Récents ajouts au site (1987) (fin)

Les audios, hommages, jeux, livres, publicités, spectacles et vidéos de 1987 sont maintenant disponibles !

Ceux-ci incluent Renaud interprétant quatre chansons lors d’un spectacle pour la Fête nationale du Québec le 24 juin 1987. Vous pouvez visionner ici « Miss Maggie » :

Si vous avez d’autres audios ou vidéos (par exemple, des interviews à la radio ou à la télé) de Renaud datant de 1987, n’hésitez pas à me contacter. Il me fera plaisir de les ajouter au site !

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Artannes reprend « Fanny de la Sorgue »

Tel que rapporté par le magazine NosEnchanteurs, la chanson de Renaud « Fanny de la Sorgue »

est une allusion poétique à l’expression « embrasser Fanny » (ou baiser, être, faire Fanny). Lors d’une partie de boules (pétanque ou jeu provençal), lorsque le score final est de 13 à 0, le perdant (honteux) doit alors embrasser le postérieur dénudé d’une représentation féminine surnommée Fanny (Tableau, figurine…). Renaud en a tiré une chanson quasi Brassenienne… On pense au blason.

Artannes ne cache pas son admiration pour Renaud (écouter Le petit chat est mort) dont il est bel interprète tout en subtilité.

Voici Artannes reprenant récemment « Fanny de la Sorgue », suivi de la version originale de Renaud :

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Mélusine, chanson d’amour (… et de personnages historiques !)

Dans sa chanson « Mélusine », Renaud imagine plusieurs personnalités faisant parties de l’entourage de sa « gonzesse », Mélusine :

Mais comme disait Bourvil
Y’a beaucoup d’gens gamins.
(Jean Gabin c’est rigolo)

Mais comme disait Daudet
Y’a beaucoup d’Jean Moulin.
(Rouge)

Mais comme disait Krivine,
Y’a beaucoup d’Jean Nohain.
(C’est hilarant, de la Baltique)

Comme disait Lamartine
Y’a beaucoup d’Jean Bouquin
(Là je sais pas quoi dire)

Mais comme disait Lénine ;
Y’a beaucoup d’Jean Rumain.
(International sera le genre humain… ouais, le dernier)

Mais comme disait Merlin
Ben heu enchanté…
(Thé au jasmin…)
(Allo c’est toi maman ?)

André Raimbourg, dit Bourvil, était un acteur, chanteur et humoriste français. Il est né le  à Prétot-Vicquemare (Seine-Inférieure) et est mort le  à Paris.

Bourvil était un homme très cultivé. Dans les années cinquante, aimant le calme de la campagne, il choisit le petit village de Montainville, car bien relié à Paris par l’autoroute de l’Ouest. Son ami Georges Brassens, qui habitait non loin de là, à Crespières (Yvelines) au Moulin de La Bonde, confiait qu’il était le parfait honnête homme, façon xviie siècle et qu’il lui suggérait des lectures. Il partageait avec Brassens une connaissance encyclopédique de la chanson française.

Il reste aujourd’hui une référence pour de nombreux artistes. Le voici interprétant son émouvante chanson « Les crayons » :

Jean Gabin était un acteur français, né le  à Paris (9e arr.) et mort le  à Neuilly-sur-Seine.

Commençant sa carrière comme chanteur de revue et d’opérette, il s’impose ensuite à l’écran, devenant une figure incontournable du cinéma français, avec sa « Gueule d’amour », tournant avec les réalisateurs importants de l’entre-deux-guerres comme Julien Duvivier ou Jean Renoir. Après la guerre, où il s’est engagé au sein des Forces françaises libres, comme marin, d’abord naviguant, puis servant à partir de janvier 1944 comme chef de char au sein du régiment blindé de fusiliers-marins, il connait tout d’abord une période creuse en termes de succès, puis, à partir de 1954 et de la sortie de Touchez pas au grisbi, il devient un « pacha » au physique imposant et au regard sombre incarnant la plupart du temps des rôles de truands ou de policiers, toujours avec la même droiture, dans des films bien souvent dialogués par Michel Audiard.

