Interview de David Séchan avec Élodie Suigo

Au cours de cette interview diffusée sur franceinfo le 18 février 2021, le frère jumeau de Renaud, David Séchan, et Élodie Suigo discutent de plusieurs facettes de la vie et de la carrière de Renaud, incluant :

    • La sortie d’un double DVD plus un CD en collaboration étroite avec l’Ina : Renaud Tatatsin !
    • La première chanson que Renaud a écrite, « Crève salope »
    • Une des premières chansons de Renaud toujours très en demande auprès de ses fans, « Hexagone »
    • La participation de Renaud dans le film « Germinal » et sa mobilisation pour la revalorisation du salaire des figurants
    • Un retour sur la chanson mettant en évidence les combats et désillusions de Renaud, « Fatigué »
    • La période de « Renaud le Renard » et son retour en force avec l’album « Boucan d’enfer »
    • Le plus récent retour de « Renaud le Phénix » avec l’album éponyme « Renaud » et son premier single « Toujours debout »

Voici Renaud interprétant deux des chansons discutées au cours de cette interview, « Hexagone » et « Fatigué » :

 

Et voici quelques articles à propos de cette interview de David Séchan accordée à Élodie Suigo:

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Grand Corps Malade rend hommage à Renaud dans l’émission « 50′ inside »

Au cours d’une interview avec Nikos Aliagas diffusée sur TF1 le 6 février 2021, Fabien MarsaudGrand Corps Malade ») est revenu sur cinq dates ayant marqué sa carrière. L’une de ces dates mémorables concerne un concert avec Renaud ! En effet, le 17 juin 2016 il a été rejoint par son « idole absolue » sur scène au Trianon (dans le 18e arrondissement de Paris). « C’est le mec que j’ai vu dix fois en concert. Avec mon père, ma sœur, ma mère, on l’écoutait en voiture. Je n’ai pas beaucoup d’idoles : il y a [Michael] Jordan et il y a Renaud », a-t-il raconté.

Tel que mentionné dans cet article de Gala :

Lors d’un concert en 2016, les fans de Grand Corps Malade ont eu la surprise de retrouver, sur la scène du Trianon, l’un des monuments de la chanson française : Renaud. Invité inattendu, l’interprète de Mistral Gagnant a repris le micro pour entonner son célèbre morceau, grâce à la persuasion de Grand Corps Malade, connu et reconnu pour ses qualités de slameur. La voix de l’ancien compagnon de Romane Serda est malhabile mais pleine d’émotion, quand il s’adresse à son public. Dans un entretien à 50 minutes Inside, ce samedi 6 février sur TF1, Fabien Marsaud de son vrai nom est revenu sur les cinq dates qui ont marqué sa vie. Ce concert mémorable faisait évidemment partie des moments les plus chers à son cœur, comme il l’a dévoilé à Nikos Aliagas.

Voici un extrait de ce concert du 17 juin 2016 au Trianon, au cours duquel Renaud a rejoint Grand Corps Malade pour interpréter avec lui Mistral gagnant, poursuivant avec une chanson écrite pour son fils Malone, Ta batterie :

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Maintenant disponible : Le coffret « Renaud Tatatsin ! »

En effet, ce coffret de deux DVD plus un CD est disponible depuis le 2 février 2021 :

L’Institut national de l’audiovisuel (Ina) a dévoilé ce coffret inédit rassemblant plus de trois heures d’archives des meilleurs moments télé de Renaud, incluant :

    • DVD 1 : Les débuts (32 min) et les tubes (1h38) – Plus d’une cinquantaine de chansons « live », dont des duos inattendus et des reprises, entrecoupées de morceaux choisis d’interviews.
    • DVD 2 : « Renaud ch’ti qui gagne » (26 min), « Les darons » (34 min) et « Auto-interview » (8 min).
    • CD : Renaud – confidentiel (1h25). En 1984, Renaud accorde un long entretien à Noël Simsolo pour France Culture au cours duquel il raconte son enfance heureuse porte d’Orléans à Paris, son adolescence marquée par Mai 68, ses tout débuts et sa passion pour la chanson réaliste.
    • Un livret de 12 pages avec une préface de son frère jumeau, David Séchan, et des photos rares issues des archives de l’Ina.

Selon l’Institut national de l’audiovisuel :

De 1975 jusqu’au début des années 2000, Renaud a trainé ses santiags et son blouson noir sur les plateaux de télévision. De « Camarade Bourgeois » à « Mistral Gagnant », de « Manu » à « Mon Beauf’ » en passant par « En cloque », il nous régale de ses textes tendres, drôles, intimes, engagés, parfois teigneux mais toujours profondément humains. Il nous transmet aussi sa passion pour la chanson française avec de nombreuses reprises de chansons réalistes (« Tel qu’il est, il me plaît » avec Annie Cordy, « C’est un mauvais garçon »… ) et les chansons de Georges Brassens, qu’il admire. A travers une soixantaine de chansons interprétées en live et des morceaux choisis d’interview, c’est toute la personnalité et le monde de Renaud que cette anthologie nous révèle, ses contradictions, sa sensibilité, ses engagements, sa poésie et son amour pour les plus modestes.

