Maintenant disponible : Le coffret « Renaud Tatatsin ! »

En effet, ce coffret de deux DVD plus un CD est disponible depuis le 2 février 2021 :

L’Institut national de l’audiovisuel (Ina) a dévoilé ce coffret inédit rassemblant plus de trois heures d’archives des meilleurs moments télé de Renaud, incluant :

    • DVD 1 : Les débuts (32 min) et les tubes (1h38) – Plus d’une cinquantaine de chansons « live », dont des duos inattendus et des reprises, entrecoupées de morceaux choisis d’interviews.
    • DVD 2 : « Renaud ch’ti qui gagne » (26 min), « Les darons » (34 min) et « Auto-interview » (8 min).
    • CD : Renaud – confidentiel (1h25). En 1984, Renaud accorde un long entretien à Noël Simsolo pour France Culture au cours duquel il raconte son enfance heureuse porte d’Orléans à Paris, son adolescence marquée par Mai 68, ses tout débuts et sa passion pour la chanson réaliste.
    • Un livret de 12 pages avec une préface de son frère jumeau, David Séchan, et des photos rares issues des archives de l’Ina.

Selon l’Institut national de l’audiovisuel :

De 1975 jusqu’au début des années 2000, Renaud a trainé ses santiags et son blouson noir sur les plateaux de télévision. De « Camarade Bourgeois » à « Mistral Gagnant », de « Manu » à « Mon Beauf’ » en passant par « En cloque », il nous régale de ses textes tendres, drôles, intimes, engagés, parfois teigneux mais toujours profondément humains. Il nous transmet aussi sa passion pour la chanson française avec de nombreuses reprises de chansons réalistes (« Tel qu’il est, il me plaît » avec Annie Cordy, « C’est un mauvais garçon »… ) et les chansons de Georges Brassens, qu’il admire. A travers une soixantaine de chansons interprétées en live et des morceaux choisis d’interview, c’est toute la personnalité et le monde de Renaud que cette anthologie nous révèle, ses contradictions, sa sensibilité, ses engagements, sa poésie et son amour pour les plus modestes.

En voici la bande-annonce officielle :

Selon cet article d’AVCesar :

Au total, plus d’une cinquantaine de chansons live, dont des duos inattendus et des reprises, entrecoupées de morceaux choisis d’interviews. Soit trois heures d’archives proposées sur deux DVD pour traverser la carrière mouvementée, tendre et engagée de Renaud. Le coffret est également complété par un CD proposant un entretien de 1h25 avec Noël Simsolo pour France Culture en 1984, lors duquel Renaud revient sur son enfance, Mai 68 et ses débuts de compositeur. Un livret de 12 pages complète le tout.

Des archives exceptionnelles

Une carrière qui l’aura vu grandir et évoluer sur les plateaux de télévision, depuis sa première apparition en 1975, et que l’Ina propose de redécouvrir dans un coffret DVD exceptionnel intitulé Renaud, Tatatsin!. « Les extraits d’émissions étalés sur près de 25 ans présentés dans ces DVD sont le déroulé d’une grande partie de la carrière de Renaud et de sa représentation. Mais si les réalisateurs passent, les styles, les décors et les effets spéciaux aussi, ainsi que les modes de captation, l’œuvre, elle, sensible, humaine et généreuse de Renaud reste et restera inchangée. Pour le plus grand bénéfice de ces archives exceptionnelles », note David Séchan, le frère jumeau de Renaud.

Voici deux reportages de BFMTV sur ce coffret diffusés le jour de son lancement le 2 février 2021 :

Voici également un reportage d’Isabelle Layer à propos de ce coffret dans « La chronique culture » de l’émission « Le 23h » présentée sur France Info TV le 16 mars 2021 :

Et voici quelques articles discutant du nouveau coffret :

Pour vous procurer ce coffret inédit, c’est par ici !

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Vidéo la plus regardée en octobre 2020

La Philharmonie de Paris a malheureusement annoncé que 

LES VISITES DU 30 OCTOBRE AU 29 NOVEMBRE SONT ANNULÉES.

