écrite par Johanna Copans ayant comme sujet « La banlieue de Renaud : voyage au bout de la zone ». En voici quelques extraits : 

Au fil de ses albums, Renaud esquisse le paysage d’une banlieue grise et poétique. Toute une galerie de personnages s’y croisent et dialoguent avec l’imaginaire de la ville périphérique.

Dès la fin des années 1970 , Renaud invente «  son  » paysage, une « zone », qui trouve ses lettres de noblesse dans ses chansons. On sait à quel point la banlieue occupera une place importante dans son répertoire, et aussi comment le chanteur mettra en scène mieux que quiconque la ville, son béton, jusqu’à transformer sa création. Soucieux de ne pas se soumettre au malentendu qui l’assimile à un fils de bourgeois portant le blouson de cuir noir, Renaud a su démystifier son personnage de «  loubard  » dans « Peau aime », et il met à l’honneur dans de nombreux albums ce lieu mis au ban, la banlieue. Le paysage urbain périphérique, chez lui, décrypte avec humour les antithèses sociales. On trouve alors dans les chansons des marginaux. Ce sont même, dans cet univers triste et déprécié, marqué par la grisaille, le béton, le bitume, les personnages privilégiés, et sans doute les plus sensibles, de l’univers de Renaud ; ceux qui nous touchent et que l’on reconnaît. Le héros des « Charognards » a vécu à Sarcelles, « crève aux Champs-Élysées », tandis que celui d’«  Adieu minette  » rappelle que la désolation de La Courneuve s’opposera toujours à Neuilly : « À La Courneuve, y a pas d’écoles / Y a qu’des prisons et du béton ».

À part la délinquance ou la mort, quelle issue possible ? Les bâtiments des grands ensembles ressemblent à des prisons, décrépits, ils sont pareils à des ghettos physiques dont il devient presque impossible de s’enfuir. C’est pourquoi l’irruption du camp familial des Gitans au pied des HLM peut ressembler à une bouffée d’oxygène dans « Salut manouche  ». Le personnage du Gitan répare l’espace, parce qu’il installe des repères : «  Dès qu’j’ai quinze ans, j’trouve un boulot / Et j’fais comme toi […] / Je laisse les cons dans leur clapier / Et puis j’me barre ». De la même manière, les échappées belles dans « La Tire à Dédé » nous font oublier, le temps d’une chanson, la mort de la banlieue, dans une fugue encore plus poétique que nostalgique. Sinon, on a envie de crever, comme l’Angelo de Pantin dans « Baston », qui a « les poings serrés au fond des poches de son blouson ». La grisaille du lieu définit les identités, et Renaud construit d’extraordinaires portraits sociaux. Dans « Deuxième génération », en 1983 , l’habitant de la zone n’est plus un blouson noir, mais un fils d’immigré kabyle. Pour Slimane, adolescent de quinze ans, déchiré entre un pays où il vit et celui qu’il n’a jamais connu, la marginalisation s’est muée en exclusion. Le keffieh palestinien porte joliment les couleurs de la zone, le malaise et la révolte. L’enfermement est permanent, dans les parkings, les caves, la chambre. Alors monte le désir de mort sur une mélodie étonnamment douce :

J’ai rien à gagner, rien à perdre
Même pas la vie
J’aime que la mort dans cette vie d’merde
J’aime c’qu’est cassé, J’aime c’qu’est détruit
J’aime surtout tout c’qui vous fait peur
La douleur et la nuit

Et enfin, voici quatre articles forts élogieux sur ce livre :

Pour en découvrir davantage, c’est par ici !

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Déluge d’articles sur Renaud !

Pratiquement TOUS les journaux et magazines en lignes ont publié au moins un article sur Renaud aujourd’hui (24 septembre 2018)… Parmi les premiers à le faire, Midi Libre :

Renaud hospitalisé à la clinique du Parc près de Montpellier, dans un état préoccupant

Le chanteur Renaud est en cure de sevrage à la clinique du Parc, à Castelnau-le-Lez. Le chanteur, en proie à des problèmes chroniques d’alcool, a été hospitalisé ce week-end.

Renaud est en cure de sevrage à la clinique du Parc, à Castelnau-le-Lez. Le chanteur, en proie à des problèmes chroniques d’alcool, a été hospitalisé ce week-end dans un état préoccupant.

Au pôle addictologie

Le chanteur a été pris en charge par le pôle addictologie. La clinique du Parc est un des rares établissements de santé privés à disposer d’une telle unité.

« Un simple check-up »

Sur le compte Facebook « Renaud le phénix », les administrateurs veulent rassurer les fans de Renaud en ce qui concerne son état de santé. Ils ont posté : « Nous nous trouvons une nouvelle fois obligés de démentir la presse people ! Un check-up et une petite semaine de clinique, un simple check-up dont les résultats sont plutôt positifs. »

Et Paris Match :

Renaud de son propre chef en cure de sevrage

Selon nos informations, le chanteur Renaud est bien hospitalisé à sa demande à la clinique du Parc, à Castelnau-le-Lez (Hérault). Mais son état de santé général ne suscite pas d’inquiétude particulière. 

Le «Midi Libre» annonce sur son site Internet que le chanteur Renaud, toujours en proie au démon de l’alcool, suit depuis le week-end dernier une cure de sevrage à la clinique du Parc, à Castelnau-le-Lez (Hérault), l’une des rares en France à avoir une unité spécialisée en addictologie pour notamment accueillir les victimes de l’alcoolisme. L’information nous a été confirmée. En revanche, contrairement à ce qui a été annoncé dans d’autres publications, ce n’est pas sa fille, Lolita Séchan, qui est à l’origine de l’hospitalisation de l’interprète de Mistral Gagnant. Ce dernier veut se soigner car il tient à enregistrer un album de chansons pour enfants, dont il envisage la sortie en 2019.

De même, son état n’est pas préoccupant. Renaud a passé une batterie d’examens il y a quelques semaines de cela et, s’il est affaibli par l’alcoolisme, ces derniers n’ont décelé aucune autre pathologie. En février dernier, le chanteur Renaud avait déjà été admis dans une maison de repos « de sa propre volonté ».

En voici quelques autres :

Le magazine « gagnant » est probablement Gala, avec pas moins de CINQ articles !

Bref, beaucoup d’encre sur le dos de Renaud et les membres de sa famille aujourd’hui… Nous lui souhaitons un repos des plus bénéfique, avec absence de paparazzi !