En voici la bande-annonce officielle :

Selon cet article d’AVCesar :

Au total, plus d’une cinquantaine de chansons live, dont des duos inattendus et des reprises, entrecoupées de morceaux choisis d’interviews. Soit trois heures d’archives proposées sur deux DVD pour traverser la carrière mouvementée, tendre et engagée de Renaud. Le coffret est également complété par un CD proposant un entretien de 1h25 avec Noël Simsolo pour France Culture en 1984, lors duquel Renaud revient sur son enfance, Mai 68 et ses débuts de compositeur. Un livret de 12 pages complète le tout.

Des archives exceptionnelles

Une carrière qui l’aura vu grandir et évoluer sur les plateaux de télévision, depuis sa première apparition en 1975, et que l’Ina propose de redécouvrir dans un coffret DVD exceptionnel intitulé Renaud, Tatatsin!. « Les extraits d’émissions étalés sur près de 25 ans présentés dans ces DVD sont le déroulé d’une grande partie de la carrière de Renaud et de sa représentation. Mais si les réalisateurs passent, les styles, les décors et les effets spéciaux aussi, ainsi que les modes de captation, l’œuvre, elle, sensible, humaine et généreuse de Renaud reste et restera inchangée. Pour le plus grand bénéfice de ces archives exceptionnelles », note David Séchan, le frère jumeau de Renaud.

Voici deux reportages de BFMTV sur ce coffret diffusés le jour de son lancement le 2 février 2021 :

Voici également un reportage d’Isabelle Layer à propos de ce coffret dans « La chronique culture » de l’émission « Le 23h » présentée sur France Info TV le 16 mars 2021 :

Et voici quelques articles discutant du nouveau coffret :

Pour vous procurer ce coffret inédit, c’est par ici !

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Vidéo la plus regardée en janvier 2021

Il s’agit d’une reprise par un groupe américain du premier grand succès de Renaud, « Laisse béton ». Vous pourrez visionner des centaines de vidéos de chansons en français et en anglais interprétées par le groupe Pomplamoose sur leur chaîne YouTube en cliquant ici.

Possible percée de Renaud aux États-Unis avec « Laisse béton » !

En effet, le groupe Pomplamoose vient de mettre en ligne sa version « Western spaghetti » du premier grand succès de Renaud, « Laisse béton » !

Pomplamoose est un groupe de musique indépendante américain, originaire de Corte Madera en Californie. Il est composé des multi-instrumentistes Jack Conte et Nataly Dawn. Le nom du groupe vient du mot français pamplemousse, « Pomplamoose » étant une approximation orthographique anglaise de la prononciation française de ce fruit. Jack Conte est également co-fondateur du site Web de financement participatif Patreon.

Voici comment le groupe a présenté sa reprise de cette célèbre chanson de Renaud, avec humour bien sûr !

Here’s our Spaghetti Western rendition of « Laisse béton » by Renaud… just in case Tarantino needs something for any upcoming films.

Qui pourrait se traduire ainsi :

Voici notre reprise version « Western spaghetti » de la chanson « Laisse béton » de Renaud… Juste au cas où Quentin Tarantino en aurait besoin pour ses prochains films.

Le groupe a même eu la gentillesse d’inclure les paroles de la chanson dans la vidéo !

En souvenir, voici Renaud interprétant « Laisse béton » dans l’émission « Les Rendez-vous du dimanche », avec Michel Drucker, diffusée sur TF1 le 7 mai 1978. On peut apercevoir Salvatore Adamo en introduction de la vidéo :

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Possible percée de Renaud aux États-Unis avec « Laisse béton » !

En effet, le groupe Pomplamoose vient de mettre en ligne sa version « Western spaghetti » du premier grand succès de Renaud, « Laisse béton » !

Pomplamoose est un groupe de musique indépendante américain, originaire de Corte Madera en Californie. Il est composé des multi-instrumentistes Jack Conte et Nataly Dawn. Le nom du groupe vient du mot français pamplemousse, « Pomplamoose » étant une approximation orthographique anglaise de la prononciation française de ce fruit. Jack Conte est également co-fondateur du site Web de financement participatif Patreon.

Voici comment le groupe a présenté sa reprise de cette célèbre chanson de Renaud, avec humour bien sûr !

Here’s our Spaghetti Western rendition of « Laisse béton » by Renaud… just in case Tarantino needs something for any upcoming films.

Qui pourrait se traduire ainsi :

Voici notre reprise version « Western spaghetti » de la chanson « Laisse béton » de Renaud… Juste au cas où Quentin Tarantino en aurait besoin pour ses prochains films.

Le groupe a même eu la gentillesse d’inclure les paroles de la chanson dans la vidéo !