Par contre, Johanna Copans, co-commissaire de l’exposition, a tout de même laissé une message positif sur Facebook :

Très émue en ce jour de fermeture de l’exposition. Nous avons tellement travaillé et les gens s’enthousiasment pour Renaud. Vivement la réouverture et la prolongation pour tous ceux qui ne l’ont pas vue. Prenez soin de vous ❤

Ce n’est donc qu’une question de temps !

La « Putain d’expo ! » est prête à vous accueillir !

Tel qu’annoncé en juillet dernier, Renaud fait présentement l’objet d’une exposition au Musée de la Musique de la Philharmonie de Paris (du 16 octobre 2020 au 2 mai 2021) :

RTL mentionnait récemment :

Le frère jumeau de Renaud, David Séchan qui a eu l’idée de cette Renaud, Putain d’Expo !,  qui nous fait découvrir le destin de cet enfant dont la famille était convaincue dès son plus jeune âge qu’il serait artiste. Renaud ne sera pas écrivain comme son père, il sera chanteur. Mais attention, pas n’importe quel chanteur : Sur sa première carte de visite exposé au musée de la musique, il écrit « Renaud chanteur énervant ».

La putain d’expo de Renaud fera plaisir à tous les groupies du chanteur qui verront sa première moto, sa première guitare, son premier accordéon, son blouson en cuir clouté « Lolita », tout comme les maquettes des décors magnifiques de ses spectacles, imaginés par Gérard lo Monaco comme la pochette du disque La belle de mai.

Le journal 20 Minutes publia également le 15 octobre un article sur cette exposition, dont voici quelques extraits :

L’exposition Putain d’expo ! se poursuit au Musée de la musique (Paris 19e) jusqu’au 2 mai 2021. De nombreux dessins, manuscrits et objets personnels du chanteur, sont exposés tout au long du parcours qui suit une logique thématique plutôt que chronologique. Cette rétrospective met en avant le talent du chanteur pour chroniquer la société française ainsi que ses engagements multiples.

L’exposition se referme sur des notes consensuelles. bouclant la boucle par un retour vers l’enfance, « paradis perdu » de Renaud qui chante « J’ai eu dix ans, je n’les ai plus et je n’en reviens pas. » Aux côtés d’imageries de fêtes foraines, on le découvre tintinophile. Alors que sa musique résonne à nos oreilles : les carambars d’antan, les coco boers et les vrais roudoudous qui coupaient les lèvres et niquaient les dents. La nostalgique Mistral Gagnantélue « meilleure chanson française de tous les temps » et son émotion fédératrice, a de quoi mettre tout le monde d’accord et même le pouvoir de ramener les détracteurs à la bienveillance. 

Monique Younès d’RTL a visitée l’exposition en avant-première et a offert son compte-rendu dans l’émission « Laissez-vous tenter » du 13 octobre 2020 :

 

La veille de l’ouverture de la « Putain d’expo ! », la Philharmonie de Paris a partagé une vidéo illustrant le parcours et la scénographie de l’exposition, ainsi que des extraits d’interview avec David Séchan, Johanna Copans et Gérard Lo Monaco :

 

Vous pourrez réserver vos billets en cliquant ici. Bonne visite !

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« Renaud : putain de livre ! » par Johanna Copans et David Séchan

Il s’agit du livre officiel de la « Putain d’expo ! » consacrée à Renaud au Musée de la Musique de la Philharmonie de Paris du 16 octobre 2020 au 2 mai 2021. « Renaud : putain de livre ! » est paru le 8 octobre dernier et est publié par la maison d’édition Plon :

La « Putain d’expo ! » raconte l’univers de Renaud à travers un paysage visuel autant que musical. « Renaud : putain de livre ! » est, tout comme l’exposition, composé de quatre sections qui sont autant de facettes du chanteur :

    • Renaud le révolté,
    • Renaud le poète-portraitiste,
    • Renaud l’engagé, et
    • Renaud l’amoureux de l’enfance.

