Le 7 novembre 2020, Rebecca Manzoni anima une excellente émission spéciale intitulée « Renaud ou l’histoire d’un pays entre désillusions et espoirs » dans POP N’ CO (sur France Inter) :
Un Pop N’ Co plein de chansons de Renaud ! « Pop N’ Renaud » parce que la vie et l’œuvre de cet artiste racontent l’histoire d’un pays. Parce que, comme l’écrit Isabelle Monnin dans « Mistral Perdu ou les événements » : « la chanson est l’art léger. Elle règne par l’illusion du « ce n’est pas grave ». Trois petites notes de musique, et ça tue-tête dans les voitures. C’est un piège doux, évidemment, tout le monde sait ça ». C’est aussi l’histoire d’une France qui n’est plus dans le même état. C’est l’histoire d’un mec qui s’est inspiré des chansons réalistes des années 20 et 30 pour inspirer à son tour les rappeurs français des années 1990 et 2000.
Rebecca Manzoni avait deux invités pour discuter de Renaud et de son héritage :
Isabelle Monnin, écrivaine et journaliste. Elle est notamment l’auteure du livre Mistral perdu ou les événements, un récit où Renaud interprète la bande-son de sa jeunesse et de son adolescence.
Plusieurs chansons (ou extraits de chanson) ont été jouées au cours de cette émission :
De plus, durant cette même émission, Rebecca Manzoni mentionna le lancement du concours « Dessine le bandana de Renaud ». Tel que mentionné sur France Inter :
Au printemps dernier, lors du premier confinement, France Inter a lancé, avec Le Centre Pompidou et le Théâtre du Châtelet, ses partenaires, un concours de dessin « Dessine le printemps comme Hockney » qui a rassemblé pas moins de 4000 participants, de 2 à 93 ans.
Pour cette deuxième édition, France Inter et ses partenaires se tournent vers la Philharmonie de Paris dont l’exposition autour de Renaud vient d’être suspendue en raison de la crise sanitaire. Une occasion de célébrer l’artiste français mais aussi le monde de la musique et des arts dont les musées qui sont eux aussi privés de public.
Le concours #RenaudBandana propose de revisiter le bandana de Renaud. Pas de limite d’âge, pas de prérequis, chacun est invité à se glisser dans le cuir et les santiags du chanteur pour proposer une interprétation du bandana rouge et la partager :
Cet appel à contributions prendra fin le 7 janvier 2021. Le jury, formé par les institutions partenaires, choisira 15 œuvres lauréates. Celles-ci feront l’objet d’une exposition et seront présentées sur les sites internet de chacun des partenaires.
N’oubliez pas de vous inscrire à la liste de diffusion pour être au courant des ajouts au site ainsi que des nouveautés concernant Renaud (incluant évidemment les vidéos !).
LES VISITES DU 30 OCTOBRE AU 29 NOVEMBRE SONT ANNULÉES.
Par contre, Johanna Copans, co-commissaire de l’exposition, a tout de même laissé une message positif sur Facebook :
Très émue en ce jour de fermeture de l’exposition. Nous avons tellement travaillé et les gens s’enthousiasment pour Renaud. Vivement la réouverture et la prolongation pour tous ceux qui ne l’ont pas vue. Prenez soin de vous
Ce n’est donc qu’une question de temps !
La « Putain d’expo ! » est prête à vous accueillir !
Le frère jumeau de Renaud, David Séchan qui a eu l’idée de cette Renaud, Putain d’Expo !, qui nous fait découvrir le destin de cet enfant dont la famille était convaincue dès son plus jeune âge qu’il serait artiste. Renaud ne sera pas écrivain comme son père, il sera chanteur. Mais attention, pas n’importe quel chanteur : Sur sa première carte de visite exposé au musée de la musique, il écrit « Renaud chanteur énervant ».
La putain d’expo de Renaud fera plaisir à tous les groupies du chanteur qui verront sa première moto, sa première guitare, son premier accordéon, son blouson en cuir clouté « Lolita », tout comme les maquettes des décors magnifiques de ses spectacles, imaginés par Gérard lo Monaco comme la pochette du disque La belle de mai.
Le journal 20 Minutes publia également le 15 octobre un article sur cette exposition, dont voici quelques extraits :
L’exposition Putain d’expo ! se poursuit au Musée de la musique (Paris 19e) jusqu’au 2 mai 2021. De nombreux dessins, manuscrits et objets personnels du chanteur, sont exposés tout au long du parcours qui suit une logique thématique plutôt que chronologique. Cette rétrospective met en avant le talent du chanteur pour chroniquer la société française ainsi que ses engagements multiples.
L’exposition se referme sur des notes consensuelles. bouclant la boucle par un retour vers l’enfance, « paradis perdu » de Renaud qui chante « J’ai eu dix ans, je n’les ai plus et je n’en reviens pas. » Aux côtés d’imageries de fêtes foraines, on le découvre tintinophile. Alors que sa musique résonne à nos oreilles : les carambars d’antan, les coco boers et les vrais roudoudous qui coupaient les lèvres et niquaient les dents. La nostalgique Mistral Gagnant, élue « meilleure chanson française de tous les temps » et son émotion fédératrice, a de quoi mettre tout le monde d’accord et même le pouvoir de ramener les détracteurs à la bienveillance.