En souvenir, voici Renaud interprétant « Laisse béton » dans l’émission « Les Rendez-vous du dimanche », avec Michel Drucker, diffusée sur TF1 le 7 mai 1978. On peut apercevoir Salvatore Adamo en introduction de la vidéo :

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Reprise humoristique d’Hexagone par Fabian Le Castel

À l’instar du quatuor vocal français Les Goguettes avec « 2020 dans l’Hexagone », l’humoriste et imitateur belge Fabian Le Castel a repris de manière humoristique la chanson intergénérationnelle de Renaud « Hexagone », adaptée aux événements de 2020. Tel que mentionné sur le site de VivaCité  :

Fabian Le Castel a clôturé l’année 2020 par une énième imitation dans Le Cactus du 8/9 dans un domaine qui lui va à merveille : la chanson ! Il a repris Hexagone de Renaud.

L’année 2020 restera gravée dans les mémoires comme une des plus déplorables vécues par l’humanité. Fabian Le Castel a passé en revue chaque mois de 2020 pour rappeler les faits importants, très teintés de coronavirus, qui ont émaillé cette année inédite.

Ce Bilan 2020 de Fabian Le Castel, relu avec le vocabulaire incontournable de Renaud, rappelle notamment tour à tour les faits suivants : les feux en Australie en janvier, l’apparition des premiers cas de covid-19 en Europe en février, le confinement et la pénurie de masques en mars en Belgique, le courage du corps médical en avril, la mort de George Floyd au mois de mai, le déconfinement à l’été, le décès d’Annie Cordy en septembre, la fin de l’affaire Delphine Boël en octobre, Joe Biden élu président des États-Unis en novembre, le début de la vaccination en décembre.

Le voici interprétant sa version d’ « Hexagone » dans le volet Le Cactus de l’émission Le 8/9 sur les ondes de VivaCité le 31 décembre 2020 : 

Comme Fabian Le Castel l’a si bien dit en terminant : « En espérant, « qu’l’an 21 sera plus marrant ! »

Hexagone
(Musique de Renaud Séchan, paroles de Fabian Le Castel)

Tatatin !

On s’embrassait au mois d’janvier
Bien avant que l’enfer commence
Et qu’un pangolin infecté
Mette en danger toutes nos défenses
En Australie depuis des s’maines
Greta nous avait tous prévenus
Pendant que les flammes se déchainent
Des koalas ont chaud au cul

Un premier cas en février
Et de Florence jusqu’à Vérone
L’hécatombe vient de débuter
Les vieux en prennent plein la trogne
Pendant qu’Maggie croit qu’c’est qu’une grippe
Qu’les virologues elle les descend
On se rend compte qu’il y a un hic
Les masques faudra vraiment faire sans

Quand on apprend au mois de mars
Que les ministres de la santé
Y’en a plus que des Monégasques 
On a arrêté d’les compter
Les gens redécouvrent le jogging
Ils commencent à perdre le Nord
Et pour éviter la déprime
Le PQ c’est leur réconfort 

2020, c’était pas très drôle
Même avec un gouvernement
Rester des mois dans notre piaule
C’était vraiment pas très bandant

Pour les infirmiers en avril
Pas le temps de voir leurs marmots
Pendant qu’les malades défilent
On les applaudit nos héros
Les hôpitaux crient leur mal-être
À cause d’leurs décisions débiles
Les malades où va-t-on les mettre
L’économie c’est leur mobile

On déconfine au mois de mai
À Bedos on lui dit au r’voir
Et quand Georges Floyd est étouffé
Les racistes en prennent plein leur poire
Et Donald Trump perd la raison
Voilà qu’il vient nous conseiller
La javel c’est la solution
Pour ce putain d’dégénéré

On a repris vie cet été
Avec les potes dans les restos
Si l’virus s’était bien calmé
Le rebond c’était pour bientôt
Pour les artistes c’est la galère
Y’a plus aucune réservation
Qu’deux cent personnes à un concert
Et respect des distanciations

2020, c’était pas très drôle
Et les bulles ça nous a gonflé
Même plus un match de football
Et l’Euro on l’aurait gagné

En septembre, c’est la triste mine
Tata Yoyo nous a quitté
La Belgique perd une héroïne
Putain d’faucheuse, putain d’année

Delphine Boël r’çoit en octobre
Le résultats de tests royaux
C’est fini qu’Albert se dérobe
Fallait se retirer plus tôt
Pendant qu’Sean Connery quitte cette terre
On voit pas venir le danger
Et d’un point de vue sanitaire
La deuxième vague est à nos pieds

En novembre, c’est les élections
Et quand Joe Biden est élu
Trump crie à la conspiration
Même Melania, elle n’en peut plus
Et quand Diego s’en est allé
C’est le retour des ambulances
Même plus moyen de se coiffer
J’vois plus rien derrière ma frange

Et on a nos premiers vaccinés
Quelques jours avant l’réveillon
Pour retrouver notre liberté
Pfizer va se faire des millions

2020, c’était pas très drôle
Et moi j’la quitte en vous souhaitant
Qu’ensemble on s’amuse, qu’on rigole
Qu’l’an 21 s’ra plus marrant

Tatatin !

  
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Vidéo la plus regardée en décembre 2020

Un retour humoristique sur les mois de l’année 2020, en espérant mieux pour 2021 !