Riche de plus de 200 iconographies, le livre comporte de nombreuses archives personnelles inédites, manuscrits, dessins et documents rares et photographies. L’ouvrage est préfacé par les deux commissaires de l’exposition : David Séchan, frère jumeau de Renaud, et Johanna Copans, spécialiste de l’artiste et autrice d’un ouvrage sur ses chansons.

Chaque chapitre est accompagné d’un texte signé des proches et meilleurs connaisseurs de Renaud : Jack Lang, Bertrand de Labbey (son agent historique), François Bernheim (« découvreur » de l’artiste), Alain Rey, Riss (de Charlie Hebdo), Jean-Pierre Bucolo (son compositeur historique), Titouan Lamazou, Daniel Colling (directeur du Zénith de Paris, Printemps de Bourges, etc.), Helena Van Den Nest (fan belge de la première heure, créatrice du premier vrai et grand site dédié à Renaud, « Le HLM des fans de Renaud »), Didier Varrod (journaliste, auteur, proche de Renaud) et Jean-Noël Tronc (directeur général de la Sacem, grand admirateur de l’artiste).

Voici une vidéo d’Emilie Mazoyer discutant de « Renaud : putain de livre ! » (ainsi que de la « Putain d’expo ! » et de l’album « The Totale of La bande à Renaud ») dans l’émission « L’info du vrai » sur CANAL+ le 14 octobre 2020 :

 

De plus, le magazine en ligne de la Cité de la musique-Philharmonie de Paris publia le 7 octobre 2020 une section du livre écrite par Johanna Copans ayant comme sujet « La banlieue de Renaud : voyage au bout de la zone ». En voici quelques extraits : 

Au fil de ses albums, Renaud esquisse le paysage d’une banlieue grise et poétique. Toute une galerie de personnages s’y croisent et dialoguent avec l’imaginaire de la ville périphérique.

Dès la fin des années 1970 , Renaud invente «  son  » paysage, une « zone », qui trouve ses lettres de noblesse dans ses chansons. On sait à quel point la banlieue occupera une place importante dans son répertoire, et aussi comment le chanteur mettra en scène mieux que quiconque la ville, son béton, jusqu’à transformer sa création. Soucieux de ne pas se soumettre au malentendu qui l’assimile à un fils de bourgeois portant le blouson de cuir noir, Renaud a su démystifier son personnage de «  loubard  » dans « Peau aime », et il met à l’honneur dans de nombreux albums ce lieu mis au ban, la banlieue. Le paysage urbain périphérique, chez lui, décrypte avec humour les antithèses sociales. On trouve alors dans les chansons des marginaux. Ce sont même, dans cet univers triste et déprécié, marqué par la grisaille, le béton, le bitume, les personnages privilégiés, et sans doute les plus sensibles, de l’univers de Renaud ; ceux qui nous touchent et que l’on reconnaît. Le héros des « Charognards » a vécu à Sarcelles, « crève aux Champs-Élysées », tandis que celui d’«  Adieu minette  » rappelle que la désolation de La Courneuve s’opposera toujours à Neuilly : « À La Courneuve, y a pas d’écoles / Y a qu’des prisons et du béton ».

