Vidéo la plus regardée en juin 2022

Il s’agit ce mois-ci d’une série de vidéos en lien avec quatre personnes décédées en 1986 auxquelles Renaud rendit hommage dans sa chanson « Petite » (parue sur l’album Putain de camion) :

Malik Oussekine, Abdel Benyahia, William Normand et Michel Colucci

Dans sa tendre chanson Petite, Renaud mentionne quatre personnes décédées en 1986 (incluant son ami Michel Colucci, dit Coluche) : 

Et puis ces déchirures, à jamais dans ta peau
Comme autant de blessures, et de coups de couteau
Cicatrices profondes, pour Malik et Abdel
Pour nos frangins qui tombent, pour William et Michel

Renaud confirma durant son spectacle à l’Olympia de Paris le 15 décembre 1996 que le « Michel » de la chanson était bel et bien son ami mort en 1986, Coluche :

Le , la mort brutale de Coluche affecte gravement Renaud. Il fut interviewé le jour même du décès par Jean-Pierre Ferland (sur SRC) alors qu’il était en tournée de promotion au Québec :

Malik Oussekine, jeune maghrébin, est né le  est mort lors d’une manifestation étudiante le 6 décembre 1986 : 

L’affaire Malik Oussekine est une affaire de violence policière française résultant de la mort de Malik Oussekine, dans la nuit du 5 décembre au 6 décembre 1986 à Paris, après plusieurs semaines de contestation étudiante contre le projet de réforme universitaire Devaquet. Selon un commentaire sur un blog, 

Il a été sauvagement matraqué par un CRS sous un porche d’immeuble, Rue Monsieur-Le-Prince à Paris, lors d’une manifestation étudiante.

Dès le samedi matin 6 décembre, à suite du décès de Malik Oussekine, les étudiants sont reçus au ministère de l’Intérieur et organisent une marche silencieuse, tandis que le ministre délégué Alain Devaquet présente sa démission. Deux jours après, le projet de loi Devaquet est retiré. Deux des trois policiers qui ont frappé mortellement Malik Oussekine sont ensuite jugés et condamnés, mais sans peine de prison ferme, et sanctionnés professionnellement.

Dans le film La Haine de Mathieu Kassovitz, Vincent Cassel fait allusion à Malik Oussekine lors de sa dispute avec Hubert dans les toilettes. Le générique de début fait également référence à cette affaire à travers le choix des images d’archives utilisées. Toutefois, le scénario s’inspire plutôt de l’affaire Makomé M’Bowolé.

Voici quelques reportages datant du 6 décembre 1986 sur les événements entourant la mort de Malik Oussekine lors de manifestations contre le projet de loi Devaquet :

 

  • Abdel Benyahia

Dans la nuit du 5 au 6 décembre 1986, des policiers tuent Malik Oussekine à Paris lors de manifestations étudiantes contre le projet de loi Devaquet (voir ci-haut) et Abdelouahab (« Abdel ») Benyahia à la station Quatre Chemins (ligne 7 du métro de Paris, située à la limite des communes d’Aubervilliers et de Pantin, sous l’avenue Jean-Jaurès). Tous deux étaient français d’origine algérienne. Selon un commentaire sur un blog, 

Le 5 décembre 1986 à Pantin, un inspecteur de police (Savrey) tue un jeune Algérien de 20 ans, Abdel BENVAHIA, dans un café. Il avait 1,84 g d’alcool dans le sang et n’était pas en service. Pendant 48 heures, c’est le blackout total dans tous les services (police et judiciaire). La famille n’est avertie que le 8 décembre de l’endroit où a été transporté le corps.

Savrey est inculpé « d’homicide involontaire » et laissé en liberté sous contrôle judiciaire. Six mois après le meurtre, le crime est requalifié « d’homicide volontaire » et Savrey est incarcéré. Le procès, renvoyé aux assises, a lieu les 23, 24 et 25 novembre 1988.