Rebaptisée « 2020 dans l’Hexagone » par le quatuor vocal français Les Goguettes

Les Goguettes est un quatuor créé en 2013. Spécialisé dans les reprises parodiques et humoristiques de chansons de variété française, le groupe connaît un succès important sur les réseaux sociaux pendant la période de confinement de 2020. Les membres de ce « trio, mais à quatre » sont Clémence Monnier, Stan, Aurélien Merle et Valentin Vander. Ils ont mis en ligne le 23 novembre 2020 leur version de la chanson intergénérationnelle « Hexagone », intitulée « 2020 dans l’Hexagone » dont voici le clip, suivi des paroles :

2020 dans l’Hexagone

On s’embrassait au mois d’janvier
Sans s’préoccuper des distances
Parfois on allait même danser
Ça paraît dingue quand on y pense
Notre principale problématique
T’imagines que c’était alors
Le réchauffement climatique
AH AH AH j’en rigole encore

En février petit coup d’mou
Y’a le virus chez nos voisins
Mais il passera pas chez nous
Promis, parole d’Agnès Buzyn
Elle nous fait le coup d’Tchernobyl
Et puis elle s’en va en loucedé
Dans la course pour l’Hôtel de Ville
Vu que Griveaux s’est fait griller

En mars la guerre est déclarée
Tout l’monde en ordre de bataille
C’est à dire devant la télé
À regarder Sibeth Ndiaye
On ferme les frontières brutalement
Marine Le Pen est toute réjouie
Comme quoi dès qu’il y a plus de migrant
Ah ouais ça va mieux dans le pays !

Ah 2020 dans l’Hexagone
On peut pas dire que ce soit la fête
Il est loin l’temps des Gilets Jaunes
Et des manifs pour les retraites

On nous a dit au mois d’avril
À la télé dans les journaux
De rester à notre domicile
Qu’on pourrait ressortir bientôt (peut-être)
Ensemble on va sauver la France
Devant Netflix c’est notre destin
Chacun sa visio-conférence
Et sa recette de tarte Tatin
(Tintintin)

Au mois de mai : Wouaw ! On est dehors
Finis de jouer les troglodytes
Pas plus de 100 kilomètres d’abord
Il faudrait pas y aller trop vite
Pendant qu’la culture est à genoux
Pas besoin d’tigre à enfourcher
De Villiers rouvre le Puy du Fou
D’un petit texto à l’Elysée

Un peu déçu par le mois de juin
A peine quelques féminicides
Et puis des policiers ricains
Qui tuent des noirs – bref, la routine
Une petite canicule au milieu
Ça fait toujours plaisir t’as vu
S’il restait encore deux-trois vieux
Voilà le problème résolu

Ah 2020 dans l’Hexagone
Y’a d’quoi te refiler des cheveux blancs
Si vous trouvez que j’ai l’air en forme
Dites-vous qu’en vrai j’ai 14 ans

Juillet c’est l’grand remaniement
Edouard Philippe est trop populaire
On va mettre un gars moins gênant
Qui f’ra pas d’ombre à Jupiter
Sa préoccupation première
C’est de relever le PIB
La croissance et Bruno Le Maire
C’est leur seule gloire à ces tarés

On s’est presque fait chier au mois d’août
Rien d’anormal à déclarer
Une vague explosion à Beyrouth
Et une défaite du PSG
Pendant que de Biarritz au Cap d’Agde
On troque les masques pour les tubas
En surfant sur la deuxième vague
Quoi, un virus ? Je me souviens pas…

En septembre finie la bamboche
C’est l’heure de la rentrée scolaire
Dans la classe avec 35 mioches
Vive le protocol’ sanitaire
Pendant qu’à l’hôpital on jure
Qu’on peut pas donner plus d’argent
Mais on vous propose un Ségur
Parce que… Ça sonnait bien

Ah 2020 dans l’Hexagone !
C’est le monde d’avant mais en plus pire
R’mets-moi un verre de Côtes-du-Rhône
Il reste encore trois mois à tenir

Octobre : inédit d’puis la guerre
Un couvre-feu est instauré
Si j’avais le droit d’voir ma grand-mère
Ça nous f’rait un truc à partager
Rajoute là-dessus les attentats
Et tous les commentaires débiles
Là c’est un petit peu trop pour moi
J’ai fini tous les Lexomils

En novembre – eh ben c’est maintenant
On est au top de l’euphorie
Reconfinement comme au printemps
Sauf qu’on peut aller chez Darty
(ouf !)

Pendant qu’on est tous confinés
Ils votent une loi sécuritaire
Qui nous interdit de filmer
Toutes les violences policières
(qui n’existent pas, pourtant)

Faudrait peut-être mieux qu’on s’arrête là
Même s’il nous reste le mois de décembre
Je préfère brûler mon agenda
Car j’imagine pas ce qu’on va prendre
Inondations, tremblements de terre
Peut-être une invasion de martiens
Ou pire encore Michel Drucker
Qui claque le soir du 31

Ah 2020 dans l’Hexagone
C’est une belle aventure humaine
Profitons-en car si ça se trouve
Y’a plus d’humains l’année prochaine

  

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Coup de gueule de Klaire fait Grr : « Renaud de toi »