Monique Younès d’RTL a visitée l’exposition en avant-première et a offert son compte-rendu dans l’émission « Laissez-vous tenter » du 13 octobre 2020 :
Vous pourrez réserver vos billets en cliquant ici. Bonne visite !
N’oubliez pas de vous inscrire à la liste de diffusion pour être au courant des ajouts au site ainsi que des nouveautés concernant Renaud (incluant évidemment les vidéos !).
La « Putain d’expo ! » raconte l’univers de Renaud à travers un paysage visuel autant que musical. « Renaud : putain de livre ! » est, tout comme l’exposition, composé de quatre sections qui sont autant de facettes du chanteur :
Renaud le révolté,
Renaud le poète-portraitiste,
Renaud l’engagé, et
Renaud l’amoureux de l’enfance.
Riche de plus de 200 iconographies, le livre comporte de nombreuses archives personnelles inédites, manuscrits, dessins et documents rares et photographies. L’ouvrage est préfacé par les deux commissaires de l’exposition : David Séchan, frère jumeau de Renaud, et Johanna Copans, spécialiste de l’artiste et autrice d’un ouvrage sur ses chansons.
Au fil de ses albums, Renaud esquisse le paysage d’une banlieue grise et poétique. Toute une galerie de personnages s’y croisent et dialoguent avec l’imaginaire de la ville périphérique.
Dès la fin des années 1970 , Renaud invente « son » paysage, une « zone », qui trouve ses lettres de noblesse dans ses chansons. On sait à quel point la banlieue occupera une place importante dans son répertoire, et aussi comment le chanteur mettra en scène mieux que quiconque la ville, son béton, jusqu’à transformer sa création. Soucieux de ne pas se soumettre au malentendu qui l’assimile à un fils de bourgeois portant le blouson de cuir noir, Renaud a su démystifier son personnage de « loubard » dans « Peau aime », et il met à l’honneur dans de nombreux albums ce lieu mis au ban, la banlieue. Le paysage urbain périphérique, chez lui, décrypte avec humour les antithèses sociales. On trouve alors dans les chansons des marginaux. Ce sont même, dans cet univers triste et déprécié, marqué par la grisaille, le béton, le bitume, les personnages privilégiés, et sans doute les plus sensibles, de l’univers de Renaud ; ceux qui nous touchent et que l’on reconnaît. Le héros des « Charognards » a vécu à Sarcelles, « crève aux Champs-Élysées », tandis que celui d’« Adieu minette » rappelle que la désolation de La Courneuve s’opposera toujours à Neuilly : « À La Courneuve, y a pas d’écoles / Y a qu’des prisons et du béton ».
À part la délinquance ou la mort, quelle issue possible ? Les bâtiments des grands ensembles ressemblent à des prisons, décrépits, ils sont pareils à des ghettos physiques dont il devient presque impossible de s’enfuir. C’est pourquoi l’irruption du camp familial des Gitans au pied des HLM peut ressembler à une bouffée d’oxygène dans « Salut manouche ». Le personnage du Gitan répare l’espace, parce qu’il installe des repères : « Dès qu’j’ai quinze ans, j’trouve un boulot / Et j’fais comme toi […] / Je laisse les cons dans leur clapier / Et puis j’me barre ». De la même manière, les échappées belles dans « La Tire à Dédé » nous font oublier, le temps d’une chanson, la mort de la banlieue, dans une fugue encore plus poétique que nostalgique. Sinon, on a envie de crever, comme l’Angelo de Pantin dans « Baston », qui a « les poings serrés au fond des poches de son blouson ». La grisaille du lieu définit les identités, et Renaud construit d’extraordinaires portraits sociaux. Dans « Deuxième génération », en 1983 , l’habitant de la zone n’est plus un blouson noir, mais un fils d’immigré kabyle. Pour Slimane, adolescent de quinze ans, déchiré entre un pays où il vit et celui qu’il n’a jamais connu, la marginalisation s’est muée en exclusion. Le keffieh palestinien porte joliment les couleurs de la zone, le malaise et la révolte. L’enfermement est permanent, dans les parkings, les caves, la chambre.Alors monte le désir de mort sur une mélodie étonnamment douce :
J’ai rien à gagner, rien à perdre Même pas la vie J’aime que la mort dans cette vie d’merde J’aime c’qu’est cassé, J’aime c’qu’est détruit J’aime surtout tout c’qui vous fait peur La douleur et la nuit
Et enfin, voici quatre articles forts élogieux sur ce livre :
N’oubliez pas de vous inscrire à la liste de diffusion pour être au courant des ajouts au site ainsi que des nouveautés concernant Renaud (incluant évidemment les vidéos !).
Le frère jumeau de Renaud, David Séchan qui a eu l’idée de cette Renaud, Putain d’Expo !, qui nous fait découvrir le destin de cet enfant dont la famille était convaincue dès son plus jeune âge qu’il serait artiste. Renaud ne sera pas écrivain comme son père, il sera chanteur. Mais attention, pas n’importe quel chanteur : Sur sa première carte de visite exposé au musée de la musique, il écrit « Renaud chanteur énervant ».
La putain d’expo de Renaud fera plaisir à tous les groupies du chanteur qui verront sa première moto, sa première guitare, son premier accordéon, son blouson en cuir clouté « Lolita », tout comme les maquettes des décors magnifiques de ses spectacles, imaginés par Gérard lo Monaco comme la pochette du disque La belle de mai.