À part la délinquance ou la mort, quelle issue possible ? Les bâtiments des grands ensembles ressemblent à des prisons, décrépits, ils sont pareils à des ghettos physiques dont il devient presque impossible de s’enfuir. C’est pourquoi l’irruption du camp familial des Gitans au pied des HLM peut ressembler à une bouffée d’oxygène dans « Salut manouche  ». Le personnage du Gitan répare l’espace, parce qu’il installe des repères : «  Dès qu’j’ai quinze ans, j’trouve un boulot / Et j’fais comme toi […] / Je laisse les cons dans leur clapier / Et puis j’me barre ». De la même manière, les échappées belles dans « La Tire à Dédé » nous font oublier, le temps d’une chanson, la mort de la banlieue, dans une fugue encore plus poétique que nostalgique. Sinon, on a envie de crever, comme l’Angelo de Pantin dans « Baston », qui a « les poings serrés au fond des poches de son blouson ». La grisaille du lieu définit les identités, et Renaud construit d’extraordinaires portraits sociaux. Dans « Deuxième génération », en 1983 , l’habitant de la zone n’est plus un blouson noir, mais un fils d’immigré kabyle. Pour Slimane, adolescent de quinze ans, déchiré entre un pays où il vit et celui qu’il n’a jamais connu, la marginalisation s’est muée en exclusion. Le keffieh palestinien porte joliment les couleurs de la zone, le malaise et la révolte. L’enfermement est permanent, dans les parkings, les caves, la chambre. Alors monte le désir de mort sur une mélodie étonnamment douce :

J’ai rien à gagner, rien à perdre
Même pas la vie
J’aime que la mort dans cette vie d’merde
J’aime c’qu’est cassé, J’aime c’qu’est détruit
J’aime surtout tout c’qui vous fait peur
La douleur et la nuit

Et enfin, voici quatre articles forts élogieux sur ce livre :

Pour en découvrir davantage, c’est par ici !

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La « Putain d’expo ! » est prête à vous accueillir !

Tel qu’annoncé en juillet dernier, Renaud fait présentement l’objet d’une exposition au Musée de la Musique de la Philharmonie de Paris (du 16 octobre 2020 au 2 mai 2021) :

RTL mentionnait récemment :

Le frère jumeau de Renaud, David Séchan qui a eu l’idée de cette Renaud, Putain d’Expo !,  qui nous fait découvrir le destin de cet enfant dont la famille était convaincue dès son plus jeune âge qu’il serait artiste. Renaud ne sera pas écrivain comme son père, il sera chanteur. Mais attention, pas n’importe quel chanteur : Sur sa première carte de visite exposé au musée de la musique, il écrit « Renaud chanteur énervant ».

La putain d’expo de Renaud fera plaisir à tous les groupies du chanteur qui verront sa première moto, sa première guitare, son premier accordéon, son blouson en cuir clouté « Lolita », tout comme les maquettes des décors magnifiques de ses spectacles, imaginés par Gérard lo Monaco comme la pochette du disque La belle de mai.

Le journal 20 Minutes publia également le 15 octobre un article sur cette exposition, dont voici quelques extraits :

L’exposition Putain d’expo ! se poursuit au Musée de la musique (Paris 19e) jusqu’au 2 mai 2021. De nombreux dessins, manuscrits et objets personnels du chanteur, sont exposés tout au long du parcours qui suit une logique thématique plutôt que chronologique. Cette rétrospective met en avant le talent du chanteur pour chroniquer la société française ainsi que ses engagements multiples.

L’exposition se referme sur des notes consensuelles. bouclant la boucle par un retour vers l’enfance, « paradis perdu » de Renaud qui chante « J’ai eu dix ans, je n’les ai plus et je n’en reviens pas. » Aux côtés d’imageries de fêtes foraines, on le découvre tintinophile. Alors que sa musique résonne à nos oreilles : les carambars d’antan, les coco boers et les vrais roudoudous qui coupaient les lèvres et niquaient les dents. La nostalgique Mistral Gagnantélue « meilleure chanson française de tous les temps » et son émotion fédératrice, a de quoi mettre tout le monde d’accord et même le pouvoir de ramener les détracteurs à la bienveillance. 