Il s’agit d’une « lettre énervée pour chanteur énervant », d’une fan de Renaud née l’année de la parution de l’album Mistral gagnant. Ça fait vingt ans cette année qu’elle a « quatorze ans et demi », et en a beaucoup à raconter sur son amour de Renaud depuis son adolescence ! Un podcast enregistré le 4 décembre 2020 et mis en ligne sur ARTE Radio le 17 décembre 2020 :

Klaire fait Grr (Claire Fegrinelli) a un chanteur préféré : Renaud. Il est un peu en colère, un peu populaire, un peu picon-bière. Ou plutôt, il l’a été, et puis quelque chose a foiré. Alors elle lui écrit une lettre d’amour au vitriol. Faut dire, peut-être qu’être adulte, c’est brûler ses idoles, mais Renaud était pas obligé de fournir les allumettes et d’avaler un shot de pétrole…

Voici donc ce coup de gueule de Klaire fait Grr, suivit des crédits ainsi que des paroles :

Crédits

Renaud de toi

Tu fais chier, hein.
C’est pas l’homme qui prend la mer,
c’est ceux qui l’aiment qui prennent cher.
« Tintintin » mon cul.
Tu fais chier.

Moi je passe ma vie à t’avoir dans la tête et dans l’cœur.
Je t’aime envers et contre tous,
je brandis mes p’tits poings rageurs tout pleins de ta colère,
pour que tu m’passes au final le cœur au sanibroyeur ?
T’étais mon héros malgré que bon,

t’es devenu le mec gênant du réveillon.

            « Pon ! »

J’fais quoi, moi, avec ça ?

Y’en a qui perdent leurs parents,
Pour, heu, un crabe ou un accident,
y‘en a qui en chient,
y’en a qui en pleurent,
dans un torrent d’Alzheimer,
qui en prennent pour 10 ans de psy,
et moi j’suis là avec mes conneries ?

Tu crois que j’peux débarquer chez le docteur,
et dire « Ça va pas fort, Renaud est mort ?
Enfin juste à mes yeux, pas vraiment mort ! »
j’ai un cercueil… mais j’ai pas d’corps.
J’te déteste.

Peut-être qu’être adulte,
c’est brûler ses idoles,
mais t’étais pas obligés de fournir les allumettes
et d’avaler un shot de pétrole.
Il faut tuer l’père, mais mon père, c’est pas toi,
j’ai un poignard qui s’enfonce dans du rien, dans du gras.
J’ai un Œdipe qui serait passé chez Afflelou au lieu d’se crever les yeux,
c’est nul, et j’t’en veux.
J’vais t’dire pourquoi mon vieux.

            « Mon vieux »

Ouais, non, ça c’est pas Renaud, hein…
C’est Daniel Guichard, rien à voir…

J’ai dix ans presque trois quarts, dans une banlieue même pas dortoir.

            (Musique de l’émission de télévision « Club Dorothée »)

Ah non non, j’ai pas la télé,
j’suis trop p’tite,
pis j’ai des parents instits.
J’ai des couettes évidemment,
mais faut pas croire pour autant,
j’aime déjà pas les gens.
Y’a des coupes de cheveux tu sais,
qui disent pas la vérité !

J’ai un manteau que j’déteste à mort,
sauf à part qu’il a des grandes poches, d’accord.
J’ai vachement plein d’bonnes notes et pis,
vachement pas beaucoup d’amis.
Faut dire, je suis allergique à tout…

« Elle est allergique à tout… »

 Et j’éternue tout l’temps, partout. 

« Ah-ckrrr »
« Bouuuh ! Salade de morve !
Bouillie d’andouille ! »

J’ai dix ans trois quarts et c’est clair,
pas la meilleure panoplie pour devenir populaire.
Mais j’suis pas Causette pour autant;
c’est juste que j’renifle tout l’temps.
Attends, coupe pas la radio,
tu vas voir, t’arrives bientôt.

« Joyeux anniversaire.
Et c’est… et, c’est éteint là !
Joyeux anniversaire. » 

Le jour de gloire est arrivé…
J’ai enfin un lecteur de CD.
Je plonge tête baissée sans complexe
dans la chanson française à texte.

« Dans l’effroi, dans les flammes
Je te jetterai des sooooorts…
Pour que tu m’aimes encoooore. »

Et mon premier CD, attends, c’est pas toi,
hein, t’es marrant !
On est en 96 tu vois,
À onze ans, on t’file pas ça.

La gamine de onze ans se charge toute seule d’aller fouiller
où les parents rangent leur CD.

« Quand on a que l’am…»
« CHIANT… !»  

« Avec le temps …»
« CHIANT… !» 

« Voilà combien de jours…»
« SUPER chiant… ! » 

« CHIANT… !  SUPER chiant… ! » 

« Ils commémorent au mois de juin
Un débarquement d’Normandie
Ils pensent au brave soldat ricain
Qu’y’est v’nu se faire tuer loin d’chez lui… » 

« J’EMBRUNTE UN TRUC ! » 

 Je comprends que dalle aux références, mais j’devine que j’suis d’acc.

« Ils oublient qu’à l’abris des bombes
Les français criaient « Vive Pétain ! »
Qu’ils étaient bien planqués à Londres
Qu’y’avait pas beaucoup d’Jean Moulin » 

Bah je sais pas…
Les gentils c’est des gens moulins
et les autres c’est des gens méchants
Mais j’suis pas sûre.