Sa filmographie dénombrant 95 films, compte un nombre important de classiques, parmi lesquels Gueule d’amourLa Bête humainePépé le MokoLe Quai des brumesLa Grande IllusionUn singe en hiver, Le ChatLe Pacha ou La Traversée de Paris. Acteur populaire, il a attiré plus de 161 millions de spectateurs dans les salles au cours de sa carrière d’après-guerre, auxquels il faut ajouter ses nombreux succès parmi sa trentaine de films d’avant-guerre.

Pour en connaître davantage sur Jean Gabin (interview du 3 décembre 1959, alors qu’il est nommé  « Chevalier dans l’ordre de la Légion d’Honneur ») :

Alphonse Daudet, né le  à Nîmes et mort le  à Paris, était un écrivain et auteur dramatique français. 

Il connaît son premier succès en  avec la Dernière Idole, pièce montée à l’Odéon et écrite en collaboration avec Ernest Manuel (pseudonyme d’Ernest Lépine). Après avoir voyagé en Provence, Daudet débute avec Paul Arène l’écriture des premiers textes des Lettres de mon moulin. Le journal L’Événement les publiera comme feuilleton pendant tout l’été de l’année , sous le titre de Chroniques provençales. Certains des récits des Lettres de mon moulin sont restés parmi les histoires les plus populaires de la littérature française, comme La Chèvre de monsieur SeguinLes Trois Messes basses ou L’Élixir du Révérend Père Gaucher.

Jean Moulin est né le  à Béziers et est mort le  près de Metz, en Moselle annexée. Il était un haut fonctionnaire et résistant français.

Préfet de l’Aveyron puis d’Eure-et-Loir, refusant l’occupation nazie, il rejoint en , l’organisation de résistance la France libre à Londres en passant par l’Espagne et le Portugal. Il est reçu par Charles de Gaulle à qui il fait un compte rendu de l’état de la Résistance en France et de ses besoins, notamment financiers et en armement.

À l’issue de quelques entretiens, il est envoyé à Lyon par Charles de Gaulle pour unifier les mouvements de la Résistance. Il est arrêté à Caluire-et-Cuire, dans la banlieue de Lyon, le  et conduit au siège de la Gestapo à Lyon où il est torturé ; il est ensuite transféré à la Gestapo de Paris. Il meurt dans le train qui le transporte en Allemagne peu avant le passage de la frontière, le . Son décès est enregistré en gare de Metz.

Il dirigea le Conseil national de la Résistance durant la Seconde Guerre mondiale. Considéré comme l’un des principaux héros de la Résistance, il est compagnon de la Libération en 1942, nommé général de brigade à titre posthume lors de la Libération de la France, puis général de division en novembre 1946.

Pour en savoir plus, voici le documentaire « Jean Moulin – Klaus Barbie : la justice de l’Histoire » diffusé sur France 3 le 3 avril 2018 :

Alain Krivine, né le  à Paris, était un homme politique français d’extrême gauche.

En avril 1966, il fonde la Jeunesse communiste révolutionnaire (JCR), dont les activités se tournent vers les Comités contre la guerre du Viêt Nam et dans l’organisation et la participation au mouvement contestataire de Mai 68. La JCR est dissoute en juin 1968 par décret gouvernemental pour ses activités, et Alain Krivine est arrêté puis emprisonné le . Il est libéré en automne et participe à la création, en avril 1969, de la Ligue communiste.

Pour en connaître davantage sur Alain Krivine, voici un reportage datant du 17 janvier 1973 :

Jean Nohain, dit « Jaboune », de son vrai nom Jean Marie Pierre Étienne Legrand, était un animateur et parolier français, né le  à Paris et mort le  à Paris. Il fait partie des pionniers de la télévision française.