Le journal 20 Minutes publia également le 15 octobre un article sur cette exposition, dont voici quelques extraits :
L’exposition Putain d’expo ! se poursuit au Musée de la musique (Paris 19e) jusqu’au 2 mai 2021. De nombreux dessins, manuscrits et objets personnels du chanteur, sont exposés tout au long du parcours qui suit une logique thématique plutôt que chronologique. Cette rétrospective met en avant le talent du chanteur pour chroniquer la société française ainsi que ses engagements multiples.
L’exposition se referme sur des notes consensuelles. bouclant la boucle par un retour vers l’enfance, « paradis perdu » de Renaud qui chante « J’ai eu dix ans, je n’les ai plus et je n’en reviens pas. » Aux côtés d’imageries de fêtes foraines, on le découvre tintinophile. Alors que sa musique résonne à nos oreilles : les carambars d’antan, les coco boers et les vrais roudoudous qui coupaient les lèvres et niquaient les dents. La nostalgique Mistral Gagnant, élue « meilleure chanson française de tous les temps » et son émotion fédératrice, a de quoi mettre tout le monde d’accord et même le pouvoir de ramener les détracteurs à la bienveillance.
Monique Younès d’RTL a visitée l’exposition en avant-première et a offert son compte-rendu dans l’émission « Laissez-vous tenter » du 13 octobre 2020 :
Vous pourrez réserver vos billets en cliquant ici. Bonne visite !
N’oubliez pas de vous inscrire à la liste de diffusion pour être au courant des ajouts au site ainsi que des nouveautés concernant Renaud (incluant évidemment les vidéos !).
Un livre paru le 7 octobre 2020, publié aux éditions HarperCollins :
Après des débuts à la radio, Romane Serda se fait connaître en tant que comédienne. À Londres, où elle s’installe pendant six ans, elle commence à faire de la musique, à s’y produire et monte un groupe. À son retour à Paris en 2000, elle rencontre Renaud avec qui elle se marie et a un enfant, Malone. Ils divorcent en 2011. Romane a sorti quatre albums, dont le dernier, « Pour te plaire » est paru en mars 2018.
Selon un article mis en ligne par Paris Match le 4 octobre dernier :
A bientôt 50 ans, Romane Serda se dévoile dans un livre qui retrace une vie où l’amour s’est trop souvent transformé en piège.
Elle a décidé de tout dire, tout dévoiler. Trop souvent, Romane Serda a été présentée comme « la femme de », « l’ex de »… Alors, à bientôt 50 ans, elle a voulu se raconter dans un livre, « A la vie à l’amour », sans pudeur mais en toute sincérité.
Aujourd’hui, Romane espère que son livre permettra de porter un autre regard sur elle, alors qu’elle prépare son cinquième album. Elle ne compte pas effacer Renaud de son histoire mais aimerait être entendue pour ce qu’elle est. Une femme qui veut reprendre sa route. Qui attend la suite avec impatience. Et lucidité.
La veille de la sortie du livre, Lorène de Susbielle discuta de celui-ci dans l’émission « Première édition » sur BFMTV, en incluant quelques extraits d’interview avec Romane :
Romane participa à l’émission « Touche pas à mon poste ! » du 6 octobre 2020 (avec Cyril Hanouna, diffusée sur C8). Voici un extrait de l’émission durant lequel elle discute de son nouveau livre (à noter que Gilles Verdez termine ce segment avec une critique très positive : « J’ai ouvert le livre, j’l’ai plus lâché jusqu’à la fin. C’est passionnant. Alors c’est une vie de roman qui est réelle. C’est vous qui avez écrit, il faut le préciser. On sent votre patte. Vous avez une vie extraordinaire avec une pudeur, une finesse, c’est un livre à lire de toutes générations ! On apprend plein de choses, bravo pour ce livre qui m’a ému de bout en bout ! ») :
En parallèle au lancement de son autobiographie, Romane a également mis en ligne une nouvelle chanson intitulée « À la vie à l’amour » !
De plus, Romane a accordé une interview des plus intéressantes à Ronan Coquelin de Ouest-France le 12 octobre 2020, retraçant son parcours de femme et d’artiste :
N’oubliez pas de vous inscrire à la liste de diffusion pour être au courant des ajouts au site ainsi que des nouveautés concernant Renaud (incluant évidemment les vidéos !).
Un abécédaire reconstituant le parcours de Renaud depuis ses tout débuts. Il est paru le 24 septembre dernier et est publié aux éditions l’Archipel :
Cet abécédaire a été composé par le frère ainé de Renaud (décédé en 2019), Thierry Séchan, en collaboration avec Stéphane Loisy. Thierry Séchan était écrivain, parolier, romancier, biographe et essayiste. Stéphane Loisy est biographe de nombreux chanteurs et est également un ami de longue date de Renaud. Il a notamment participé, avec David Séchan (le frère jumeaux de Renaud), au livre officiel du Phénix Tour (2016-2017), Renaud : Tournée Générale !
Le livre retrace une vie de chansons depuis le premier album de Renaud sorti en 1975, Amoureux de Paname. Tel que rapporté par Thierry Séchan :
Voici donc un drôle d’abécédaire, un livre ouvert, à lire tout droit ou à consulter de travers, sur un artiste fermé que je lis à livre ouvert. Pas un roman, pas une fiche de police, mais un vagabondage entre les mots de Renaud, entre ses mots de toujours et ses maux d’aujourd’hui, dans les jardins de l’enfance, les forêts ombragées de l’adolescence, les plaines et les peines d’une vie éclairée par un soleil au zénith.