Monique Younès d’RTL a visitée l’exposition en avant-première et a offert son compte-rendu dans l’émission « Laissez-vous tenter » du 13 octobre 2020 :

 

La veille de l’ouverture de la « Putain d’expo ! », la Philharmonie de Paris a partagé une vidéo illustrant le parcours et la scénographie de l’exposition, ainsi que des extraits d’interview avec David Séchan, Johanna Copans et Gérard Lo Monaco :

 

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Récent livre de Thierry Séchan et Stéphane Loisy : « Renaud : Abécédaire d’enfer ! »

Un abécédaire reconstituant le parcours de Renaud depuis ses tout débuts. Il est paru le 24 septembre dernier et est publié aux éditions l’Archipel :

Cet abécédaire a été composé par le frère ainé de Renaud (décédé en 2019), Thierry Séchan, en collaboration avec Stéphane Loisy. Thierry Séchan était écrivain, parolier, romancier, biographe et essayiste. Stéphane Loisy est biographe de nombreux chanteurs et est également un ami de longue date de Renaud. Il a notamment participé, avec David Séchan (le frère jumeaux de Renaud), au livre officiel du Phénix Tour (2016-2017), Renaud : Tournée Générale !

Le livre retrace une vie de chansons depuis le premier album de Renaud sorti en 1975, Amoureux de Paname. Tel que rapporté par Thierry Séchan : 

Voici donc un drôle d’abécédaire, un livre ouvert, à lire tout droit ou à consulter de travers, sur un artiste fermé que je lis à livre ouvert. Pas un roman, pas une fiche de police, mais un vagabondage entre les mots de Renaud, entre ses mots de toujours et ses maux d’aujourd’hui, dans les jardins de l’enfance, les forêts ombragées de l’adolescence, les plaines et les peines d’une vie éclairée par un soleil au zénith.

Cet album illustré inclut près de cent cinquante photographies rares ou inédites, dont plusieurs appartenant à la famille de Renaud. En voici quelques-unes :

Selon un article publié sur le Blog de Stéphane Larue :

Dans un siècle, ses chansons seront encore fredonnées, gravées sur disques et dans notre mémoire. Cet album riche de quarante entrées thématiques inclut quelque cent cinquante photographies rares ou inédites, dont beaucoup appartiennent à la famille du chanteur. Il paraît à l’occasion de « Renaud, putain d’expo », la grande rétrospective qu’organise la Cité de la musique, du 16 octobre 2020 au 2 mai 2021.

De plus, selon un article publié dans le magazine Diversions :

Pour suivre Renaud depuis ses premiers concerts dans les cafés–théâtres jusqu’aux Zéniths. Un ouvrage qui devrait inciter les fans de Renaud Séchan à se précipiter dans les librairies, mais qui constituera aussi la parfaite porte d’entrée dans l’univers du créateur de Mistral Gagnant.

Ce « vagabondage entre les mots de Renaud, entre ses mots d’hier et ses maux d’aujourd’hui », comme l’écrivait Thierry Séchan, est donc remis au goût du jour grâce à Stéphane Loisy, biographe de chanteurs et ami de Renaud. L’auteur s’est basé sur des notes et des propos recueillis pour parachever cet Abécédaire, que Thierry Séchan, disparu l’an dernier, n’aura pas eu le temps de voir arriver sur les étagères des librairies.

La plume du romancier, parolier, essayiste, constitue tout le sel de l’ouvrage. Le plaisir de lecture est réel et ce n’est pas toujours le cas avec ce genre de livre. On retrouve son ton mordant, voire féroce, et ils sont beaucoup à en prendre pour leur grade… Thierry Séchan règle même quelques comptes avec son frère, et c’est tant mieux car le livre est loin d’être l’hommage un peu mièvre d’un frère à un autre. Mais on vous assure, c’est bien la tendresse (voire même l’admiration parfois) qui l’emportent ici ! On apprend énormément de choses sur la carrière de Renaud, sur son œuvre bien évidemment. Thierry Séchan n’est pas avare en citations des paroles de son cher frère, ainsi qu’en anecdotes. 

Vous pourrez découvrir quelques extraits du livre en cliquant ici. Bonne lecture !

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« Putain d’expo » : La Philharmonie de Paris rendra hommage à Renaud !