Ouais enfin bon rappelle-toi,
à l’époque Internet c’est ça :

« L’encyclopédie multimédia dont vous avez toujours rêvé pour vos enfants !
Des cassettes vidéos passionnantes et même un CD-ROM pour travailler plus facilement.
29 francs seulement ! » 

Donc je galère, mais camembert.
Je devine que la colère ça va m’parler
et que je m’sens du côté des enragés.
Dans ma chambre j’ai un fauteuil,
alors j’y écoute ton CD parfois,
mais j’me prépare à bondir parce que je sais c’que tu vas dire :

« Mais en attendant je chante
Et je te crache à la gueule
Cette petite chanson méchante
Que t’écoutes dans ton fauteuil. »

Je m’lève de mon fauteuil usé,
pour pas que ça m’soit destiné.
Comme si ça suffisait à m’protéger,
je veux pas en faire partie,
je veux pas attraper… la bourgeoisie. (« La bourgeoisie »)

« Vous l’croyez, ça ?
L’équipe de France est championne du monde
en battant le Brésil 3-0 ! »  

J’ai treize ans.
J’suis déjà pas jolie,
j’suis toujours pas populaire.
Mais j’commence à comprendre que mon truc à moi,
c’est un peu l’humour,
beaucoup la colère,
et pis souvent les deux,
parce qu’on attrape pas les mouches
avec du gruyère.

« Zzzzzzzzzzzzzzzzzzz…. Pif ! »  

Ouais, je sais, mais ça rimait.

J’aime pas les trucs grandiloquents,
j’trouve que les textes qui tabassent vraiment
c’est ceux qui pètent pas
plus haut qu’leur cul.
Non mais, t’as vu,
y’a des comptines pour enfants
plus balèzes que Victor Hugo… !
Mais… mais pour être honnête,
j’ai surtout vachement pas lu Victor Hugo…

J’écoute que Brassens et toi, en gros,
et vos chansonnettes qui peuvent devenir des brûlots.
J’aime qu’il défonce la peine de mort,
à coup de gorille en liberté,
et que tu t’serves d’un p’tit chat tout mort,
pour aller bouffer du curé.

« Le petit chat est mort
Et toi et moi on va
Couci-couça
À cause de quoi ?
À cause qu’on s’demande bien pourquoi
T’as jamais un pape sur les toits
Être trop près du ciel, p’t’être qu’y z’aiment pas. »  

J’ai quatorze ans et demi.
Je déteste la guerre, et pis…
Je déteste la mort, aussi.
Je passe donc à ça d’une carrière de Miss France, oui,
mais j’t’ai dit, j’suis pas jolie.

J’ai d’la colère plein les poches,
de manteaux moches,
et j’décide d’arrêter d’manger du moineau
pis des autres animaux.
Quand je s’rai grande et lycéenne,
et bin je s’rai végétarienne.
On va s’foutre de ma gueule sûrement,
mais j’ai l’habitude, attends :

« Ah-ckrrr »

Et pis j’m’en fous.
Parce que je sais qu’sur n’importe quel bout d’terre,
face à n’importe quel gros con,
c’est ceux qu’y sont en colère qu’ont raison.

« Fatigué de parler, fatigué de me taire
Quand on blesse un enfant, quand on viole sa mère
Quand la moitié du monde en assassine un tier
Fatigué, fatigué… »  

J’ai 20 ans, et j’aime pas ça
Faut dire que j’aime pas grand-chose,
c’est pas pratique.
Pis le reste, j’suis allergique.
J’ai mis ma colère dans l’envie de jouer Phèdre et Andromaque,
pieds nus sur les planches qui craquent,
le cœur à vif,
la place à d’mi-tarif.

Quand j’s’rai grande et parisienne,
et ben j’s’rai « tragédienne » !

« ooooh oooooooooh… ! »  

Mais dans la vraie vie,
j’passe un casting Nesquik,
avec une queue de lapin en plastique.

« Songe aux cris des mourants,
dans la flamme étouffée,
sous le fer expirant. »  

« Ahhhh !!! Les céréales Nesquik
rendent le lait si chocolaté ! »  

J’vois ma colère m’émousser
et s’diluer dans le lait chocolaté.
C’est p’t’être comme ça
qu’on attrape la bourgeoisie,
à force de devoir tout diluer
dans du chocolat pourri…

« Société, société…
Tu m’auras pas. »  

J’deviens adulte à moitié,
j’deviens cette fille un peu ratée,
un peu… à côté d’la plaque.
J’pourrais sombrer, j’pourrais couler,
mais y’a des mots,
souvent y’a tes mots,
qui m’rattrapent par le colback,
qui m’disent :
 « Attends, c’est pas toi qu’y’est bizarre,
c’est juste le monde qu’y’a une gueule de cauchemar. »

« Maréchaux assassins,
l’amour ne vous dis rien,
à part bien-sûr celui,
de la patrie, hélas,
cette idée dégueulasse
qu’à mon tour je conchie. »

Alors parfois, comme t’as pu faire,
je noie mes peurs dans l’picon-bière.
Ça peut pas être un problème,
un truc aussi joli que picon-bière.