Cet album illustré inclut près de cent cinquante photographies rares ou inédites, dont plusieurs appartenant à la famille de Renaud. En voici quelques-unes :
Dans un siècle, ses chansons seront encore fredonnées, gravées sur disques et dans notre mémoire. Cet album riche de quarante entrées thématiques inclut quelque cent cinquante photographies rares ou inédites, dont beaucoup appartiennent à la famille du chanteur. Il paraît à l’occasion de « Renaud, putain d’expo », la grande rétrospective qu’organise la Cité de la musique, du 16 octobre 2020 au 2 mai 2021.
De plus, selon un article publié dans le magazine Diversions :
Pour suivre Renaud depuis ses premiers concerts dans les cafés–théâtres jusqu’aux Zéniths. Un ouvrage qui devrait inciter les fans de Renaud Séchan à se précipiter dans les librairies, mais qui constituera aussi la parfaite porte d’entrée dans l’univers du créateur de Mistral Gagnant.
Ce « vagabondage entre les mots de Renaud, entre ses mots d’hier et ses maux d’aujourd’hui », comme l’écrivait Thierry Séchan, est donc remis au goût du jour grâce à Stéphane Loisy, biographe de chanteurs et ami de Renaud. L’auteur s’est basé sur des notes et des propos recueillis pour parachever cet Abécédaire, que Thierry Séchan, disparu l’an dernier, n’aura pas eu le temps de voir arriver sur les étagères des librairies.
La plume du romancier, parolier, essayiste, constitue tout le sel de l’ouvrage. Le plaisir de lecture est réel et ce n’est pas toujours le cas avec ce genre de livre. On retrouve son ton mordant, voire féroce, et ils sont beaucoup à en prendre pour leur grade… Thierry Séchan règle même quelques comptes avec son frère, et c’est tant mieux car le livre est loin d’être l’hommage un peu mièvre d’un frère à un autre. Mais on vous assure, c’est bien la tendresse (voire même l’admiration parfois) qui l’emportent ici ! On apprend énormément de choses sur la carrière de Renaud, sur son œuvre bien évidemment. Thierry Séchan n’est pas avare en citations des paroles de son cher frère, ainsi qu’en anecdotes.
N’oubliez pas de vous inscrire à la liste de diffusion pour être au courant des ajouts au site ainsi que des nouveautés concernant Renaud (incluant évidemment les vidéos !)
Un livre tout juste paru le 24 septembre dernier, publié aux éditions Hors collection :
Son auteur est Stéphane Deschamps, auteur d’ouvrages sur la musique, biographe, réalisateur et producteur d’émissions radiophoniques, et spécialiste de la chanson française. En voici un bref résumé :
Renaud : quarante ans de carrière à travers ses plus belles déclarations
Blouson noir, papa gâteau, gavroche énervant, poète sensible et révolté, chanteur populaire et réaliste… on ne présente plus le » phénix « . Laissons plutôt Mister Renard évoquer Renaud ou vice versa. Qu’elles soient touchantes, drôles, poétiques, provocantes, sensibles, cet ouvrage recense les plus belles paroles, pensées et confidences de Renaud.
De l’enfance à la mort, en passant par l’amitié, la tribu, les inspirateurs, l’argent, l’engagement, l’alcool, une vingtaine de thèmes sont au sommaire de ce livre qui parcourt ainsi 42 ans de carrière !
Un recueil original, inédit et ludique, pour se plonger dans l’univers, la vie et l’œuvre de l’artiste. Une manière de redécouvrir Renaud à travers ses propres mots. Ses paroles sont extraites d’innombrables et différentes sources de 1977 à aujourd’hui : extraits d’interviews de la presse écrite, télévision, radio, conférences de presse, livres…
Et voici quelques extraits d’interviews inclus dans le livre :
Ses toutes premières interviews
« L’avenir ? Je le vois très court, un grand trou noir. En fait, je ne le vois pas, je vois la mort. C’est tout, à brève échéance. C’est con, la mort… Je suis suicidaire mais à petit feu. Sans mes parents, que j’aime éperdument, je crois que je me serais flingué depuis longtemps. » Le Matin, 13 mars 1978 (chapitre : La mort)
Ses confidences les plus sincères
« Je suis toujours dans cette contradiction d’être célèbre, d’avoir de l’argent et de parler à ceux qui n’en ont pas. C’est pour ça que je distribue à tort et à travers, à toutes les bouteilles à la mer, les appels au secours de gens démunis, déshérités, à la rue. Ça vient peut-être de mon éducation protestante. Je ne suis pas à la recherche de causes à défendre mais, quand on me sollicite, je ne sais pas dire non. » Le Journal du Dimanche, 3 avril 2016 (chapitre : L’engagement)
Stéphane Deschamps a accordé une interview fort intéressante à Rémy Torroella dans l’émission « C’est Dingue ! » (CFM Radio) le 29 septembre 2020. L’interview inclut une séquence des plus loufoques durant les cinq dernières minutes !
Deux chansons sont jouées au cours de l’interview : Hexagone ainsi que Mistral gagnant. Des extraits de deux articles sont également lus en onde :
N’oubliez pas de vous inscrire à la liste de diffusion pour être au courant des ajouts au site ainsi que des nouveautés concernant Renaud (incluant évidemment les vidéos !)