La Philharmonie de Paris a récemment annoncé la bonne nouvelle sur son site :

RENAUD, « PUTAIN D’EXPO ! »

Une silhouette aux jambes arquées, un foulard rouge, une blondeur timide que vient contredire la puissance des mots, portés par un timbre reconnaissable entre tous : celui qu’on a surnommé « la chetron sauvage » ou encore « le chanteur énervant », colporteur d’enfance et d’humanité grâce à la tendresse acidulée de son Mistral gagnant, reste aujourd’hui l’un des chanteurs français les plus populaires. Son œuvre, entrée au patrimoine de la chanson, s’ancre dans les remous de son siècle et détient aussi une force intemporelle.

UN GAVROCHE DES TEMPS MODERNES

L’exposition propose un parcours initiatique en forme de paysages, entre imaginaire musical et histoires vécues. Des archives inédites découvrent les racines poétiques et familiales de cet enfant de la porte d’Orléans, amoureux de Paname. Le visiteur foule les trottoirs où l’adolescent fit ses premiers pas de chanteur de rue puis le suit sur la scène des cafés-concerts. Héritier d’Aristide Bruant et de la chanson réaliste, adolescent émouvant de mai 1968, Renaud le baladin Gavroche s’invente et dépasse l’héritage pour devenir artiste et donner naissance au mythique Hexagone.

FICTIONS MUSICALES

Entrer dans l’univers de Renaud, c’est aussi partir à la découverte des fictions musicales qu’il a lui-même forgées. Dès le tournant des années 1970 et 1980 s’installent une langue, des lieux, des personnages que Renaud croque en quelques vers et qui prennent vie avec la même netteté que les héros de bandes dessinées savourées par l’artiste. L’exposition se propose ainsi de les rencontrer, avec l’ambition de revisiter l’univers des chansons dans le décor de leur fiction.

Selon le journal Le Figaro :

Après Étienne Daho, l’interprète de Mistral Gagnant est le deuxième chanteur français à faire l’objet d’une exposition dans l’écrin de la Philharmonie de Paris.

Du 16 octobre au 2 mai, la Cité de la Musique accueillera une exposition consacrée à Renaud, dans le prestigieux écrin de la Philharmonie de Paris. «Putain d’expo !», s’intitulera-t-elle, clin d’œil à la chanson Putain de camion écrite par Renaud après la mort de son ami Coluche.

Aux commandes de cette rétrospective, David Séchan, le frère de Renaud, et Johanna Copans, professeure agrégée de français et spécialiste de la langue si particulière, mélange d’argot et de verlan, de l’interprète de Mistral Gagnant. Gérard Lo Monaco, à l’origine de plusieurs de ses pochettes d’album, sera quant à lui en charge de la scénographie. Il s’agit de la première exposition consacrée à Renaud.

Le journal Le Parisien ajouta également :

Le chanteur reste énervant et populaire. Il est surtout l’auteur de quelques-uns des plus beaux textes de la chanson française. Cette rétrospective pleine d’archives inédites viendra d’ailleurs le rappeler, en s’attardant sur sa plume du gavroche de la Porte d’Orléans nourrie par le bitume et la nostalgie de l’enfance perdue.

Cette « Putain d’expo » fera aussi le tour de ses engagements associatifs et politiques, de l’antimilitarisme aux « chanteurs sans frontières », de ses amitiés, de Coluche à « Charlie Hebdo », de ses désillusions aussi, de ses influences enfin. 

Enfin, « Le journal de la culture » (une chronique de l’émission « Culture Médias » sur Europe 1) souligna le 20 juillet dernier cette exposition à venir :

 

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Renaud avait une grande affection pour son grand-père maternel, Oscar

Il lui a même dédié une chanson, simplement intitulée « Oscar ». En voici quelques extraits :

Y v’nait du pays où habite la pluie
Où quand y’a du soleil c’est mauvais présage
C’est qu’y va pleuvoir
C’est qu’y va faire gris
Il était ch’timi jusqu’au bout des nuages

L’avait fait 36 le front Populaire
Pi deux ou trois guerres pi mai 68
Il avait la haine des militaires
J’te raconte même pas c’qu’y pensait des flics

Oscar Mériaux (1899-1974), grand-père maternel de Renaud, vers 1935.