Combattant lors de la Seconde Guerre mondiale, en juin 1940, il perd son char au combat près d’Abbeville. Il est décoré de l’ordre de la Francisque, marque d’estime du régime de Vichy. Mais il rejoint les Forces françaises libres à Londres et combat ensuite au sein de la 2e division blindée. Il arrive le premier, à la libération de Paris, devant Notre-Dame, sur un char d’assaut baptisé Champs-Elysées. Le , il reçoit une balle qui lui paralyse le visage pour le restant de ses jours. C’est pourquoi, par la suite dans les émissions de télévision, il s’est toujours efforcé de présenter « son meilleur profil ». Il était souvent accompagné, pour présenter ses émissions, du ventriloque Jacques Courtois avec sa poupée Omer comme interlocuteur pour ne donner que « le bon côté » de son visage.

Voici un extrait de l’émision « Les optimistes du lundi » présentée par Jean Nohain le 16 octobre 1961 :

Alphonse de Lamartine, de son nom complet Alphonse Marie Louis de Prat de Lamartine, est né à Mâcon le  et est mort à Paris le un poète, romancier, dramaturge français, ainsi qu’une personnalité politique qui participa à la Révolution de février 1848 et proclama la Deuxième République. Il est l’une des grandes figures du romantisme en France.

Il passe son enfance en Bourgogne du sud, en particulier à Milly, qui nourrira son inspiration poétique, et se forme au collège à Lyon puis à Belley avant de revenir dans le Mâconnais où il mène une vie de jeune homme oisif et séducteur. Il voyage en Italie et occupe une éphémère fonction militaire auprès de Louis XVIII. En , la rencontre avec une jeune femme mariée, Julie Charles, marque un tournant décisif dans la vie du poète. Mais leur histoire d’amour passionnée vire à la tragédie lorsque Julie, restée à Paris, décède en . Alphonse de Lamartine écrit alors les poèmes des Méditations dont le recueil est publié en 1820 et obtient un succès fulgurant. Il épouse la même année Mary Ann Elisa Birch, une jeune Anglaise, et occupe des fonctions de secrétaire d’ambassade en Italie avant de démissionner en 1830. Il publie durant cette période d’autres œuvres poétiques comme, en 1823, les Nouvelles Méditations poétiques et La Mort de Socrate, ou encore, en , les Harmonies poétiques et religieuses après avoir été élu à l’Académie française en 1829.

En 1830, il décide d’entrer en politique en se ralliant à la monarchie de Juillet mais échoue à la députation. Il effectue alors un voyage en Orient, où il visite la Grèce, le Liban et les lieux saints du christianisme, relaté dans Voyage en Orient et marqué par le drame de la mort de sa fille Julia. En 1833, Lamartine est élu député, et le reste jusqu’en 1851 : il passe du royalisme au républicanisme et prononce des discours remarqués. Il joue un rôle important au moment de la Révolution de 1848, proclamant la République, et assure pendant trois mois un poste au gouvernement provisoire. Il se retire de la vie politique après sa lourde défaite à l’élection présidentielle de 1848, où il n’obtient que 0,28 %, alors que Louis-Napoléon Bonaparte l’emporte.

Il reste largement admiré pour la puissance de son génie poétique et compte indiscutablement parmi les plus grands poètes français du xixe siècle.

Vladimir Ilitch Oulianov, dit Lénine, est né à Simbirsk (aujourd’hui Oulianovsk, en Russie) le 10 avril 1870 et est mort à Vichnie Gorki (aujourd’hui Gorki Leninskie) le  Il était un révolutionnaire communiste, théoricien politique et homme d’État.  Auteur d’une importante œuvre écrite d’inspiration marxiste, il se distingue par ses conceptions politiques qui font du parti l’élément moteur de la lutte des classes et de la dictature du prolétariat.

En 1917, après l’effondrement du tsarisme, les bolcheviks s’emparent du pouvoir en Russie lors de la Révolution d’Octobre. La prise du pouvoir par Lénine donne naissance à la Russie soviétique, premier régime communiste de l’histoire, autour de laquelle se constitue ensuite l’URSS. Lénine et les bolcheviks parviennent à assurer la survie de leur régime, malgré leur isolement international et un contexte de guerre civile. Ayant pour ambition d’étendre la révolution au reste du monde, Lénine fonde en 1919 l’Internationale communiste : il provoque à l’échelle mondiale une scission de la famille politique socialiste et la naissance en tant que courant distinct du mouvement communiste, ce qui contribue à faire de lui l’un des personnages les plus importants de l’histoire contemporaine.