La bande s’agrandit! En 2014, la scène française rendait un hommage très remarqué à Renaud avec les 2 premiers volumes de La bande à Renaud. En 2020, alors que la Cité de la Musique à Paris lui consacre une rétrospective événementielle pendant plus de 6 mois, Putain d’expo !, 5 nouveaux groupes et artistes viennent rejoindre le tribute : Tryo, Vincent Delerm, Gaëtan Roussel, Gauvain Sers et Boulevard des Airs.
The totale of la bande à Renaud rassemble dans un digibook 2 CD en tirage limité, 34 chansons emblématiques, produites et réalisées par ses compagnons de toujours, Dominique Blanc-Francard et le compositeur Alain Lanty, tandis que le livret de 72 pages est illustré par le fidèle dessinateur et scénographe de Renaud, Gérard Lo Monaco.
N’oubliez pas de vous inscrire à la liste de diffusion pour être au courant des ajouts au site ainsi que des nouveautés concernant Renaud (incluant évidemment les vidéos !).
Sans surprise ce mois-ci : La chanson inédite de Renaud « Corona song » a énormément fait parler d’elle dans tous les médias. La vidéo accompagnant cette chanson a été visionnée près 3 millions de fois sur YouTube en moins d’un mois !
En réponse à la demande populaire, revoici cette vidéo !
Tel que promis, la nouvelle chanson de Renaud, ainsi qu’un clip, sont maintenant disponibles ! La chanson s’intitule « Corona song ». Le clip a été filmé dans un décor rappelant un film western :
Tel que mentionné dans un article du journal La Provence :
Renaud sort un nouveau morceau inspiré du Covid-19
Pendant le confinement, qu’il a passé dans sa maison de L’Isle-sur-la-Sorgue, le chanteur Renaud a décidé d’écrire une nouvelle chanson, sa « Corona song », interprété par son ami artiste : Thierry Geoffroy. Le clip entièrement tourné à l’iPhone à L’Isle-sur-la-Sorgue est en ligne depuis aujourd’hui sur sa chaîne Youtube. « C’est un morceau que nous avons fait entre copains pour nous amuser ! » raconte le chanteur à La Provence.
Renaud a dédié cette chanson avec la mention suivante :
Pour tous les potes qui ont souffert de ce putain de virus, pour tous les soignants, Amitiés ! Renaud
Voici donc le clip de cette nouvelle chanson, suivi des paroles !
Corona song
(Paroles de Renaud Séchan, musique de Thierry Geoffroy)
J’en peux plus d’être planté chez moi J’veux voir le monde comment il va J’veux respirer de l’air bien pur Je veux retrouver la nature
Coronavirus Connard de virus Coronavirus Connard de virus
Mais le pire, c’est que ces salauds Y m’ont fermé tous mes bistrots J’peux plus boire ma flotte pénard Avec mes potes, le désespoir
Même pas un petit restaurant Fermé pour cause de confinement Faire la queue avec ces blaireaux Pour un pauvre menu McDo
Les caissières d’l’Intermarché En ont ras-le-bol, pis j’l’ai comprends Elles sont masquées toute la journée Quant à leurs salaires, parlons-en ! (haha !)
Coronavirus Connard de virus Crevard de virus Coronavirus
Quand j’pense au brave Docteur Raoult Conchié par des confrères jaloux Par des pontes, des sommités Qui ont les moules de perdre du blé
J’vous dis c’monsieur Douste-Blazy Dit pas toujours que des conneries Mais ce monde est plein de voyous Qui voient le mal un peu partout
Moi j’m’en fout, j’suis immunisé J’ai des anticorps par milliers J’ai aussi des anti-cons Faut dire qu’en France, ils sont légion
Coronavirus Connard de virus Crevard de virus Coronavirus
Heureusement, en ces temps malsains Tu as épargné les gamins Tu n’as pas touché aux enfants Ces petits êtres innocents
Y’z’ont pu sécher l’école un peu Et vivre des moments joyeux Sans les copains, sans les potos Avec leur console Nintendo
Va donc salaud d’virus enfin Chez nos amis américains Là-bas ils ont une autre maladie C’est Donald Trump et sa connerie
Coronavirus Connard de virus Crevard de virus Coronavirus Coronavirus Connard de virus Crevard de virus Coronavirus
Connard de virus Tatatiiiin !
N’oubliez pas de vous inscrire à la liste de diffusion pour être au courant des ajouts au site ainsi que des nouveautés concernant Renaud (incluant évidemment les vidéos !).
Une silhouette aux jambes arquées, un foulard rouge, une blondeur timide que vient contredire la puissance des mots, portés par un timbre reconnaissable entre tous : celui qu’on a surnommé « la chetron sauvage » ou encore « le chanteur énervant », colporteur d’enfance et d’humanité grâce à la tendresse acidulée de son Mistral gagnant, reste aujourd’hui l’un des chanteurs français les plus populaires. Son œuvre, entrée au patrimoine de la chanson, s’ancre dans les remous de son siècle et détient aussi une force intemporelle.