« Le jour où tu t’ramènes,
j’arrête de boire, promis,
au moins toute une semaine,
ça s’ra dure mais tant pis ! »

J’ai pas encore trente ans.
J’m’attache à une gamine, pas à moi,
à qui j’file un bout d’mon cœur comme ça,
comme on file un bout de son pain au chocolat,
un bout qu’on r’verra plus,
parce que, ben, salut !
Ton père m’aime plus.

« Tu peux pas t’casser il pleut,
ça va tout mouller tes ch’veux
Et pis d’abord ça suffit,
on s’casse pas à six ans et d’mi ! »

Et cette année-là,
y’a mon monde qui s’écroule dans un boucan d’enfer,
y’a ma valise chez ma mère,
y’a des balles qui volent dans Paris,
y’a des balles qui volent dans Charlie.
Et toi, sans dec., dans tout c’boxon,
tu trouves pas plus con
que d’dire en interview qu’tu vas… voter Fillon ?

« Renaud c’est mort, il est récupéré ! »  

Pour cette fois, pour une fois,
je ferme les yeux parce que j’mets ça
sur le compte d’une provoc gratis,
j’mets ça sur le compte d’une… tournée de pastis.
Eh, c’est pratique de pouvoir mettre des trucs sur le compte des autres, dis,
c’est sympa quand la maison fait crédit.

Moi là-d’dans, j’suis dev’nu « écriveuse de trucs grognons »,
et c’est un peu ta faute, t’façon.

« Quand j’s’rai grande,
j’veux être heureuse,
savoir dessiner un peu,
savoir m’servir d’une perceuse,
savoir allumer un feu. »  

T’as pas toujours les poings serrés,
même que souvent tu m’fais marrer.
Quand tu racontes les mobylettes,
l’amour et les coquillettes.
Et pis des gens qu’y’existent pas,
mais vachement r’ssemblant des fois.

« Jouer peut-être du violoncelle,
avoir une belle écriture,
pour écrire des mots rebelles,
à faire tomber tous les murs. »  

J’te dois d’m’avoir appris
à voir dans les gros mots d’la poésie.
Pis dans les p’tits mots aussi.
En fait, heu, j’aime pas grand-chose dans la vie,
mais j’aime quand ça rime.
Alors bah, j’sais pas… Merci ?

« Nous qui sommes sans passé, les femmes… »  

Pis voilà, là ça fait vingt ans
que j’ai quatorze ans et d’mi, au moins.
Mes colères ont rencontré d’autres mots que les tiens.

« Nous qui n’avons pas d’histoire… »  

Des mots de femmes, les poings battants, des mots puissants.

« Levons-nous femmes esclaves,
et brisons nos entraves ! »  

J’ai peur si j’venais à t’écouter
d’être obligée d’te détester.

« Debout, debout, debout… »  

T’étais un peu anar-gaucho,
t’étais à tendance écolo,
même que c’était pas encore la mode,
et même que la mode ça put et c’est moche,
eh, c’est plus pratique d’avoir des grandes poches.

Mais j’ai peur que c’type-là n’existe plus,
qu’il est disparu après ses trois tours de piste.
J’ai peur que t’es fait l’coup du Parti Socialiste.
J’ai peur que comme plein d’types de ta génération,
tu sois devenu un vieux con,
un de ceux qui réduisent le #metoo de mes sœurs

« Oh là là là lààààà »  

au théorème de l’ascenseur.

« On va plus pouvoir prendre l’ascenseur avec une femme
avec tout ça… »  

Alors comme j’ai peur, pour pas prendre de risque,
je t’oublie, j’te dénie,
j’te range dans un carton d’la cave où j’vais pas.

Et puis l’temps passe,
sauf que coup de grâce,
j’te vois partout, d’un coup.
Tu balances un clip merdique,
avec masque sous le nez,
comme tous les connards
trop fiers de sortir sans slibard,
avec un fond un gonzesse un peu sexy
qui sert à rien, potiche, merci !

T’as passé ta vie à affuter ta guitare contre ces blaireaux,
ces crevards qui nous r’fourguent la haine de nos prochains,
qui nous r’fourguent les poings dans nos prochaines,
et là, tu nous fais quoi ?
Le coup des Chinois ?

« Mais ça va pas ? »  

Qui mangent du chien ?

« T’as honte de rien ? »  

« T’as débarqué, un jour de Chine,
retournes-y, qu’on t’y confine.
Dans c’pays où on bouffe du chien… »  

« Ah-ckrrr »

Pis de tout ça, de ceux là-bas,
qui nous ont zigouillé l’hôpital qui se crève,
de ceux qu’y’ont brisé nos grèves,
que t’aurais pu fracasser,
de celles qui continuent d’bosser,
des précaires, des qui galèrent,
des qui peuvent plus faire la manche,
ni la révolution,
qui peuvent plus bosser comme putains dans leur camion.
T’avais que ça, à leur offrir, comme chanson ?