Une fois au pouvoir, il use de la Terreur afin de parvenir à ses fins politiques. Lénine est à l’origine de la Tchékapolice politique soviétique chargée de traquer et d’éliminer tous les ennemis du nouveau régime qu’il met en place. De même, Lénine instaure en 1919 un système de camps de travail forcé, qui précède le Goulag de l’époque stalinienne ; il fait également du nouveau régime une dictature à parti unique

Pour en apprendre davantage sur Lénine, voici le documentaire intitulé « Lénine, la nostalgie d’une légende » diffusé sur Arte en 2017 :

Merlin (en gallois Myrddin, en breton Merzhin), communément appelé Merlin l’Enchanteur, est un personnage légendaire, prophète magicien doué de métamorphose, commandant aux éléments naturels et aux animaux dans la littérature médiévale. Sa légende provient à l’origine de la mythologie celtique galloise, et s’inspire certainement d’un druide divin, mêlé à un ou plusieurs personnages historiques. Son image première est assez sombre. Les plus anciens textes concernant Myrddin WylltLailoken et Suibhne le présentent en « homme des bois » torturé et atteint de folie, mais doué d’un immense savoir, acquis au contact de la nature et par l’observation des astres. Après son introduction dans la légende arthurienne grâce à Geoffroy de Monmouth et Robert de Boron, Merlin devient l’un des personnages les plus importants dans l’imaginaire et la littérature du Moyen Âge.

Dans le cycle arthurien, dont il est désormais indissociable, Merlin naît d’une mère humaine et d’un père diabolique. Bâtisseur de Stonehenge, il emploie ses sortilèges pour permettre la naissance du Roi Arthur et son accession au pouvoir, grâce à l’épreuve de l’épée Excalibur et à la formation de la Table ronde. Conseiller du roi et de ses chevaliers, il prédit le cours des batailles, influe sur leur déroulement et entraîne la quête du Graal. Homme sauvage proche du monde animal, Merlin se retire régulièrement en forêt pour y rencontrer son scribe et confident Blaise. Son histoire connaît différentes fins selon les auteurs, la plus connue étant celle où il tombe éperdument amoureux de la fée Viviane, à laquelle il enseigne ses secrets de magicien. Elle finit par l’enfermer à jamais dans une grotte ou une prison d’air, en usant de l’un de ses propres sortilèges.

Merlin est mentionné très régulièrement dans la littérature depuis le Moyen Âge, qui a construit son image par inspiration successive entre différents auteurs. Archétype du sorcier ou du magicien, son nom est fréquemment associé à la fonction d’« enchanteur », notamment depuis que ce terme a servi de titre à la version française du célèbre dessin animé de Walt Disney dans les années 1960, Merlin l’Enchanteur :

Son mythe est, de nos jours, le sujet de romans, de poèmes, d’opéras, de pièces de théâtres, de bandes dessinées, de films, de téléfilms, de séries télévisées, et de jeux.

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Récents ajouts au site (1986) (fin)

Toute l’information sur les spectacles de Renaud datant de 1986 est maintenant disponible !

Vous pouvez entre autres visionner l’un des concerts ayant eu lieu en mars 1986 au Zénith de Paris, filmé en entier, de même qu’écouter plusieurs enregistrements !

En voici un avant-goût :


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Quel beau souvenir : Interview de Renaud sur France Inter !

Le 15 février 1982, dans l’émission « Radioscopie », Jacques Chancel interviewait Renaud sur une multitude de sujets, incluant :

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Renaud avait une grande affection pour son grand-père maternel, Oscar

Il lui a même dédié une chanson, simplement intitulée « Oscar ». En voici quelques extraits :

Y v’nait du pays où habite la pluie
Où quand y’a du soleil c’est mauvais présage
C’est qu’y va pleuvoir
C’est qu’y va faire gris
Il était ch’timi jusqu’au bout des nuages

L’avait fait 36 le front Populaire
Pi deux ou trois guerres pi mai 68
Il avait la haine des militaires
J’te raconte même pas c’qu’y pensait des flics

Oscar Mériaux (1899-1974), grand-père maternel de Renaud, vers 1935.