UN GAVROCHE DES TEMPS MODERNES
L’exposition propose un parcours initiatique en forme de paysages, entre imaginaire musical et histoires vécues. Des archives inédites découvrent les racines poétiques et familiales de cet enfant de la porte d’Orléans, amoureux de Paname. Le visiteur foule les trottoirs où l’adolescent fit ses premiers pas de chanteur de rue puis le suit sur la scène des cafés-concerts. Héritier d’Aristide Bruant et de la chanson réaliste, adolescent émouvant de mai 1968, Renaud le baladin Gavroche s’invente et dépasse l’héritage pour devenir artiste et donner naissance au mythique Hexagone.
FICTIONS MUSICALES
Entrer dans l’univers de Renaud, c’est aussi partir à la découverte des fictions musicales qu’il a lui-même forgées. Dès le tournant des années 1970 et 1980 s’installent une langue, des lieux, des personnages que Renaud croque en quelques vers et qui prennent vie avec la même netteté que les héros de bandes dessinées savourées par l’artiste. L’exposition se propose ainsi de les rencontrer, avec l’ambition de revisiter l’univers des chansons dans le décor de leur fiction.
Du 16 octobre au 2 mai, la Cité de la Musique accueillera une exposition consacrée à Renaud, dans le prestigieux écrin de la Philharmonie de Paris. «Putain d’expo !», s’intitulera-t-elle, clin d’œil à la chanson Putain de camion écrite par Renaud après la mort de son ami Coluche.
Aux commandes de cette rétrospective, David Séchan, le frère de Renaud, et Johanna Copans, professeure agrégée de français et spécialiste de la langue si particulière, mélange d’argot et de verlan, de l’interprète de Mistral Gagnant. Gérard Lo Monaco, à l’origine de plusieurs de ses pochettes d’album, sera quant à lui en charge de la scénographie. Il s’agit de la première exposition consacrée à Renaud.
Le chanteur reste énervant et populaire. Il est surtout l’auteur de quelques-uns des plus beaux textes de la chanson française. Cette rétrospective pleine d’archives inédites viendra d’ailleurs le rappeler, en s’attardant sur sa plume du gavroche de la Porte d’Orléans nourrie par le bitume et la nostalgie de l’enfance perdue.
Cette « Putain d’expo » fera aussi le tour de ses engagements associatifs et politiques, de l’antimilitarisme aux « chanteurs sans frontières », de ses amitiés, de Coluche à « Charlie Hebdo », de ses désillusions aussi, de ses influences enfin.
N’oubliez pas de vous inscrire à la liste de diffusion pour être au courant des ajouts au site ainsi que des nouveautés concernant Renaud (incluant évidemment les vidéos !).
Leurs côtes-du-rhône et leurs bordeaux
Côtes-du-rhône : vin d’Appellation d’Origine Contrôlée (AOC), produit sur les rives droite et gauche du Rhône entre Vienne (38) et Avignon (84).
Bordeaux : vin français d’Appellation d’Origine Contrôlée (AOC), produit dans le vignoble de Bordeaux (33).
« Qu’est ce qu’il va faire de son bleu ? De son drapeau rouge de son Lénine, c’est toute sa vie qui était dans sa machine »
« Qu’ils reposent à Jérusalem, sur la terre de leurs pères, au soleil d’Israël, je veux leur dédier ce poème, leur dire qu’ils nous sont chers »
« Palestiniens et arméniens déclarent du fond de leur tombeau qu’un génocide c’est masculin comme un SS un torero »
Dinde aux marrons
Plat traditionnel du réveillon de Noël français.
J'voudrais
Je voudrais (registre familier).
Les voir crever
Les voir mourir (registre argotique).
Ils rat'ront
Ils rateront (registre familier).
D'tourner
De tourner (registre familier).
Y'a d'la joie
Il y a de la joie (registre familier).
La grande bouffe
Les repas copieux (registre argotique).
Les p'tits cadeaux
Les petits cadeaux (registre familier).
L'apothéose
La fin, très brillante (registre soutenu).
C'est l'opium du peuple de France
Ce sont les activités permettant au peuple d’oublier sa condition et le détournant des problèmes économiques et sociaux.
En référence au célèbre dicton philosophique de Karle Marx : « La religion est l’opium du peuple ».
L'tiercé
Le tiercé (registre familier).
Forme de pari hippique quotidien consistant à trouver les trois premiers chevaux dans l’ordre d’arrivée d’une course, inventée et mise au point en 1954 par André Carrus, directeur du PMU (Pari Mutuel Urbain), l’opérateur de paris hippiques.
Télé
Télévision (registre familier).
Bagnole
Automobile (registre argotique).
L'dernier
Le dernier (registre familier).
Salon d'l'auto
« Salon de l’automobile, du cycle et du motocycle » (registre familier), devenu « Salon de l’Automobile » en 1977, « Mondial de l’automobile » en 1988 et « Mondial Paris Motor Show » en 2018.
Tarés
Imbéciles (registre populaire).
Pinard
Vin (registre argotique).
Le sang de la terre
Le vin.
Fermente
Se décompose sous l’influence de micro-organismes, et devient du vin.
Santiago
Santiago du Chili, capitale du Chili.
C'est la gangrène
C’est ce qui pourrit, corrompt (au sens figuré).
Ils sont pas nombreux à gueuler
Ils ne sont pas nombreux à protester (registre argotique).
Lorsqu'en septembre on assassine
Le 11 septembre 1973, le gouvernement du Chili du président Salvador Allende est renversé par un coup d’État militaire soutenu par les États-Unis.