Voici Renaud dans les bras de son grand-père Oscar :

Et voici Oscar avec Thierry, David et Renaud (les trois frères Séchan) :

Renaud avait de toute évidence une grande affection pour son grand-père. Le voici expliquant sa chanson dans l’émission « Cargo de Nuit » diffusée sur RTBF le 5 février 1986 :

En 2004, Renaud, son frère Thierry et sa mère Solange racontaient leurs souvenirs d’Oscar :

Source : « Docteur Renaud, Mister Renard » (Radios Francophones Publiques (RFP)) (été 2004)

Enfin, en interview avec Daniel Picouly dans l’émission « Café Picouly » diffusée sur France 5 le 3 novembre 2006, Renaud raconta quelques anecdotes à propos de son grand-père :

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Vidéo la plus regardée en janvier 2019

En réponse à la demande populaire, la revoici !

Renaud à la cérémonie des Grands Prix 2018 de la Sacem

Une rare sortie publique de Renaud le lundi 10 décembre. En effet, il était le Lauréat du Grand prix spécial 2018 de la Sacem (Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique).

Renaud n’est resté que quelques minutes sur la scène de la salle Pleyel. Il n’a pas chanté, mentionnant avec humour que « pour remercier la Sacem de tant d’attention à mon égard, depuis de si longues années, 43 ans bientôt, j’ai décidé de ne pas chanter ce soir ». Tout de même, Vincent Dedienne, la « maîtresse » de la soirée, et Alex Beaupin ont interprété une des très belles chansons de Renaud, « Les mots » :

 

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Reposez en paix, Madame Séchan

Tel que rapporté par le journal L’Est Républicain :

A peine dix jours après les obsèques de son frère, Thierry Séchan, le chanteur vient de perdre sa maman, âgée de 96 ans. 

Sa mère Solange est décédée le 25 janvier à l’âge de 96 ans, à Paris, comme le révèle le carnet du Monde daté du samedi 2 février.

A la fin de l’avis de décès, on peut lire une phrase de l’écrivain et poète Albert Cohen : « Pleurer sa mère, c’est pleurer son enfance. J’ai été un enfant, je ne le suis plus et je n’en reviens pas ».

Ses obsèques se dérouleront dans l’intimité familiale. Une nouvelle épreuve terrible pour le chanteur et son jumeau David, leurs trois sœurs, Christine, Nelly et Sophie, ainsi que les petits-enfants et arrière-petits-enfants de la disparue.

Très discrète malgré le succès de Renaud, Solange Séchan a accordé très peu d’interviews pour parler de son fils. Voici un extrait de l’une de ces rares interviews avec Renaud et sa mère Solange :

Source : « Docteur Renaud, Mister Renard » (Radios Francophones Publiques (RFP)) (été 2004)

Et voici une très belle chanson de Renaud se rappelant son enfance avec nostalgie, incluant évidemment quelques bons mots pour sa maman :

Nos sincères condoléances à toute sa famille.

Renaud à la cérémonie des Grands Prix 2018 de la Sacem

Une rare sortie publique de Renaud cette semaine. En effet, ce lundi 10 décembre, il était le Lauréat du Grand prix spécial 2018 de la Sacem (Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique). Renaud a reçu son prix des mains de son frère jumeau, David Séchan :

Voici un cours reportage de BFMTV sur la sortie de Renaud :

Renaud n’est resté que quelques minutes sur la scène de la salle Pleyel. Il n’a pas chanté, mentionnant avec humour que « pour remercier la Sacem de tant d’attention à mon égard, depuis de si longues années, 43 ans bientôt, j’ai décidé de ne pas chanter ce soir ». Tout de même, Vincent Dedienne, la « maîtresse » de la soirée, interpréta une des très belles chansons de Renaud, « Les mots » :

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