Voici Renaud dans les bras de son grand-père Oscar :

Et voici Oscar avec Thierry, David et Renaud (les trois frères Séchan) :

Renaud avait de toute évidence une grande affection pour son grand-père. Le voici expliquant sa chanson dans l’émission « Cargo de Nuit » diffusée sur RTBF le 5 février 1986 :

En 2004, Renaud, son frère Thierry et sa mère Solange racontaient leurs souvenirs d’Oscar :

Source : « Docteur Renaud, Mister Renard » (Radios Francophones Publiques (RFP)) (été 2004)

Enfin, en interview avec Daniel Picouly dans l’émission « Café Picouly » diffusée sur France 5 le 3 novembre 2006, Renaud raconta quelques anecdotes à propos de son grand-père :

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Vidéo la plus regardée en février 2019

En réponse à la demande populaire, la revoici !

Eh ! déconne pas Renaud Pierre Manuel…

Le 15 février dernier, l’émission « La Vie Secrète des Chansons », animée par Wendy Bouchard et André Manoukian, avait comme thème « Un prénom masculin, une chanson »  :

Plusieurs prénoms masculins ont été mis à l’honneur dans de célèbres refrains. Certains d’entre eux ont connu la gloire simplement grâce au succès d’une chanson. Il n’y a qu’à citer Gigi pour savoir qu’on parle de Dalida et de son «amoroso». Plusieurs artistes se sont aussi servi d’un prénom comme d’un paravent pour eux-mêmes. C’est un peu le cas du Manu de Renaud. D’autres, comme Carla Bruni, ont tenu à chanter haut et fort le prénom de l’être aimé : un certain Raphaël. Zazie, avec son titre «Adam et Yves», a tenté de faire passer un message. Il arrive aussi que le prénom aide un artiste à panser ses plaies, comme le petit Simon chanté par Hugues Aufray.

Voici donc le passage de l’émission à propos de la fameuse chanson Manu de Renaud :

 

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Récents ajouts au site (1986)

Les articlesaudios et photos de 1986 sont maintenant disponibles. Ceux-ci incluent l’enregistrement du conte de Michel Tournier avec illustrations de Fernando Puig Rosado et mis en musique par Claude Engel et Grégoire Dune, « La Fugue du Petit Poucet » :

Si vous avez d’autres articles, audios (par exemple, des interviews à la radio) ou photos de Renaud datant de 1986, n’hésitez pas à me contacter. Il me fera plaisir de les ajouter au site !

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Eh ! déconne pas Renaud Pierre Manuel…

Le 15 février dernier, l’émission « La Vie Secrète des Chansons », animée par Wendy Bouchard et André Manoukian, avait comme thème « Un prénom masculin, une chanson »  :

Plusieurs prénoms masculins ont été mis à l’honneur dans de célèbres refrains. Certains d’entre eux ont connu la gloire simplement grâce au succès d’une chanson. Il n’y a qu’à citer Gigi pour savoir qu’on parle de Dalida et de son «amoroso». Plusieurs artistes se sont aussi servi d’un prénom comme d’un paravent pour eux-mêmes. C’est un peu le cas du Manu de Renaud. D’autres, comme Carla Bruni, ont tenu à chanter haut et fort le prénom de l’être aimé : un certain Raphaël. Zazie, avec son titre «Adam et Yves», a tenté de faire passer un message. Il arrive aussi que le prénom aide un artiste à panser ses plaies, comme le petit Simon chanté par Hugues Aufray.

Voici le passage de l’émission à propos de la fameuse chanson Manu de Renaud :

Renaud raconte dans son autobiographie « Comme un enfant perdu », sortie en mai 2016 :

Dominique entre donc dans ma vie avant la sortie de mon second album – qui lui est dédié, et bien avant que je connaisse le succès. Elle y entre sur la pointe des pieds, toujours attachée à Gérard Lanvin et donc le cœur déchiré. Pendant toute une période, elle dort avec moi une nuit ou deux, puis retourne dormir avec Gérard, avant de revenir vers moi.