Quelques jours après leur mort, près d’un million de personnes ont manifesté en France derrière les portraits de Malik Oussekine et d’Abdel Benyahia aux cris de : « PLUS JAMAIS ÇA ! » et « ON S’EN SOUVIENDRA ! ».

Le court-métrage ci-bas rend hommage à Abdel, en rappelant d’abord les faits : aux Quatre Chemins à Pantin, devant le bar « Tout est bien », une bagarre éclate. Abdel, 19 ans, s’interpose. Un homme en civil crie « police » et tire à bout portant. Que s’est-il passé ensuite ? Du côté de la police et des hôpitaux, pendant 48 h, c’est le black-out…

 

  • William Normand

Selon le HLM des Fans de Renaud :

Le 31 juillet 1986, à l’issue d’une opération de police dans un quartier de Fontenay-sous-Bois (situé à 3 km à l’est de Paris), le jeune motard William Normand, 20 ans, est abattu d’une balle dans le dos. Le tireur, Eric Laignel, gardien de la paix, inculpé pour « coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner » sera acquitté le 30 juin 1989 par la cour d’assises du Val-de-Marne.

Michel Colucci, dit Coluche, était un humoriste et comédien français, né le 28 octobre 1944 dans le 14e arrondissement de Paris. Il est mort le 19 juin 1986 à Opio (Alpes-Maritimes).

Fils d’un immigré italien et d’une Française, Michel Colucci grandit à Montrouge. Il adopte le pseudonyme « Coluche » à l’âge de 26 ans, au tout début de sa carrière. Revendiquant sa grossièreté mais, selon lui, « sans jamais tomber dans la vulgarité », Coluche donne très tôt un style nouveau et sarcastique par sa liberté d’expression au music-hall, en brocardant notamment les tabous et valeurs morales et politiques de la société contemporaine. En 1975, il devient célèbre en parodiant un jeu télévisé : Le Schmilblick.

Tour à tour provocateur ou agitateur par ses prises de position sociales, il se présente à l’élection présidentielle de 1981 avant de se retirer, à la suite de pressions et de menaces. Jouissant d’une énorme popularité et très apprécié du public, il fonde en 1985 l’association Les Restos du cœur, relais d’aide aux plus pauvres, quelques mois avant de mourir dans un accident de moto :

Coluche a écrit et composé pour Renaud le titre Soleil immonde, paru sur l’album Le Retour de Gérard Lambert sorti en 1981. Renaud cite également son ami artiste dans la chanson Mon bistrot préféré, dans l’album et la chanson Putain de camion ainsi que dans La vie est moche et c’est trop court.

Voici un documentaire de Jean-Louis Perez, datant de 2011, intitulé « Coluche : un clown ennemi d’État » :

   

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Interview inédite avec Renaud lors du tournage du clip de « Mistral gagnant » !

Renaud accorda une interview à CANAL+ le 9 avril 1986 sur le plateau de tournage du clip pour la chanson « Mistral gagnant ». Il s’agit d’une l’interview sans montage, qui n’a probablement jamais été diffusée en entier (peut-être à cause des forts bruits de coups de marteaux sur la plateau !). Plusieurs sujets furent abordés, incluant :

    • La signification du titre de la chanson « Mistral gagnant ».
    • Le succès de sa carrière à ce jour.
    • Les gens qui n’aiment pas Renaud. Il cite un article du journal Libération très méchant à son égard de Serge Loupien et Bayon (Bruno Taravant), intitulé « Séchan séché ». En voici quelques extraits :

Si Renaud Séchan est si déplorable, ce n’est pas parce qu’il joue au rouge, ni parce qu’il est esthétiquement trois fois nul et non avenu (auteur compositeur interprète), c’est parce qu’il est faux comme les blés (qu’il ramasse) : de la pointe des cheveux à celle des santiags, en passant par « l’accent »

Il y a quelque chose qui ne va pas avec Renaud. Renaud Séchan. C’est l’accent. Selon des témoins indiscutables – dont on comprendra aisément qu’ils conservent l’anonymat – Renaud n’avait pas du tout l’accent lorsqu’il a fait ses débuts discrets à la Pizzeria du Marais.