Allende se suicide dans le palais présidentiel de la Moneda alors que l’armée donne l’assaut. Et le général Augusto Pinochet prend le pouvoir et instaure une dictature sanglante.
Au cœur de l'Amérique latine
Au Chili.
Après une longue année d'usine
Une grande partie des français prend ses vacances en août, mois durant lequel le pays était pratiquement à l’arrêt à l’époque de la chanson, en 1975, :
la France était encore un pays industriel comptant des millions d’ouvriers, dont les usines fermaient presque toutes en août pour 4 semaines (la cinquième semaine de congés payés sera octroyée le 13 janvier 1982 par le gouvernement socialo-communiste de Pierre Mauroy),
et la rentrée scolaire ne s’effectuait encore qu’à la mi-septembre et non au tout début du mois comme c’est le cas depuis quelques années.
Ils oublient un peu la machine
Une grande partie des français prend ses vacances en août, mois durant lequel le pays était pratiquement à l’arrêt à l’époque de la chanson, en 1975, :
la France était encore un pays industriel comptant des millions d’ouvriers, dont les usines fermaient presque toutes en août pour 4 semaines (la cinquième semaine de congés payés sera octroyée le 13 janvier 1982 par le gouvernement socialo-communiste de Pierre Mauroy),
et la rentrée scolaire ne s’effectuait encore qu’à la mi-septembre et non au tout début du mois comme c’est le cas depuis quelques années.
Ils crient : vive les congés payés
Les congés payés sont une période de congé au cours de laquelle le salarié est payé par l’employeur en raison d’une obligation légale.
Cette innovation sociale majeure est apparue en France le 20 juin 1936 en France, grâce au gouvernement de Front Populaire de Léon Blum.
Grâce aux congés payés des millions d’employés et ouvriers découvrent la notion même de vacances et voient souvent la mer pour la première fois cette année-là.
Au mois d'août c'est la liberté
Une grande partie des français prend ses vacances en août, mois durant lequel le pays était pratiquement à l’arrêt à l’époque de la chanson, en 1975, :
la France était encore un pays industriel comptant des millions d’ouvriers, dont les usines fermaient presque toutes en août pour 4 semaines (la cinquième semaine de congés payés sera octroyée le 13 janvier 1982 par le gouvernement socialo-communiste de Pierre Mauroy),
et la rentrée scolaire ne s’effectuait encore qu’à la mi-septembre et non au tout début du mois comme c’est le cas depuis quelques années.
Comme des pions
Comme n’ayant pas vraiment d’importance dans une stratégie globale, de la même manière que les pions du jeu de dames ou du jeu d’échecs.
Flonflons
Accords, généralement bruyants, d’une musique d’harmonie, entendue à distance (mot n’existant qu’au pluriel).
D'feux d'artifice
De feux d’artifice (registre familier).
Ils s'abreuvent de
Ils consomment en grande quantité (sens figuré).
En souv'nir d'une révolution
En souvenir d’une révolution (registre familier) : la révolution française de 1789.
Ils font la fête au mois d'juillet
Ils font la fête au mois de juillet (registre familier) : ils célèbrent la fête nationale française le 14 juillet.
Jean Moulin
Héros de la première heure de la résistance française (*), présent sur le terrain, en France occupée, de janvier 1942 jusqu’à son arrestation le 21 juin 1943, arrêté et torturé par le nazi Klaus Barbie, mort le 8 juillet 1943 dans un train pour Berlin.
(*) : Préfet d’Eure-et-Loir (28), Jean Moulin est arrêté le 17 juin 1940 par les Allemands parce qu’il refuse de signer un protocole rédigé par trois officiers allemands, reconnaissant faussement qu’une troupe de tirailleurs sénégalais de l’Armée française a commis de prétendues atrocités envers des civils à La Taye, un hameau de Saint-Georges-sur-Eure (28), en réalité victimes de bombardements allemands.
Frappé à coups de poing et enfermé pour refus de complicité avec les Allemands, il tente de se suicider en se tranchant la gorge avec un débris de verre. Il évite la mort de peu et conserve ensuite une cicatrice qu’il cache sous un foulard sur de célèbres clichés pris après sa guérison, à la préfecture de Chartres (28).
Qu'y'avait pas beaucoup d
Qu’il n’y avait pas beaucoup de (registre familier).
Planqués à Londres
À l’abri, dans un endroit sûr, où l’on ne participe pas au combat en temps de guerre (registre familier).
Renaud fait ici allusion aux militaires français du QG (Quartier Général) des FFL (Forces Françaises Libres) du général de Gaulle, situé à Londres.
Vive Pétain
Le maréchal Philippe Pétain, chef de l’État français, le régime autoritaire à la tête de la France durant l’occupation allemande, du 10 juin 1940 au 20 août 1944.
Qu'est v'nu se faire tuer loin d'chez lui
Qui est venu se faire tuer loin de chez lui (registre familier).
Soldat ricain
Soldat américain (registre familier).
Débarquement d'Normandie
Débarquement de Normandie (registre familier) : débarquement anglo-américano-canadien du 6 juin 1944.
S'en allant voter par millions
Les 23 et 30 juin 1968 ont lieu des élections législatives, après la dissolution de l’Assemblée nationale par le président de la République Charles de Gaulle afin de répondre à la crise de mai 68.