C’est un cauchemar, je l’aime plus que tout, et je ne supporte pas l’idée qu’elle soit dans les bras d’un autre, fût-il son mari. Je suis malade de jalousie et les soirs où elle n’est pas là je me réfugie dans le bistrot de Mme David, Au Rendez-vous des amis, à côté de La Veuve Pichard, le café-théâtre des Lanvin. Je me confie à Mme David qui nous connaît tous, qui voit Dominique et Gérard tous les jours et qui peut donc mesurer dans quel dilemme, dans quelle souffrance je me débats. Je lui répète que je suis fou de Dominique, que je préfère mourir que de la perdre, et elle a l’infinie bonté de m’écouter jusqu’à pas d’heure, de me nourrir, de m’abreuver.

C’est en repensant à ces soirées sans fin, où je m’abrutissais à la bière, que j’écrirai quelques années plus tard Manu, cette chanson qui porte mon troisième prénom – Renaud Pierre Manuel :

Eh ! Manu rentre chez toi
Y a des larmes plein ta bière
Le bistrot va fermer
Pis tu gonfles la taulière
J’croyais qu’un mec en cuir
Ça pouvait pas chialer
J’pensais même que souffrir
Ça pouvait pas t’arriver
J’oubliais qu’tes tatouages
Et ta lame de couteau
C’est surtout un blindage
Pour ton cœur d’artichaut

Eh ! déconne pas Manu
Va pas t’tailler les veines
Une gonzesse de perdue
C’est dix copains qui r’viennent.

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P’tite conne

Selon Wikipedia.fr, la chanson P’tite conne de Renaud est dédiée à Pascale Ogier, morte d’une crise cardiaque à 25 ans, l’année précédant la sortie de l’album « Mistral gagnant » :

Le 25 octobre 1984, deux mois et demi après la sortie des Nuits de la pleine lune, elle est prise d’une crise d’angor, comme cela lui est déjà arrivé, au sortir d’une soirée au Palace chez un ancien partenaire d’excès adolescents. Elle meurt sur place des conséquences d’une ischémie myocardique dégénérée en hypoxie générale, à la veille de son vingt-sixième anniversaire. Le soir même a lieu l’avant-première de son dernier long métrage, Ave Maria, dont elle ne connaîtra pas le destin scandaleux. Ce n’est que des années plus tard que les médias français évoqueront une mort résultant d’une overdose qui a décompensé sa cardiopathie.

Selon un article paru en 1986 dans la revue OK !, Renaud aurait déclaré 

Pour « p’tite conne », on m’a dit « méfie-toi, c’est un remake ! ». C’est un cheval de bataille que j’enfourche souvent contre la dope. Deux chansons en dix ans, ce n’est pas trop. Il y a des mecs de mon âge qui crèvent de la drogue, d’autres qui s’enrichissent sur leur mort. C’est lamentable de voir une gonzesse de vingt-cinq berges, belle, comédienne à succès, mourir ainsi ; elle avait tout pour elle. C’est délicat car la raison de la mort de Pascale Ogier n’est pas claire, on n’est pas certain que ce soit une overdose mais c’est lié à cela. Un mec est venu me voir en me parlant d’elle, je savais qu’elle aimait mes chansons, ça m’a touché, mais je ne la connaissais pas. Je souhaite que cette chanson fasse prendre conscience à certains qu’il faut arrêter la dope.

L’autre chanson « contre la dope » était évidemment La blanche, parue sur l’album « Le retour de Gérard Lambert » en 1981. Voici donc la chanson P’tite conne dédiée à Pascale Ogier :

Et voici un extrait de l’émission spéciale « Joyeux anniversaire Renaud » diffusée sur France 2 le 10 mai 2022, au cours duquel un hommage est rendu à la chanson P’tite conne, interprétée par Zaz :

Pour en découvrir davantage, c’est par ici !

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