Et pour cause : à la maison, on mangeait plutôt le petit doigt en l’air. Surtout pas l’accent ! (- Et tes mains sur la table, s’il te plaît !) Petit-bourgeois moyen quoi ; classique. Jusqu’au plafond d’absurdité nullarde, jamais imaginé dans l’histoire, inanalysable et exténuant, de Morgane de toi : même accent, nouveau son de cloche. Pantruche sur Los Angeles, via clip pédéraste complaisant de la rue de Verneuil. Toujours plus rase-béton, si possible, le niveau, de Déserteur revisiteman (rédigé avec les pieds), en Baby Sitting Blues infantile (chanté avec les genoux) ; toujours plus hauts les scores (ventes au-dessus du million, contrat au-dessus du milliard). Et ce n’est pas fini-Nini (ça recommence !).

Comme quelqu’un qu’aurait taillé ses chaussettes
Dans un vieux Libé aux pages culturelles

Voici donc cette interview de plus de 15 minutes !

Et voici le clip officiel de « Mistral gagnant » :

  

  

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Interprétation émouvante de « Petite » par Vincent Delerm

Cinq nouveaux artistes sont récemment venus rejoindre « La bande à Renaud » sur un album double édité pour l’occasion en livre-disque (livret de 72 pages) :

Voici l’émouvante interprétation par Vincent Delerm de la chanson « Petite », originalement parue sur l’album Putain de camion en 1988 :

Vincent Delerm a eu la bonne idée d’inclure dans son interprétation l’introduction de Renaud pour cette chanson lors de la tournée Visage pâle rencontrer public (1988-1989) :

Vous pourrez vous procurer l’album « The Totale of La bande à Renaud » en cliquant ici !

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Récents ajouts au site (1988)

Les articles, audios, humour, livres et photos de 1988 sont maintenant disponibles !

Ceux-ci incluent une chanson inédite pour le festival « Juste pour rire » de Montréal (Québec) de juillet 1988,sur la musique de « Where Do the Children Play » de Cat Stevens :

Si vous avez d’autres articles, livres, photos ou audios (par exemple, des interviews à la radio) de Renaud datant de 1988, n’hésitez pas à nous contacter. Il nous fera plaisir de les ajouter au site !

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Récents ajouts au site (1986) (fin)

Toute l’information sur les spectacles de Renaud datant de 1986 est maintenant disponible !

Vous pouvez entre autres visionner l’un des concerts ayant eu lieu en mars 1986 au Zénith de Paris, filmé en entier, de même qu’écouter plusieurs enregistrements !

En voici un avant-goût :


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Fredo chante Renaud

En 2005, Fredo (Fred Burguière), chanteur du groupe Les Ogres de Barback, sortait un album en hommage à Renaud intitulé « Fredo chante Renaud ». Il s’agissait d’un album enregistré en public à l’espace Michel-Berger de Sannois.

Fredo sélectionna quatorze titres sur la période de 1975 à 1988, tous extraits des albums d’Amoureux de Paname à Putain de camion, à l’exception de la chanson « C’est quand qu’on va où ? » de l’album À la Belle de Mai (sorti en 1994). L’éditeur de l’album mentionnait alors ce qui suit :

Cela faisait longtemps qu’il en parlait de son projet le Fredo, charismatique chanteur et parolier des Ogres de Barback. Encore plus longtemps qu’il y pensait, qu’il en rêvait même, affirme-t-il presque naïvement.  Fredo se lance dans la réalisation de ce qui tendait à devenir une obsession : l’enregistrement live d’un spectacle qui rende hommage à celui qu’il considère comme son inspirateur originel : Renaud. Comprenons-nous bien, il ne faut pas voir ici une démarche de fan, mais bien la volonté de saluer une plume qui a compté dans ses jeunes années. Au sein de cet enregistrement, Fredo reprend quatorze chansons puisées dans le vivier des dix premiers albums de Renaud. Et parce qu’il ne saurait en être autrement, il s’est entouré pour ce projet de gens qui lui sont extrêmement chers. 