Et les BFM de mon cul,
qui se gavent de nos peurs,
et sont jamais repus.
Quoi, ça t’énerve plus ?
Ça t’énervait, attends,
quand j’étais p’tite, pourtant :

« L’information pour ces mecs-là,
c’est d’effrayer l’prolo l’bourgeois.
À coups d’chars russes, d’Ayatollah,
demain faites gaffe, y va faire froid.
Et à part ça ? Et ben, ça va,
s’y s’passe quelqu’chose on vous l’dira. »

Et me fais pas le coup d’l’âge et du naufrage.
Soixante balais, c’est une excuse pour être pété d’arthrose,
pas pour finir vieux con.
Moi j’ai des beaux-parents,
faut leur faire les mises à jour Windows,
mais ils ont toujours le goût d’la révolution.

J’suis fâchée,
parce que j’aurais voulu encore t’aimer,
mais là c’est trop tard,
c’est cramé…
Y’a mon minuit qui vient d’sonner.
J’suis là avec une pauvre pantoufle de verre,
de dernier verre.
Y m’reste tes vieilles chansons en bandoulière,
et j’me r’trouve comme une cendrillon à la con,
le rimmel jusqu’au menton.

Tu m’laisses en plan sur le trottoir,
Bon bah, voilà, j’te dis « Au r’voir » !

« ARTE Radio »

J’aurais bien agité mon p’tit mouchoir,
pour une fin triste et poétique,
mais moi j’peux pas…

« Point »

 … j’suis allergique.

« Com »

« Bon ben ça suffat comme-ci,
faisez-en des chansons vous. »

arteratio.com

  

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Le saviez-vous ? Les Coco Boers sont à nouveau disponibles !

Qui peut oublier les « bonbecs » de Renaud rendus célèbres par sa chanson Mistral gagnant :

Les bonbecs fabuleux qu’on piquait chez l’marchand 
Car-en-sac et Mintocaramels à un franc
Et les Mistral gagnants

Te raconter surtout les carambars d’antan et les Coco Boers 
Et les vrais roudoudous qui nous coupaient les lèvres et nous niquaient les dents
Et les Mistral gagnants

Le voici interprétant cette tendre chanson au Zénith Paris – La Villette lors d’un concert en mars 1986 :


 

Avec les Minto et Mistral gagnants, les Coco Boers n’étaient plus commercialisés depuis plusieurs années. Par contre, grâce à Génération Souvenirs ! (un site de vente en ligne consacré aux années 70, 80 et 90), vous pouvez désormais déguster à nouveau les fameux Coco Boers que Renaud appréciait tant dans son enfance ! Tel que mentionné sur le site de Génération Souvenirs ! :

L’authentique Coco Boer de notre enfance est de retour ! 

Retrouvez la célèbre boisson en poudre qui désaltère au goût inimitable de réglisse.

Génération Souvenirs ressort des placards un des bonbons anciens les plus connus, avec le Roudoudou, en proposant à la vente le célèbre Coco Boer, cette friandise à la réglisse contenue dans une petite boîte ronde en métal.

Rappelez-vous, déjà, le chanteur Renaud  dans sa chanson Mistral Gagnant, regrettait la disparition des Coco Boers de son enfance : « Te raconter surtout les carambars d’antan et les coco-boers »

Le mode d’emploi pour déguster le vrai Coco Boer est simple : vous pouvez soit lécher votre doigt puis tapoter la poudre pour la déguster, vous pouvez également y allez directement en trempant votre langue dans la boîte mais la version la plus classique est d’en verser une pincée dans un verre d’eau.

Chacun fait comme il veut, l’essentiel c’est de se régaler en retrouvant les saveurs d’antan !

Pour la petite histoire, sachez qu’elle a été inventée en 1902 par Jules Courtier, pharmacien à Le Pouzin en Ardèche. Il a choisi ce nom en référence à la « guerre des Boers » qui alimentait les conversations de l’époque. Elle est fabriquée avec de la poudre de réglisse sauvage italienne et des extraits de réglisse. 

Bonne dégustation !

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Il y a 30 ans, Renaud participait à la fête des 70 ans du P.C.F.

Le seul spectacle que Renaud ait offert en 1990 consistait en sa participation au concert au Palais Omnisports de Bercy (Paris) le 22 décembre pour la fête des 70 ans du Parti communiste français (P.C.F.).

Renaud apparaît à deux occasions dans un documentaire réalisé par Dominique Trichet : « 70ème anniversaire du P.C.F. (spectacle à Bercy) : Révolutionnaire, 1920-1990 » (que vous pourrez visionner en entier en cliquant ici), alors qu’il y interprète trois chansons : Oscar, Déserteur et Trivial Poursuite :

Plusieurs autres artistes ont partagé la scène avec Renaud pour cette fête du 70ème anniversaire du P.C.F., dont Léo Ferré. Voici un texte que Renaud écrivit en mémoire de celui-ci (décédé le 14 juillet 1993) dans lequel il se remémore ce concert où ils avaient tous deux partagé l’affiche :

Pour mémoire, voici Léo Ferré interprétant ce soir-là « L’Affiche rouge » de Louis Aragon :

Quels beaux souvenirs !

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