Les partis de gauche, considérés comme partiellement responsables de ladite crise, subissent une cuisante défaite (91 sièges sur 485) au profit de la majorité de droite sortante (367 sièges), qui avait pourtant éprouvé de sérieuses difficultés à l’emporter lors des précédentes élections, un an auparavant.
Source : wikipedia.org
J'me souviens surtout d'ces moutons
Je me souviens surtout de ces (registre familier) moutons : personnes faisant la même chose que les autres.
D'une révolution manquée
Les événements de mai-juin 1968, qui mirent en péril le 4e gouvernement de Georges Pompidou, Premier ministre du Général de Gaulle.
D'un sang qui coula rouge et noir
« La Commune de Paris » de 1871 est une période insurrectionnelle de l’histoire de Paris qui dura un peu plus de deux mois, du 18 mars 1871 à la « Semaine sanglante » du 21 au 28 mai 1871, où elle est écrasée et ses membres exécutés en masse.
Cette insurrection contre le gouvernement, issu de l’Assemblée nationale qui venait d’être élue au suffrage universel masculin, ébaucha pour la ville une organisation proche de l’autogestion ou d’un système communiste.
D’où les références au rouge du communisme et au noir de l’anarchie.
I' m'font pitié
Ils me font pitié (registre familier).
Ils les appliquent tous à la lettre
Ils les appliquent tous précisément, comme il est écrit, sans les interpréter.
C'était pour bientôt
Le printemps est là depuis le 21 mars. Mais le temps peut s’avérer encore frais durant le mois d’avril.
Que l'printemps
Que le printemps (registre familier).
Télé
Télévision (registre familier).
J'parierais pas
Je ne parierais pas (registre familier).
En c'moment
En ce moment (registre familier).
C'qu'on fait
Ce que l’on fait (registre familier).
C'est pas la gloire
Ce n’est pas la gloire (registre familier) : Il n’y a pas de quoi en être fier.
Une sinécure
Charge ou emploi où l’on est rétribué sans avoir rien (ou presque rien) à faire.
Situation de tout repos (registre soutenu).
Cinquante millions de prétendants
En 1975, la France ne compte encore que 52,6 millions d’habitants très exactement. Et non 66,5 millions comme en 2020.
Y'aurait
Il y aurait (registre familier).
Perdait son trône
Perdait le pouvoir.
Roi des cons
Roi des idiots (registre argotique).
Bandant
Excitant (registre vulgaire).
Qu'ça soit
Que cela soit (registre familier).
On peut pas dire
On ne peut pas dire (registre familier).
Être né sous l'signe de
Être né sous le signe de (registre familier) : Être né en.
Chez nous aussi fonctionne encore
La dernière exécution par guillotine n’aura lieu en France que deux ans plus tard, le 10 septembre 1977, à la prison des Baumettes à Marseille (13) et Hamida Djandoubi, un tunisien de 27 ans, sera le dernier condamné à mort à avoir été exécuté en France, pour la torture et le meurtre d’une femme de 22 ans. La peine de mort ne sera abolie dans notre pays que le 18 septembre 1981, après l’élection de François Mitterrand à la présidence de la république et l’arrivée de la gauche au pouvoir.
Qu'la guillotine
Que la guillotine (registre familier).
Un anarchiste du Pays Basque
L’anarchiste catalan Salvador Puig i Antich, militant du MIL (Mouvement Ibérique de Libération) a été exécuté en Espagne le 2 mars 1974. La dernière exécution aura lieu dans ce pays le 27 septembre 1975 et la peine de mort n’y sera abolie que le 29 décembre 1978.
Mise à mort
Exécution.
Immonde
Répugnant(e), d’une saleté ou d’une hideur qui soulève le dégoût.
À s'révolter
À se révolter (registre familier).
De l'autr'côté des Pyrénées
De l’autre côté des Pyrénées (registre familier) : en Espagne.
Au mois d'mars
Au mois de mars (registre familier).
Impunément
Sans être puni, sans encourir de punition, de châtiment.
Y'en a cent
Il y en a cent (registre familier).
À tous les coins d'rue
À tous les coins de rue (registre familier) : partout.
Flics
Policiers (registre argotique).
Fignolèrent leur besogne
Exécutèrent leur travail avec un soin minutieux (registre familier).
Des matraqueurs assermentés
Les policiers parisiens, chargés par le préfet de police de Paris, Maurice Papon, de réprimer sévèrement – avec l’accord du ministre de l’Intérieur, Roger Frey, et du président de la République, Charles de Gaulle – les participants à la manifestation, du 8 février 1962, interdite, organisée par le PCF (Parti Communiste Français) et d’autres organisations de gauche.
Se souvenir de Charonne
Le 8 février 1962, 9 militants de la CGT (Confédération Générale du travail) et du PCF (Parti Communiste Français) trouvent la mort à la station de métro Charonne à Paris (75), à l’issue d’une manifestation interdite protestant contre l’OAS (Organisation Armée Secrète) et la guerre d’Algérie.
Faux-culs
Hypocrites (registre populaire).
Tocards
Personnes incapables, sans valeur (registre argotique).
Y'a qu'le
Il n’y a que le (registre familier).
L'a pas tell'ment
Elle n’a pas tellement (registre familier).
Depuis des éternités
Depuis très longtemps.
Caustique
Qui désorganise, brûle les tissus animaux et végétaux (« soude caustique »).
Qui attaque, blesse par la moquerie et la satire (sens figuré).