Selon un article publié dans NosEnchanteurs le 12 octobre 2015 :

Fredo Chante Renaud, c’est une évidence, un peu comme Renaud chante Brassens (album sorti en 1996, année des premiers concerts des Ogres). Les uns n’auraient sans doute pas existé sans les autres. Quoi de plus normal que de chanter les chansons qui nous ont fait rêver, avec lesquelles on a grandi et qui nous construisent. En chantant Renaud, Fredo invite le public à la genèse de son univers artistique avec une sincérité poignante.

Voici donc Fredo interprétant « Je suis une bande de jeunes » à Cergy en avril 2015, avec un très bel hommage à Renaud en introduction :

Et le voici interprétant  « Société, tu m’auras pas ! » au Festival TaParole de Montreuil le 12 juin 2015 :

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Vidéo la plus regardée en septembre 2018

En réponse à la demande populaire, la revoici !

Souvenir : Renaud rend hommage à Coluche

Selon Wikipedia.fr à propos de Renaud :

Le , la mort brutale de son ami Coluche l’affecte gravement. En 1988, Renaud dédie son nouvel album Putain de camion à Marius et à Romain, les fils de Michel et Véronique Colucci. La chanson-titre de l’album est d’ailleurs un hommage à celui qui fut le parrain de sa fille Lolita

Renaud a écrit la chanson quelques jours après l’annonce du décès de Coluche, et il l’a ensuite jouée sur scène. Dans ce titre, il s’adresse au défunt Coluche et fait part de son ressenti face à la mort de son ami dans un accident de la route. Renaud exprime fortement le dégoût face à cet événement « Putain j’ai la rage contre ce virage et contre ce jour là », puis face à la vie « putain de vie de merde » ou « tu nous laisses avec les chiens », et ses regrets quant à la disparition de son ami « Lolita n’a plus de parrain, nous on n’a plus notre meilleur copain », ou alors cette dernière « dire que c’était l’été dans ma tête il fait froid ». On peut citer enfin « enfoiré, on t’aimait bien », référence cette fois-ci au grand réseau caritatif Les Restos du cœur que Coluche a créé et représenté chaque année par les Enfoirés.

Renaud interprète sa chanson « Putain de camion » pour la première fois le 12 juillet 1986, aux Francofolies de La Rochelle :

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Souvenirs : Renaud rend hommage à Coluche

Selon Wikipedia.fr à propos de Renaud :

Le , la mort brutale de son ami Coluche l’affecte gravement. En 1988, Renaud dédie son nouvel album Putain de camion à Marius et à Romain, les fils de Michel et Véronique Colucci. La chanson-titre de l’album est d’ailleurs un hommage à celui qui fut le parrain de sa fille Lolita

Renaud a écrit la chanson quelques jours après l’annonce du décès de Coluche, et il l’a ensuite jouée sur scène. Dans ce titre, il s’adresse au défunt Coluche et fait part de son ressenti face à la mort de son ami dans un accident de la route. Renaud exprime fortement le dégoût face à cet événement « Putain j’ai la rage contre ce virage et contre ce jour là », puis face à la vie « putain de vie de merde » ou « tu nous laisses avec les chiens », et ses regrets quant à la disparition de son ami « Lolita n’a plus de parrain, nous on n’a plus notre meilleur copain », ou alors cette dernière « dire que c’était l’été dans ma tête il fait froid ». On peut citer enfin « enfoiré, on t’aimait bien », référence cette fois-ci au grand réseau caritatif Les Restos du cœur que Coluche a créé et représenté chaque année par les Enfoirés.

Renaud interprète sa chanson « Putain de camion » pour la première fois le 12 juillet 1986, aux Francofolies de La Rochelle :

Il l’a aussi interprété avec Les Enfoirés en 1992,  rendant hommage à Coluche une fois de plus dans son introduction :

 

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